Plage et jambe de bois!

5 juillet 2014

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L’été a le pouvoir de dévoiler les corps et pour beaucoup les jeux de plage ne seront plus un rêve mais une réalité. Un plaisir qui pourrait se transformer en parcours du combattant pour la où le « différent ». Le refrain post-estival est toujours le même : « chassons la cellulite », le regard des autres est si important que le moindre bourrelet a le pouvoir de définir qui est qui. « Une petite pensée aux enfants du monde qui meurent encore de faim à ce jour » ! Si les gros paniquent à la vue des premiers jours de plage, l’amputé se ronge le frein à l’idée de se lancer en maillot sur le sable blanc. Je me souviens, il y a bien longtemps, de la première fois où je remontais à bord du bateau de plongée familial. Malgré une chaleur propre à la méditerranée aoutienne, je cachais ma jambe de bois par un beau survêtement, accompagné de l’éternelle chaussette pour masquer « l’incachable ». Les touristes « bulleurs »  se demandaient quelle mouche m’avait piqué pour supporter un tel accoutrement. Le regard des « autres » m’assassinait, je leur en voulais de me dévisager, j’en voulais, je crois d’ailleurs, à la terre entière. Tous les stratagèmes étaient bons pour que personne ne puisse apercevoir ma différence. Au fils des étés je devenais plus à l’aise et à petit pas boiteux, je dévoilais celle qui devenait ma fidèle « Magui » Bol ! Puis je cédais à la provocation la dévoilant à tout instant, le revers de la médaille, une fois de plus les « autres » me défiguraient de leur étonnement. Le temps, encore lui, est le meilleur des professeurs, 31 ans après, j’ai trouvé un juste milieu, et au fil des saisons mes tenues se raccourcissent sans provocation. A ma grande joie plus personne ne se retourne sur cette « spécificité » corporelle. Je vous rassure encore quelques uns ne s’empêchent pas de détourner leur regard à mon passage, ce que je prends avec beaucoup d’humour, en leur lançant : « Beau gosse ; hein ? ». La dérision est ma thérapie. Plus la différence est digérée, acceptée, moins les « autres » la noteront. Alors chers amis « raccourcis » je vous souhaite les meilleurs vacances possibles pour ceux qui en  prendront, et dites vous que vous êtes un miroir, les gens verront ce que vous avez envie de leur transmettre. Vos témoignages sont très intéressants, profitez de ce billet pour partager vos expériences.

Je vous donne rendez-vous en septembre et si mon blog vous manque, sachez que mon dernier livre « Carnet de voyage d’un homme libre » aux éditions Clémentine vous attend dés cette semaine chez votre libraire habituel.

A pluche

Encore un petit moment…

31 janvier 2014

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Jeanne Bécu, Comtesse du Barry, condamnée à mort, eut cette réplique célèbre : Encore un petit moment Mr le bourreau…

Oh, mais qu’elle est précieuse la vie, un joyau aux reflets eternels, une fleur éphémère que l’on ne peut cueillir, un simple grain de blé sur une prairie infinie. Mais qu’il est âpre d’accepter la tragédie, qu’il est compliqué de tolérer la fin. Très souvent les couples explosent quand surgit la catastrophe, les familles se déchirent quand le drame rejoint le couffin. L’accident, la mort, nous catapultent sur une voie qui semble sans issue, les lambeaux de vie nous collent aux bottes fraîchement ensanglantées. Je trouvais étrange, à la sortie de plusieurs mois d’hospitalisation, le comportement des « autres », mais eux, étaient restés sur leur chemin habituel, j’étais devenu une sorte de maquisard. Intuitions ou hasard, je pensais souvent, que si la vie devait me mutiler j’aurai choisi la mort, mais voilà, je suis toujours debout, un homme, à part entière ! Ce n’est pas les « autres » qui changent, mais nous, c’est cela qui fait toute la différence. Notre enveloppe devient le miroir des passants, nous sommes, à notre insu devenus « extra »ordinaires, certaines gens n’osent plus nous regarder dans les yeux. J’ai beaucoup d’exemples, dans mon association, qui font frémir ; des cas incroyables de ruptures totales, des fuites à bout de souffle, plutôt que de devoir accepter la « nouvelle » vie de l’autre. La mort pourrait être la seule issue, pourtant la vie est si riche, que le temps nous permet de continuer, même avec une mobilité plus réduite, plus contraignante ; même avec son être cher disparu. Nous semblons être programmés, organisés, mais « l’habitude » est fragile, un moindre souffle froid et la fièvre s’en empare. Un remède infaillible ? Il n’en existe pas ! Au fond de nos âmes nous avons nos réponses, nous avons les moyens de surmonter cet Everest. La recherche du bonheur est une utopie, car le fait d’être là maintenant, est déjà un miracle incroyable, ne désirons pas ce que nous n’aurons jamais, mais apprécions, ce que nous avons là, maintenant.

Encore un petit moment Mr le bourreau…

Une Isolette…

27 janvier 2014

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Vendredi,Le jour n’est qu’à son balbutiement, je me connecte au « monde », en allumant mon téléphone, un appel brise la quiétude du bord, l’écran affiche un 0088… synonyme de contact par une connexion satellite. Emmanuel Coindre, rameur d’océan m’appelle, l’Indien a bien voulu lui accorder une grâce, devant lui, l’île de la Réunion, cela fait 57 jours qu’il est parti de l’Australie, il devient le premier au monde à avoir ramé les trois océans. L’un de ses mécènes m’offre un billet d’avion pour l’archipel des Mascareignes, mon vol est prévu dans quelques heures. Je suis encore en Corse et il me sera pratiquement impossible de rejoindre l’aéroport de Roissy en temps voulu, mais ce qui penche dans la balance c’est que je me suis engagé à me rendre samedi soir à une soirée caritative à Porto-Vecchio. Une manière de récolter des fonds,  pour permettre aux enfants d’Isolette, hospitalisée sur le continent, de rejoindre régulièrement leur maman victime d’un très grave accident de la route… Ma sortie vélo, aux airs de Laponie méditerranéenne, me remettra de la décision de rester en Corse, la pluie, le vent, ont le pouvoir d’épousseter mes idées parfois floues. Samedi matin je prends la direction de mon camp, je vais poursuivre mes entraînements en pleine nature, me gaver d’ions négatifs, promis, juré, à 16h je rentre ! La journée se passe à merveille, l’âme d’enfant, là-bas, prend toute sa place, aucun Homme pour juger. Précis comme un valaisan, je rejoins mon véhicule à l’heure ; depuis quelques jours les orages ont largement inondés le massif montagneux. Le sol est gorgé d’eau et gras à souhait, les roues patinent, elles n’accrochent plus, tel une savonnette, elles creusent une belle tranchée ! Un peu surpris de cet imprévu, il m’en faut plus pour m’inquiéter, je sais que je ne dois compter que sur moi, la piste n’est que très rarement empruntée et il est improbable qu’en fin d’après-midi quelques 4X4 puissent roder ; mais je regorge de plan B C et D ! J’arrime un tire fort à un arbre qui pour pourra me sortir de cette tranchée boueuse et commence mon travail de gladiateur, je pompe énergiquement mais mon outil gadget, montre des signes de faiblesse. Le réa, aux à-coups de mon pompage, se déforme, je perds confiance en ma réussite en temps imparti. 18h, le soleil a disparu depuis un petit moment, je dois prendre une décision, si Véro n’a pas de mes nouvelles, elle s’inquiétera, mais ici pas de réseau ! Je bois une grosse gorgé d’eau me glisse une barre de céréale dans ma poche latérale tout en contrôlant la présence de mon briquet, de mon couteau et pars à la première maison susceptible de détenir un téléphone fixe, 5km de marche forcée, m’attendent ! Je sais que je ne dois pas courir mon moignon ne supporterait pas cet exercice, alors je m’invente une cadence aux pas très rapide, je souffle, me concentrant sur la piste qui s’obscurcit de plus en plus, je n’ai pas de frontale avec moi, puisque ce n’était qu’une petite journée « pépère » ! Des  bruits sourds me confirment que la forêt est infestée de sangliers mais je n’ai pas le temps de les taquiner, il faut avancer ! 37’ après, je frappe à la porte d’une vieille demeure en pierre de granit, nous nous connaissons depuis peu sans trop avoir approfondi nos états d’âmes, ici le coin est rude, les protocoles urbains ne sont pas tolérés. Dominique m’offre un verre d’eau que je refuse, je dois prévenir que je suis vivant, c’est tout, mais qu’à contre –cœur il y a peu de chance que je sois présent à la soirée. Mon hôte tente de trouver un gros 4X4 pour me décoller de mon piège de boue mais personne ne répond à l’appel, me résignant que ce soir je dormirai à la belle étoile. Le vieil homme ne me demande même pas si je veux rester chez lui, il a déjà compris avec qui il avait à faire. Dans son vieux fourgon rouillé entre fusils et cartouches il reprend courageusement la piste pour me ramener aux pieds du « chemin des Dames », au loin, sous une belle chênaie, mon véhicule est en mauvaise posture, la bataille fut rude, les tranchées, aux lueurs des étoiles, semblent encore plus imposantes. Connaissant la forêt par cœur, à tâtons je tente de rejoindre mon camp perdu, sans lumière je deviens un membre entier de la sylve, chaque pas est une victoire, la lune est absente, la lueur artificielle n’est que très peu tolérée. Un feu prend de sa superbe, le froid me pénètre, je suis peiné de cette issue, mais s’il en est ainsi c’est que c’était mon destin, un bol de soupe brulante et une poignée de riz seront le banquet de ce soir. En bas, là-bas, aux pays des Hommes, le paraître a disparu pour un soir et plusieurs centaines de personnes se sont réunis en solidarité pour la famille d’Isolette.  Enfouis dans le fond de mon duvet, je me promets qu’en contre parti, dés que les médecins lui donneront le feu vert, je la guiderai jusqu’au camp des solitudes. Si ses jambes ne marcheront pas encore il y aura d’autres solutions, si les médecins seront craintifs on passera au feu orange. Pendant que Manu traversait l’océan Indien en ramant, Isolette s’accrochait pour survivre, tout les deux, moi, vous peut-être ? savons à quel point le présent est un cadeau…

Pour toi Isolette: Les hommes, les Femmes sont des continents qui se transforment après un drame en une île déserte, après un long périple je suis devenu une presqu’ile.

Partir du bon pied en 2014!

4 janvier 2014

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La fin de l’année est la période la plus riche pour les échanges virtuels de vœux, on appelle cela la tradition.  Ce n’est pas les sociétés de téléphonie qui s’en plaindront, 1,4 milliard de SMS ont été envoyés donc facturés ! Après cette petite incartade j’ai pris le temps de surfer sur les réseaux sociaux du moment pour analyser les vœux échangés. Ouf, la santé et la paix font parti du top 5, mais encore beaucoup déguisent le bonheur en souhaitant à l’interlocuteur, argent, pouvoir et autres « trucs » du genre. Un vieux dicton, d’un sage très certainement en exil, disait qu’il ne faisait pas le bonheur. Un terrible exemple en cette fin d’année ; Mickael Schumacher l’un des sportif des plus célèbre et plus riche de la planète Sport est dans le coma sans pour autant que son compte bancaire bien fourni ne puisse l’aider à quoi que ce soit.                                                                                                                                                                                                    Ma Deuxième incartade… En prenant le temps de poser ma prothèse et de réfléchir un peu, je ne peux que vous souhaiter bien sur la santé, mais aussi la paix intérieur qui est la plus grande richesse au monde, aucun agent du fisc ou « Spaggiari » ne pourra vous la voler. L’amitié sincère est aussi une huile essentielle de notre si bref passage sur terre. Définir notre indispensable et apprendre à s’en passer devient une richesse extraordinaire, nous sommes sur la voie de la surconsommation qui met en cage les plus faibles, y réfléchir sera déjà le premier pas, même s’il est boiteux. Pourquoi ne pas profiter de ce que l’on a, au lieu de désirer ce que l’on n’aura jamais ? Donc en cette nouvelle année qui s’offre à nous je vous souhaite, la paix, la santé en laissant la porte ouverte à vos anges gardiens qui sont là pour vous procurer l’indispensable de la vie, la lumière. Que tous ceux qui sont dans la peine et la souffrance puissent voir le bout du tunnel, là-bas il y a la délivrance. La rage, la haine ne servent à rien, si la souffrance nous enlace c’est pour quelques cours du soir. Tant que les fortes têtes lui opposeront résistance, elle persistera pour les éduquer de grès ou de force. Pace e salute.

Carnet de bord automnal d’une journée ordinaire

25 novembre 2013

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4h15 : Pas de vent, la darse du petit port qui nous abrite semble un miroir, il faut que je retrouve le calme je ne suis pas seul ce matin, Véro planquée au fond du duvet connait l’insomniaque qui gigote à ses côtés. Je fais un effort, je tente l’immobilisme. L’ours n’hiberne pas il médite à son futur repas.

6H18 : La grasse mat ça me met en forme, la pénombre s’estompe, les étoiles scintillent encore un peu. La radio nous informe ; rien n’a changé. La France est au bord du gouffre, du moins c’est ce que ses habitants hurlent ; loin là-bas ils meurent de faim avec le sourire, les verts ont battu les rouges, les supporters se sont mis sur la gueule, l’hiver arrive, je me demande si les journalistes ne lisent pas tous les matins les mêmes dépêches. Couic les infos ! Des refrains Andins édulcorent l’aube, nous nous remémorons nos balades argentines.

8h07 : J’aide ma « Vrai » à sauter sur le quai, elle va rejoindre son école où une petite fille différente aura besoin de sa patience. Avant de partir je lui souffle mon dernier mot, elle le sait je suis un obsédé textuel ! Le torrent de la différence, est encastré entre deux berges, l’une de la souffrance, l’autre de l’espérance…

8h43 : J’enfourche ma monture, c’est parti pour 3heures tout doux. Je me sens bien, j’ai le poids de forme idéal et pas mal de kilomètres dans les pattes, je vais mouliner sans jouer à la brute. C’est beau et apaisant la Corse sans le monde, au fond de la vallée je suis acclamé, félicité, des « faiseurs de route » me reconnaissent, lundi dernier abrité dans leur camion, ils n’en croyaient pas leur yeux de voir un mec en vélo sous la grêle et les orages… C’est le moment de rentrer tout doux, tout doux. Au loin, un point jaune, un cycliste grimpe le col.- Non Frank, tu ne vas pas le chercher, mais l’autre petite voix me dit t’es pas cap ! Poste de combat, je me recale sur ma machine, fait le vide et pars à sa rescousse. A cette saison on se connait tous, lui ce n’est pas un tendre, va falloir jouer fin. Sans bruit je remonte dans sa roue pour reprendre un rythme plus souple. L’œil du tigre, je fonce, en doublant je le salue mais n’attend pas sa réponse je n’ai que 3 kilomètres à gérer, en haut du col les pendules seront mises à l’heure. 20 mètres derrière, juste derrière le cycliste têtu à cloche pied … Un refrain de chanson qui me plait bien…C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup…

12h45 : Ma salade accompagnée d’une galette de blé noir va me remplir en carburant. Chut j’écoute le jeu des « Mille Euros » sur France Inter, Banco, banco !!! Après c’est la sieste qui est une sorte de prière à bord du Cabochard, les mascottes le savent pas de raffut pendant ce moment de grâce.

13h58 : Le grand ciel bleu m’inspire un moment de folie : Et si on larguait les amarres pour un court instant. Ni une ni deux, nous voilà voguant vers l’horizon, personne et encore personne. Vive l’hiver, la longue houle nous berce, mon petit bateau se remémore son long voyage méditerranéen. Que le temps passe vite. Le détroit de Gibraltar, l’Atlantique espagnole, l’Afrique du nord, la mer Egée, l’Asie mineur… On en a croisé des sourires là-bas. Une amarre qui cède c’est un peu de liberté gagnée.

16h13 : La dernière aussière est frappée, le vent tourne violemment, l’orage de grêle explose, nous sommes déjà en place à quai, le Cabochard semble une fois de plus faire un pied de nez au caprice de la météo. Un immense arc en ciel, nous prend en otage, Jo Zef le sait au pied de ce pont de couleur une marmite en or repose. Mais nous n’en avons pas besoin, la vie à elle seule, est un trésor.

16h54 : C’est l’heure du « quatre heure » les mascottes ne le rateraient pour rien au monde. Un bon bol de lait d’amande fumant avec une rasade d’un mélange d’orge de seigle et chicorée avec deux canistrellis. Le vent se déchaine, la pluie redouble de force, on est bien au creux de la cabane en bois qui flotte.

17h19 : J’ouvre un paquet, ma commande est arrivée, je me réjouis, ce soir je vais me lancer dans la lecture du livre de Jean-Pierre Ameisen Sur les épaules de Darwin.

 

18h04 : Je découpe un gros morceau de courge qui rejoindra ma veille cocotte en fonte nous gratifiant d’une bonne soupe d’antan. Le froid semble s’installer, je ressors la paire de chaussette en laine tricotée par mon arrière grand-mère Alice, un dernier lien avec une famille effilochée. Pendant ma traversée du Groenland, ces chaussettes étaient une sorte de gri-gri. Les histoires de famille, faisons comme les oiseaux asseyons nous sur le nid.

 

18h28 : Mes courriels attendent patiemment une réponse alors je m’active, trouve les bons mots, tout doux, tout doux la vie de secrétaire.

19h30 : la soupe est prête, l’éternelle tranche de jambon avec la compote maison et le bon yaourt au soja.  France musique me forment les oreilles moi le rustico-sauvage, comme quoi tout est possible. Les mascottes réclament des « trucs » sucrés mais la vie à bord doit être saine, alors c’est un grand Non !

20h00 : J’appelle ma compagne, elle me racontera sa journée, la petite « différente » qu’elle soutien lui a délivré quelques trucs et astuces que les « normaux » n’ont pas encore saisis. Et si la différence était une force.

 

20h15 : Le refrain du soir à la radio VHF ; Sécurité, securité, sécurité ; ici le Cross Med en Corse qui va diffuser sur le canal 79 un avis de coup de vent fort pour la zone Corse …Il n’a y pas de mauvais temps il n’y a que de mauvais marin

 

20h45 : Je déplie ma bannette et sors mes trois épaisses couvertures, cale à porté de prothèse les mascottes, puis m’envole dans une lecture initiatique ; Sur les épaules de Darwin.

21h54 : Bonne nuit les petits…

Ce sont les successions de journées ordinaires qui rendent nos vies extraordinaires.

Gérer ses émotions…

18 novembre 2013

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L’émotion nous prend en otage, à nous de nous en libérer sans jamais se faire reprendre. Une théorie que j’aime appliquer. En quelques mots je vais essayer de vous dévoiler ma vision le plus froidement possible sans émotion.                                                                                                                                                         Elle est une information qui subitement bouleverse notre quotidien, nous en sommes tous les victimes, mais il y a plusieurs catégories, la positive et la négative, les deux d’ailleurs doivent être traitées avec le même égard. Rudyard Kipling dans son très beau poème, Tu seras un homme mon fils, le démontre de très belle manière.

…Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre…

Nous somme bombardés d’informations au quotidien, nous sommes saturés, on ne sait plus que faire. Dans une partie du cerveau se trouve un complexe amygdalien qui va décoder les infos arrivantes, ces noyaux, vont suivant les cas, engendrer des réactions de peurs, d’angoisse… En cas de détérioration de ces amygdales les sujets ne développent pas de méfiance à l’égard de visages non familiers, jugés non fréquentables et indignes de confiance. Une lésion au niveau des amygdales entraine une incapacité d’exprimer ses émotions. S’il y a un serpent devant lui, le patient lésé dira : « je suis censé avoir peur mais je n’ai pas vraiment peur » et il n’aura aucune manifestation somatique de peur.

Ça c’est la partie théorique que je suis en train de potasser, mais c’est la pratique que j’applique au quotidien que j’aimerai vous transmettre. Comme un enseignement scolaire, sportif, artistique et autre nous pouvons apprivoiser et assouplir nos émotions. Une blessure nous met en rage, mais si dans l’instant où cette information arrive nous la décortiquons en lui donnant moins d’importance la colère disparaitra. Si l’on vous a agressé c’est que la personne en face a été blessée, à vous de contourner son énergie négative sans rentrer dans son jeu. Si vous lui répondez par un autre schéma que sa violence cela le bouleversera et s’en suivra autre chose que le conflit. Un torrent contourne toujours une roche en plein milieu de son lit, c’est bon d’être un torrent. L’émotion amoureuse est aussi source de trouble, la personne amoureuse ne dort plus, ne mange plus, elle ne pense plus qu’à son amant, qui lui peut-être sera sur une autre fréquence et la sensation d’injustice sera un abime de douleur. Personne n’appartient à personne ! L’émotion est nécessaire pour nous avertir mais à nous de savoir la canaliser sans lui donner une importance qui n’a pas sa place dans notre quotidien. Aimer ne veut pas dire être esclave, ne pas apprécier un geste d’une tierce personne ne veut pas dire la détester… De ma propre expérience je n’en retiens qu’une seule chose évidente, toutes les émotions que nous subissons dans notre vie sont des explications pour nous guider. Malheurs, bonheurs, ils sont toujours de paires, à nous de les inviter dans notre « Moi » mais ils ne doivent pas prendre toute la place. Un mot violent va affoler vos noyaux amygdaliens à nous de filtrer l’information pour ne pas se laisser submerger. Un apprentissage de respiration sera un premier pas, réduire l’information, nous sommes bombardés de mauvaises nouvelles rarement indispensables, sera le deuxième pas. Le sport et une bonne hygiène de vie rendent notre quotidien facile à nous de rajouter une manière d’accueillir les bonnes et mauvaises émotions sur le même pied !

Bixente Lizarazu est en train de cogiter pour une soirée débat sur ce sujet, vos avis nous intéressent, ils seront précieux.

A pluche !

 

Les clés de la réussite…

22 octobre 2013
Aprés 116 jours de solitude, le partage...

Après 116 jours de solitude, le partage...

Hier soir passait sur Fr3 Corse Viastella le film Arcticorsica carnet de voyage d’un homme libre et comme après chaque diffusion sur mes aventures les messages affluent avec beaucoup de question sur mon bout en moins et mes préparations. Il est difficile de répondre globalement mais la seule chose certaine est que quand on le désire au plus profond de son âme les barrières tombent les unes après les autres. Un détail qui a une importance énorme est que mon amputation est arrivée il y a plus de trente ans et que mon quotidien est une remise en question permanente. Mon espace de vie étant limité à un petit 6m2 flottant je ne peux me permettre de m’encombrer de superflus, ce qui doit très certainement influencer ma manière d’être. La finalité est un film pour le grand public mais pour chacune de mes aventures il m’aura fallu pas moins de 18 mois de préparation. Je ne laisse rien  au hasard, entrainements physiques poussés à l’extrême, bricolage des mes moyens de locomotions dans les moindres détails, choix des mécènes, médiatisation, visualisation du projet, anticipation et surtout la prothèse.  Patrick Bagnus que j’aime définir comme mon « guibologue » est un joaillier, il connait mes besoin et ne surenchérit pas mes demandes avec du matériel trop technique et trop fragile. L’emboiture est la base de la réussite, le pied est une lame en carbone de marche classique qui saura résister à un certain manque de soin dans les situations qui sont mon quotidien pendant mes raids. A partir de là c’est moi qui adapte les moindre détails de  ma prothèse, il me faut environ trois mois pour être certain que ce sera Elle qui sera ma compagne de route. Pour ceux qui me suivent depuis longtemps je crois que je n’ai plus à revenir sur mon erreur de chien fou quand j’ai traversé à pied le Groenland. Une prothèse toute neuve sans aucun essai m’aura valu de transformer cette épopée en un vrai chemin de croix version handi ! Pendant mes entrainements je n’hésite pas à donner un léger coup de lime électrique sur une zone où l’emboiture m’échauffe et vis et versa je possède toujours un bout de cuir de 3mm qui saura donner un peu plus d’épaisseur si je m’enfonce trop dedans. Comme pour une course automobile où les moteurs sont bichonnés au micron je suis attentif façon « intégriste » à cette préparation. Bien se connaître est très important, je sais quand je vais à la blessure et n’hésite pas à tout stopper pour trouver la solution, il vaut mieux un bref arrêt pour bricoler sa « guibole » et reprendre du volume au moignon qu’une obstination et une blessure qui pourrait foutre le projet en l’air. Pour être concis sur ce sujet il y a aussi un facteur majeur que trop de sportifs valides et handis laisse de coté ; les quatre clés à gérer sans concession. Les gestes, les pensées, la nourriture et le « bruit ». J’ai quelques milliers de kilomètres dans mon sillage et ces quatre facteurs peuvent devenir parasites s’ils ne sont pas strictement contrôlés. En deux mots mes techniques :

Pratiquer à outrance les outils que vous utiliserez, savoir les yeux bandés démonter votre kayak, vélo, prothèse, avoir les sacs étanches toujours rangés à l’identique, savoir utiliser le plus purement son corps sans perdre de l’énergie dans des gestes inutiles… Cela évitera à la longue de rogner sur ses heures de récupération.

Etre bien dans sa tête, s’entourer d’une super équipe qui malgré la distance saura pendant vos efforts en solitaire être votre épaule, éviter de partir sans avoir bouclé les budgets, éviter les infos de l’extérieur qui pourraient vous déstabiliser, se mettre dans une bulle pour ne concentrer ses pensées que sur l’objectif à atteindre.

La nourriture est un carburant essentiel, consultez un diététicien du sport spécialiste de votre discipline que vous allez pratiquer et adaptez vos plaisirs sur ces plans. Un kilo de graisse perdu c’est 70 watts en plus pour vous mais un kilo de muscle en moins cela peut vite devenir catastrophique. Le plaisir n’est pas dans le palais mais dans  l’effort quotidien.

Le bruit est la cause de bien des maux, la musique pour moi qui l’adore en temps de repos m’est insupportable dans l’effort, les marches silencieuses sont les seuls moyens de lire son corps et de comprendre l’environnement, les blablas déconcentrent et font perdre le fil de l’épreuve.

La discipline est une compagne de vie qui mène vers la victoire, une fois la ligne d’arrivée passée la récompense est exceptionnelle, aucun film, aucun récit ne peut transmettre ce qui se passe dans ma tête à chaque fois. J’espère que j’ai répondu à quelques unes de vos questions. Bien-sur profiter de ce billet pour apporter votre pierre à l’édifice.

L’effort librement consenti rend libre

Louis Nucera

Mystére polaire par Polar Mister alias Niko Dubreuil…

27 mai 2013

Le monde est divisé en deux, ceux qui se prennent au sérieux sans faire les choses sérieusement et ceux qui ne se prennent pas au sérieux en faisant les choses le plus sérieusement possible ; je suis du deuxième groupe ! Donc plutôt que me mettre à vociférer contre ceux qui nous pompent une énergie débordante par leur manque de sérieux je suis et je reste positif en m’esquivant dans mon camp retranché. Ici tout est excuse à jouer, la vie est jeu alors pourquoi louperais-je une partie. C’est Grand Corps Malade qui dit : la vie c’est gratuit alors je me ressers. Mon activité est très sérieuse cet après-midi de fin de semaine, elle est consacrée à la pose d’un mat de pavillon pour y arborer quelques bannières de régions du monde qui m’ont enchanté. Un petit aulne sera le martyr du jour, je l’écorce, sans jeu de mot et lui fixe une poulie récupérée sur quelques épaves de voilier des années passées qui ont décidé de mourir sur des récifs affleurant des Bouches de Bonifacio. Droit comme un I il est en place au flanc du tipi, les trois flammes sont hissées, la première est celle du Groenland, la deuxième de l’état du Yukon et enfin la troisième de la Laponie. Assis sur un caillou je contemple mon bivouac « five stars ». Ces trois fanions me ramène sur mes anciennes pérégrinations polaires, c’est vrai qu’il faut être « fada »  d’avoir enduré ces périples. Si je devais les réduire en quelques brefs avatars je dirais du Groenland : Boîte souffre et rêve ! Le Yukon : La solitude c’est quand on est seul, seul, seul et enfin la Laponie : Le Grand Nord sans les dangers !

Le feu crépite car ce printemps garde des allures d’hiver et je sais que je dois être un des rares à m’en réjouir. Assis tout près du feu, je rêvasse, mais mon « pif » animal me demande d’écouter d’une oreille attentive le bulletin météo marine de France Inter. Marine ; mais l’unijambiste est en montagne ! Ok mais n’oubliez pas que la Corse est une île ! Waouh, le gros coup de vent approche accompagné de violents orages ; 160km/ h annoncé, ça va être trois jours de pur bonheur !!! Après la bonne nouvelle le « speakeur » propose une rencontre radio avec un français qui vit au Groenland !!! Ce n’est pas vrai Nicolas Dubreuil à côté de moi au coin du feu, il est en campagne de promo pour son dernier ouvrage Mystère Polaire écrit par Polar Mister !  Encore plus fort, il raconte entre autre notre découverte de la base abandonnée américaine DYE, je suis attentif, je bois ces paroles, les souvenirs reviennent… Ouf il n’a pas dévoilé où j’avais planqué mon butin de visserie inox, ma boiterie sournoise me punissait en m’interdisant tout poids supplémentaire dans mon traineaux. Ne vous inquiétez pas je les ai bien cachés on ne sait jamais si quelques lutins des glaces auraient la sournoise idée de me les piquer ! Il est temps de rejoindre le tipi, je m’enfouis dans mon duvet, 7°, un immense bonheur m’envahit, c’est vrai qu’elle est belle la vie…

Vu que la mode quand on arrive dans une maison c’est qu’on vous la fasse visiter, de gré ou de force, il m’est venu l’envie moi aussi de vous faire une visite guidée par les mascottes.

Tout y est au premier plan: faut attendre que ça pousse; sur le mur en pierres séches les loustiques, le mat de pavillon et en enfin la tente lapone...

Tout y est au premier plan: faut attendre que ça pousse; sur le mur en pierres séches les loustiques, le mat de pavillon et en enfin la tente lapone...

Un minimum de carburant pour cuire les crêpes!

Un minimum de carburant pour cuire les crêpes!

Le coin cuisine. Cékankonmange?

Le coin cuisine. Cékankonmange?

Corvé de vaisselle les mascottes!

Corvée de vaisselle les mascottes!

Escaliers menant à la salle de bain!

Escaliers menant à la salle de bain!

Le jacuzi, pour l'eau chaude voir le plombier du coin!

Le jacuzzi, pour l'eau chaude voir le plombier du coin!

Un bon fauteuil moelleux pour prendre la douche, veuillez verifier de bien fermer le robinet aprés usage!

Un bon fauteuil moelleux pour prendre la douche, veuillez vérifier de bien fermer le robinet aprés usage!

Cha ché pa drole... Help!

Cha ché pa drole... Help!

Le sherpa des mascottes!!!

Le sherpa des mascottes!!!

Carnet de voyage d’un homme libre…

25 mars 2013

A chaque signature on me demande à quand le prochain!!! Je vais rester le pied sur terre et aurais envie de vous répondre: pour l’instant ce ne sont que des écrits, rien de concret avec le protocole d’édition. Donc entre vous et moi un petit extrait de ce que pourrait être le prochain livre… Bien sur vos critiques sont les bienvenues…

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Invité sur terre :

Au fond, c’est ça la solitude s’envelopper dans le cocon de son âme, se faire chrysalide et attendre la métamorphose, car elle arrive toujours.

August Strindberg

Le baromètre qui chute et rien qui ne se passe, ce n’est pas normal ! Je marmonnais ça dans ma parka depuis quelques jours mais cela me semblait louche. Ouf, me voilà rassuré, le coup de vent est bien arrivé. De grosses rafales et une forte pluie m’ont fait prendre la sage décision de ne pas m’engager en mer ce matin. Découvrir ses limites, d’accord, les dépasser jamais. Emmitouflé dans mon duvet, j’apprécie la pluie qui tapote la toile, je mets la radio Mix Megapol, une sorte de Nostalgie Suède avec une touche d’Energie, mais Frankie goes to hollywood ou les Queens ne valent pas la mélodie de la tourmente qui m’enveloppe, alors je coupe. La différence entre la musique et le bruit, l’émotion qu’elle nous offre… Seul sur un îlot de 100X400 mts je suis devenu Robinson. Mais où est mon vendredi se demande Jo Zef ? Le temps prend une autre forme, une alchimie interne. Aucune information du monde qui s’agite ne peut m’ébranler, couper des hommes virtuels et non vertueux, je suis simplement, un petit « moi ». Ces moments sont des  privilèges immenses, ce n’est pas l’arrivée qui compte mais le chemin qui y mène et sur ma route ces arrêts tempête me ressourcent, me font cogiter. Il y a eu le minéral, le végétal, l’animal et enfin l’homme. Ce dernier et j’en fais parti, s’est parasité de millions d’indispensables, nous en sommes les esclaves. Le monde qui ne sait plus que conjuguer au futur a avalé, englouti le présent, le vide fait peur. Pourtant une bouteille pleine ne pourra jamais ramener l’eau de la source qui jaillit là haut sur la montagne. Le vent fait plier mon bivouac, mais je suis serein, heureux de pouvoir être cet habitant improbable du caillou si isolé. Ce voyage comme les autres est une initiation, un apprentissage infini, nous naissons pour mourir, mais ce laps de temps passé comme un éclair sur terre, pourquoi ???  J’aime ces colloques, j’en suis l’orateur avec comme seul public un moi attentif. Je décortique mes acquis (éducation, religion, niveau social, expérience…) La remise en question rend souvent furieux les hommes ; pourtant sans ce travail, l’âme s’éteint, le matériel ne prend plus le dessus, le pouvoir se retrouve amputé, on a jamais vu un naufragé se nourrir d’une une malle de dollars. Le conflit mène à la ruine, le dialogue à l’épanouissement. Alors je converse, je m’étale, je me scanne. Les zones d’ombres j’y rentre de plain-pied, je deviens l’explorateur des zones « inexplored » de mon intime vie. Comme tout en chacun j’ai mes fardeaux, la jambe en moins peut-être mais des amputations plus sévères, plus pervers, celles qui ne sont pas appareillables. Ces moments d’isolements me font apprécier à leur juste valeur les pourquoi et comment. Philosophe du caillou perdu, les plus grands penseurs n’étaient ils pas des écorchés vifs au passé si rude. Je me suis lancé dans des lectures redoutables,  bonhomme aux réflexions qui bouleversent et qui rasent le bon savoir. Mon analyse, moi qui ne suis ni philosophe et encore moins intellectuel : nous vivons dans un miroir, l’éviter est malsain au possible mais à l’improviste le reflet nous arrivera en pleine gueule, on ne peut fuir tout une vie, on ne peut se mentir sans se flétrir. La pluie continue de chantonner, les sternes de pêcher, le vent de virevolter, demain je reprendrai mon voyage, si et seulement si les Dieux du vent, des mers et des nomades le voudront bien… Je ne suis qu’un invité sur terre ..//..

Etre nomade c'est avoir la planéte comme chez soi...

Etre nomade c'est avoir la planète comme chez soi...

Quiétude de la solitude...

Quiétude de la solitude...

Et si c'était un de mes anges gardiens qui me rendait visite?

Et si c'était un de mes anges gardiens qui me rendait visite?

Bien sur un chapitre leur sera consacré... Il était une fois...

Bien sur un chapitre leur sera consacré... Il était une fois...

Le bout des prénoms…

20 février 2013
Un sujet largement inspiré par les mascottes!

Un sujet largement inspiré par les mascottes!

Maniaque des mots, aidé des mascottes, je me suis énormément amusé à donner un sens à chaque lettre terminant un prénom… Vous allez vous y reconnaitre surement ?

A : Norra, Zaïa : Femmes fatales, avec elles ont fini toujours par un grand A (Ah).

B : Bob, Jacob : Les marins devraient les sanctifier, En B (Baie)  on s’y réfugie.

C : Eric, Fréderic : C’était, ce sera : Non ! Seul le présent. C (C’est), un point c’est tout.

D : Bernard, Alfred : Méfiez vous, ce sont des joueurs, ils vous amèneront aux jeux de D (Dés).

E : Véronique, Marie : Très sociales, elles ne peuvent pas vivre sans E (Eux).

F : Adolf, Cliff : Ne vous en approchez pas vous allez vous bruler, c’est le F (Feux).

G : Greg, Maëlig : Sure de lui il sait que cela fini toujours par G (J’ai).

H : Elisabeth, Edith : Baba cool, à leur contact vous serez stupéfiants, histoire d’H (Hasch).

I : Antoni, Alexi : Strict sans concession, droit comme un I.

J : Arij, Taj : Prénom mortel,  ici-J (Gît).

K : Anouk, Frank : Un peu rebelle ce sont des K (cas)

L : Armel, Gaël : Tentez la chute libre vous aurez toujours une L (Aile).

M : William, Adam : Pour être les premiers ils mettent l’essentiel toujours en dernier: M (Aime)

N : Alain, Perrin : Ils peuvent être violent la N (Haine) en final.

O : Bruno, Jo : A l’aise comme un poisson dans l’O (eau).

P : Loup, Philipp : Pacifiste certainement avec eux cela fini toujours par P (Paix)

Q : Tariq : Etrange aucun prénom féminin en Q (Cul) serait-ce un signe ?

R : Eleanor, Fleur : Ils sont insaisissables, léger comme l’R (Air).

S : Agnés, Anaïs : Difficile pour eux de prendre de bonnes résolutions, S (est-ce) bien raisonnable ?

T : Magrit, Magaret : Assez british quand même, cela fini par un (Thé).

U : Lilou, Marylou : Ils repassent en boucle leur histoire, j’ai U (Eu).

V : Gustav, Olav : D’origine marseillaise peut-être ; V (Vé) !

W : Andrew, Drew : Des jumeaux marseillais !!!

X : Alex, Alix : Je ne vois pas de X à Rocco énigmes des prénoms !

Y : Audrey, Cathy : C’est la crise du i grec !

Z : Liz, Roz : Allez les filles on se réveille fini les ZZZZZ !