Frère de sport…

19 septembre 2015
Au mois de juin pendant le repérage

Au mois de juin pendant le repérage

Depuis le temps qu’il avait ça en tête, son souhait se réalise. Un « Frère de sport » sera tourné dés lundi. Depuis des années Bixente me parlait d’un documentaire qui mettrait en valeur un sport au travers d’une personne emblématique pour le représenter. Avec beaucoup de joie, d’émotion et de surprise, j’ai été choisi pour narrer un bout de vie de plongeur un peu Cabochard. Je me demande par moment si je n’ai pas appris à plonger bien avant d’avoir su marcher. Dans mon sillage des milliards de bulles, des milliers de plongées, des centaines de personnes initiées, des dizaines d’épaves découvertes et une seule plus belle plongée : celle que je n’ai pas encore faite ! Ce film de 52’ sera en deux volets : Méditerranée et Polynésie. En fond d’écran  les Lavezzi de cette première « mi-temps ». Suivant les caprices de l’ouest nous dégringolerons sur une épave que personne ne connaît, une sorte de cimetière sous-marin qu’une mine a mis en enfer. Nous frôlerons aussi l’empire romain à la recherche de quelques amphores enfouies tout en respectant les protocoles archéologiques. Les mérous et dentis sont en ce moment au casting de figurant, ceux de « mérouville » sont indésirables, l’authenticité sera le fil rouge du reportage. A terre, avec un peu de pudeur je vous offrirai, sans tout dévoiler, mes coins secrets des Bouches de Bonifacio. Là où je me suis reconstruit, là où j’ai attendu l’hiver, qui rend enfin le lieu comme « mon » sanctuaire mystique. Des personnages croiseront mon regard, bien sur mon vieux Gunther, depuis 12 ans il m’épaule dans les semaines Bout de vie. L’équipage du canot de sauvetage de Bonifacio nous rendra visite puisque pendant de longues années je me suis mis au service des « égarés » des Bouches. Pascal le corailleur nous expliquera l’ivresse du corail rouge, Karin ma douce compagne mettra des mots sur ses 35 ans à la tête d’une école de plongée en Corse du sud, le féminin n’a pas toujours était bien perçu dans le milieu macho sous-marin. Et bien sur d’autres personnages seront les invités surprises. On vous amènera à bord du Cabochard, un vieil ami de baroude, bien que je ne sois pas certain qu’il puisse tout raconter, il recèle de grand secret ! Mais le film sera surtout conjugué au présent donc nous passerons par ma nouvelle habitation, une cabane lapone qui est le lien avec le grand Nord et bien sur une nuit  inévitable au camp des solitudes qui a beaucoup ému la dernière fois mon « Frère de sport ».  Cette première partie sera un mélange de plongées dites « profondes » et de confidences intenses. La plongée n’est pas un sport c’est une discipline avec beaucoup de spécificités. Les métiers de moniteurs et de scaphandriers sont absolument opposés, l’un propose le rêve, l’autre défi les lois physiques. J’ai la chance de passer régulièrement de l’un à l’autre. Cette première partie sera forte en émotion, nous allons tout faire pour mettre en valeur cette passion qu’est la plongée. Puis s’en suivra la Polynésie mais ça je vous en parlerai la prochaine fois. Sortie du documentaire courant novembre sur Equipe 21 puis sur TF1.

Un grand merci à la société Aqualung qui nous a équipé de la cagoule aux palmes.

PS : Oups, j’oubliais : Jo Zef la mascotte est prévue au casting ; ouf !

Ca fait un peu petit couple!

Ça fait petit couple, non?

Le Cabochard n'est pas oublié.

Le Cabochard n'est pas oublié.

la discipline de préparation

la discipline de préparation

Le camp des solitudes

12 novembre 2013
Un lutin très "troll" garde le camps des solitudes.

Un lutin très "troll" garde le camps des solitudes.

La tempête est annoncée sur la Corse, je vérifie pour la énième fois les amarres de mon Cabochard et prends la route en terre qui mène à mon Monde. Véro est loin là-bas aux pays des gens qui courent, sa formation l’a prise en otage, mais elle en reviendra riche d’enseignement. Les mascottes sont prêtes, le sac étanche rempli de victuailles, il ne reste plus qu’à ne pas se tromper de chemin. A chaque arrivée au tipi, je ne sais pas ce qu’il se passe mais une plénitude m’enveloppe, me transcende, une sensation d’avoir déjà vécu ici à une autre époque. Tout est en place, mes grigris planqués dans les arbres ont l’air d’être joyeux de me revoir, ici c’est « ma » forêt enchantée. Le premier boulot est l’allumage du feu, puis d’aérer ma tente, le ciel est déjà très chargé et un silence lourd laisse présager un bon coup de balai. Il me faut toujours quelques heures pour décrocher « d’en bas », ici pas de connexion virtuel que du réel, je pars me laver au torrent qui a encore perdu un ou deux degrés, le feu sera là pour me réchauffer. En ai-je besoin ? La vie est chaleur et je ne me gène pas pour la vivre ! Mon riz se prépare, les lampes tempêtes ont reçu leur ration d’essence blanche, la nuit peut s’inviter à notre table. J’amène toujours des lectures surprenantes pour le cancre que les savants professeurs voyaient en moi, je note, je stabilote et tombe nez à nez avec cet extrait de poème de Mikhaïl Lermontov : Nous faisons partie de ces rebelles qui désirent la tempête, comme pour y chercher la paix et qui pensent que la vérité ne se trouve que dans une recherche sans fin. Le feu crépite, je garnis mon crâne d’un bonnet, c’est étrange il n’est pas rouge, ni jaune, la température chute brutalement, puis soudain des flashes crépitent, un missile s’abat sur la vallée, la tempête s’annonce bruyamment. Je ferme les sacs étanches et confine les mascottes dans le duvet de ma « Vrai » qui ce soir me manquera terriblement. Le vent caresse la canopée, il l’a pénètre et vient me saluer, cela faisait un moment que l’on ne c’était pas affronté. Je souris car je sais que cette nuit sera teintée de blanc, la pluie s’abat d’une force titanesque, la grêle en profite pour ce joindre à ce festival automnale, ensemble elles veulent m’étreindre. Que cela ne tienne, je capèle mon ciré et pars en randonnée nocturne, la frontale serait une sorte de violation au règle du jeu, demandez aux anciens stagiaires, la marche en nuit noire les a agréablement surpris. Le sentier est lumineux, les pénombres me guident, par moment un éclair rend la forêt blanche étincelante, à son couvert je ne risque rien, du moins  je le pense. Mais ils sont là, ils rodent, une armée des ténèbres vient à ma rencontre. Je me mets à gamberger au lieu de gambader, soudain devant moi des hommes en armures sur des étalons majestueux brisent ma quiétude. Mon imagination, me joue un sale tour, je suis seul et ce n’est rien que de l’irrationnel. La peur m’envahit ; c’est ça ;  une lame m’a transpercé, je me défends mais rien n’y fait ils sont trop nombreux, la foudre s’abat à quelques encablures, ils battent en retraite… Je me relève, mais rien au tour de moi, pas la moindre marre de sang, je n’ai fait que trébucher sur une racine de bruyère morte et mes propres fantômes. A petits pas je rejoins mon abri de toile, je suis surpris de voir Jo Zef se servant de la poêle à crêpe comme bouclier, il hurle : Vade retro satanas, personne n’enlèvera ma princesse.- Et du calme la mascotte ce n’est que moi ! Je me demande si les chevaliers des ténèbres sont issus de mon imagination ! Dans l’abside de la tente j’abandonne mes habits trempés et me glisse dans mon duvet pour reprendre un peu mes esprits, je cogite, je ris, c’est vrai, elle est fantastique la vie…

Un autre gardien des lieux, savament scuplté par un ancien stagiaire Bout de vie...

Un autre gardien des lieux, savamment sculpté par un ancien stagiaire Bout de vie...

Passe muraille made in Corsica!

Passe muraille made in Corsica!

Messagers de Valincap: St Florent-Calvi

17 septembre 2013
Un ciel matinal qui laisse présager un méchant coup de vent.

Un ciel matinal qui laisse présager un méchant coup de vent.

En mode touriste!

En mode touriste!

An nord les plages du desert des Agriates, balayées par un violent vent d'ouest.

An nord les plages du désert des Agriates, balayées par un violent vent d'ouest.

Patrick notre chauffeur sécurité tentant le lit au carré, la mascotte a des doutes!

Patrick notre chauffeur sécurité tentant le lit au carré, la mascotte a des doutes!

Le ciel laisse présager le pire pour les heures à venir, les rafales de vent n’ont cessé de balayer la région toute la nuit, un avis de fort coup de vent est annoncé. Nous nous préparons comme si de rien n’était, mais dans mon for intérieur je sais d’avance que nous n’irons pas au bout de notre étape. Soudain le ciel se couvre, l’hôtel qui nous abrite est envahi par une épaisse fumée, à quelques encablures de notre terrasse un immense feu de maquis s’est embrasé. En peu de temps les pompiers au sol se mobilisent pour maitriser sa direction, quatre avions de lutte anti-incendie arrivent en renfort, la route que nous devons emprunter est fermée par les gendarmes. A 9 heures nous levons le camp mais le vent a pris encore plus de force, la radio nous annonce des rafales à 140km/h ! La nationale, qui devait nous faire traverser le désert des Agriates, est interdite au public, nous devons changer notre itinéraire. Un peu à l’abri du Libbecciu nous prenons la direction du village de Murato, certains virages sont très exposés et nous sommes toujours à la limite de la chute. Un fort dénivelé nous barre la route, le pourcentage plus les bourrasques transforment cette étape en expédition polaire périlleuse. Au bout d’une heure nous atteignons le col, par maladresse je bifurque sans préavis, ce qui vaudra à Jérôme de pratiquer une roue avant digne d’un numéro de cirque. La longue descente sur la côte orientale est des plus stressantes, il est impossible d’anticiper les coups de boutoir d’Eole et assis sur les freins nous craignons le pire. Après 20kilomètres de folie, la décision est prise, la journée vélo s’arrêtera là, Le vent est si puissant que nous ne sommes pas de trop à trois pour charger les vélos, Jérôme était en grande forme quand à moi je sens que les automatismes doucement reviennent. Patrick notre chauffeur, assisté de la mascotte nous conduit avec prudence vers Calvi, en sortie de virage le fourgon semble s’aplatir par les rafales. Nous sommes heureux de cette sage résolution, en mode touriste nous faisons un break à l’île Rousse où en fin d’après-midi j’animerai une conférence. Après un pique-nique ventilé nous récupérons notre appartement où nous nous adonnons à la confection du lit au carré, notez que Patrick n’est pas très « carré » en cette matière !!!

Demain nous reprendrons la route entre Calvi et Porto par les splendides Calanques de Piana.

A pluche !

Mystére polaire par Polar Mister alias Niko Dubreuil…

27 mai 2013

Le monde est divisé en deux, ceux qui se prennent au sérieux sans faire les choses sérieusement et ceux qui ne se prennent pas au sérieux en faisant les choses le plus sérieusement possible ; je suis du deuxième groupe ! Donc plutôt que me mettre à vociférer contre ceux qui nous pompent une énergie débordante par leur manque de sérieux je suis et je reste positif en m’esquivant dans mon camp retranché. Ici tout est excuse à jouer, la vie est jeu alors pourquoi louperais-je une partie. C’est Grand Corps Malade qui dit : la vie c’est gratuit alors je me ressers. Mon activité est très sérieuse cet après-midi de fin de semaine, elle est consacrée à la pose d’un mat de pavillon pour y arborer quelques bannières de régions du monde qui m’ont enchanté. Un petit aulne sera le martyr du jour, je l’écorce, sans jeu de mot et lui fixe une poulie récupérée sur quelques épaves de voilier des années passées qui ont décidé de mourir sur des récifs affleurant des Bouches de Bonifacio. Droit comme un I il est en place au flanc du tipi, les trois flammes sont hissées, la première est celle du Groenland, la deuxième de l’état du Yukon et enfin la troisième de la Laponie. Assis sur un caillou je contemple mon bivouac « five stars ». Ces trois fanions me ramène sur mes anciennes pérégrinations polaires, c’est vrai qu’il faut être « fada »  d’avoir enduré ces périples. Si je devais les réduire en quelques brefs avatars je dirais du Groenland : Boîte souffre et rêve ! Le Yukon : La solitude c’est quand on est seul, seul, seul et enfin la Laponie : Le Grand Nord sans les dangers !

Le feu crépite car ce printemps garde des allures d’hiver et je sais que je dois être un des rares à m’en réjouir. Assis tout près du feu, je rêvasse, mais mon « pif » animal me demande d’écouter d’une oreille attentive le bulletin météo marine de France Inter. Marine ; mais l’unijambiste est en montagne ! Ok mais n’oubliez pas que la Corse est une île ! Waouh, le gros coup de vent approche accompagné de violents orages ; 160km/ h annoncé, ça va être trois jours de pur bonheur !!! Après la bonne nouvelle le « speakeur » propose une rencontre radio avec un français qui vit au Groenland !!! Ce n’est pas vrai Nicolas Dubreuil à côté de moi au coin du feu, il est en campagne de promo pour son dernier ouvrage Mystère Polaire écrit par Polar Mister !  Encore plus fort, il raconte entre autre notre découverte de la base abandonnée américaine DYE, je suis attentif, je bois ces paroles, les souvenirs reviennent… Ouf il n’a pas dévoilé où j’avais planqué mon butin de visserie inox, ma boiterie sournoise me punissait en m’interdisant tout poids supplémentaire dans mon traineaux. Ne vous inquiétez pas je les ai bien cachés on ne sait jamais si quelques lutins des glaces auraient la sournoise idée de me les piquer ! Il est temps de rejoindre le tipi, je m’enfouis dans mon duvet, 7°, un immense bonheur m’envahit, c’est vrai qu’elle est belle la vie…

Vu que la mode quand on arrive dans une maison c’est qu’on vous la fasse visiter, de gré ou de force, il m’est venu l’envie moi aussi de vous faire une visite guidée par les mascottes.

Tout y est au premier plan: faut attendre que ça pousse; sur le mur en pierres séches les loustiques, le mat de pavillon et en enfin la tente lapone...

Tout y est au premier plan: faut attendre que ça pousse; sur le mur en pierres séches les loustiques, le mat de pavillon et en enfin la tente lapone...

Un minimum de carburant pour cuire les crêpes!

Un minimum de carburant pour cuire les crêpes!

Le coin cuisine. Cékankonmange?

Le coin cuisine. Cékankonmange?

Corvé de vaisselle les mascottes!

Corvée de vaisselle les mascottes!

Escaliers menant à la salle de bain!

Escaliers menant à la salle de bain!

Le jacuzi, pour l'eau chaude voir le plombier du coin!

Le jacuzzi, pour l'eau chaude voir le plombier du coin!

Un bon fauteuil moelleux pour prendre la douche, veuillez verifier de bien fermer le robinet aprés usage!

Un bon fauteuil moelleux pour prendre la douche, veuillez vérifier de bien fermer le robinet aprés usage!

Cha ché pa drole... Help!

Cha ché pa drole... Help!

Le sherpa des mascottes!!!

Le sherpa des mascottes!!!

La complainte de la goutte d’eau…

4 mars 2013

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Le torrent était tumultueux toute ma concentration m’était demandée pour réussir son franchissement quand soudain une minuscule goutte d’eau venait s’accrocher au bout de mon nez. Mes mains  trop occupées par des perches d’aulnes en guise de guide ne pouvaient l’ôter. Ma traversée était hasardeuse mais réussie, prenant le temps de m’asseoir pour contempler cette crue spectaculaire, je fus surpris d’entendre le cri d’une petite voix, la goutte d’eau  avait une forme quasi humaine et tentait de rentrer en contact avec moi. Suis-je devenu fou ? Une goutte d’eau ne peut parler et pourtant !…

-Eh l’aventurier, je suis une descendante d’Apoutiaq et je suis envoyée par ma famille pour poser une requête auprès des hommes.

-Mais tu es une goutte d’eau sans importance et tu ne peux pas parler.

-Oh mais ça c’est encore une idée d’homme, tout a une âme surtout nous les gouttes d’eau.

-Je deviens dingue, je deviens dingue !

-Mais non tu n’es pas fou mais prends le temps de m’écouter.

-De quoi est composée à 70% la terre, de quoi est composé à 60% le corps humain ?

-Euh et ben d’eau, je crois.

-Tu vois que tu sais. Tous les hommes le savent mais rares sont ceux qui en ont pris conscience, vous vous entretuez pour des gouttes de pétrole sans prendre soin de nous les gouttes d’eau.

-C’est vrai t’as drôlement raison.

-Si tu étais bloqué sur une île désertique avec le choix entre un puits de pétrole ou une source d’eau pure et fraîche, que prendrais-tu ?

-Euh et ben sans hésiter de l’eau,  « je deviens dingue je parle avec une goutte d’eau ! ».

-Arrête de marmonner et écoute-moi : Il faut que tu dises à tes potes qu’ils prennent conscience que sans nous plus de vie et la moindre des choses serait de commencer à nous respecter et de savoir nous économiser. Pigez !

Ok, ma’zelle

Voilà les amis je n’ai fait que transmettre le message des gouttes d’eau qui entre vous et moi ont drôlement raison de nous prévenir, sans elle plus de vie. Si un jour une goutte d’eau venait s’accrocher au bout de votre nez soyez attentif elle aurait peut-être quelques choses à vous dire et j’en suis sur vous n’aurez plus envie de la chasser.

PS : Les mascottes sont atteintes de dinguotes aigües, elles entonnent en boucle les chants de supporter de l’équipe de foot de Marseille : Allez l’OM, allez l’OM ! Mais non ; l’eau aime pas l’OM !!!

A pluche !

Le bout des prénoms…

20 février 2013
Un sujet largement inspiré par les mascottes!

Un sujet largement inspiré par les mascottes!

Maniaque des mots, aidé des mascottes, je me suis énormément amusé à donner un sens à chaque lettre terminant un prénom… Vous allez vous y reconnaitre surement ?

A : Norra, Zaïa : Femmes fatales, avec elles ont fini toujours par un grand A (Ah).

B : Bob, Jacob : Les marins devraient les sanctifier, En B (Baie)  on s’y réfugie.

C : Eric, Fréderic : C’était, ce sera : Non ! Seul le présent. C (C’est), un point c’est tout.

D : Bernard, Alfred : Méfiez vous, ce sont des joueurs, ils vous amèneront aux jeux de D (Dés).

E : Véronique, Marie : Très sociales, elles ne peuvent pas vivre sans E (Eux).

F : Adolf, Cliff : Ne vous en approchez pas vous allez vous bruler, c’est le F (Feux).

G : Greg, Maëlig : Sure de lui il sait que cela fini toujours par G (J’ai).

H : Elisabeth, Edith : Baba cool, à leur contact vous serez stupéfiants, histoire d’H (Hasch).

I : Antoni, Alexi : Strict sans concession, droit comme un I.

J : Arij, Taj : Prénom mortel,  ici-J (Gît).

K : Anouk, Frank : Un peu rebelle ce sont des K (cas)

L : Armel, Gaël : Tentez la chute libre vous aurez toujours une L (Aile).

M : William, Adam : Pour être les premiers ils mettent l’essentiel toujours en dernier: M (Aime)

N : Alain, Perrin : Ils peuvent être violent la N (Haine) en final.

O : Bruno, Jo : A l’aise comme un poisson dans l’O (eau).

P : Loup, Philipp : Pacifiste certainement avec eux cela fini toujours par P (Paix)

Q : Tariq : Etrange aucun prénom féminin en Q (Cul) serait-ce un signe ?

R : Eleanor, Fleur : Ils sont insaisissables, léger comme l’R (Air).

S : Agnés, Anaïs : Difficile pour eux de prendre de bonnes résolutions, S (est-ce) bien raisonnable ?

T : Magrit, Magaret : Assez british quand même, cela fini par un (Thé).

U : Lilou, Marylou : Ils repassent en boucle leur histoire, j’ai U (Eu).

V : Gustav, Olav : D’origine marseillaise peut-être ; V (Vé) !

W : Andrew, Drew : Des jumeaux marseillais !!!

X : Alex, Alix : Je ne vois pas de X à Rocco énigmes des prénoms !

Y : Audrey, Cathy : C’est la crise du i grec !

Z : Liz, Roz : Allez les filles on se réveille fini les ZZZZZ !

Des news de Norra…

11 février 2013
Confortablement installés dans les coussins du Cabochard...

Confortablement installés dans les coussins du Cabochard...

Depuis notre retour beaucoup d’entrevous se posent la question : Mais que devient Norra ?

Après une intégration sans difficulté  la p’tite suédoise a pris place dans les coussins moelleux du Cabochard. Jo Zef le solitaire se surprend d’être aussi attentif, il partage ses crêpes, c’est vous dire ! Mais sa venue dans le sud de l’Europe l’a remplie d’envie de découverte. Elle profita d’un moment d’inattention de Véro pour se glisser dans sa valise et partir 45 jours dans le Sud-ouest pour apprendre avec ma « Vrai » toutes les techniques du massage. Jo Zef pourra enfin se faire soulager toutes ses courbatures d’aventurier ! Mais à son retour le problème majeur n’avait pas bougé d’un poil de mascotte, bien-sur ! Elle était toujours dévêtue !!! Pasquale ma p’tite sœur, alias « Ginette » créatrice de renom (son site) l’a  hébergée pendant quelques jours pour l’habiller. Et voilà le résultat. De mon côté entre une sortie vélo et l’aménagement de mon bivouac planqué, je tente de retranscrire noir sur blanc  ma dernière aventure Arcticorsica avec le fabuleux sauvetage de Jo Zef envers la belle Norra.

Ces derniers temps beaucoup de rafus pour le mariage pour tous : Les filles avec les filles, les garçons avec les garçons, mais rien pour les mascottes. Halte à la mascotophobie !!!

PS : De la part de Norra à tous ses amis restés au pays : Ett stort hej till alla mina svenska vänner. PUNDSEDEL

Une couverture de magazine pour Norra, un minimum! Non?

Une couverture de magazine pour Norra, un minimum! Non?

Le dixième stage en vue…

20 mai 2012
Stage 2003, ambiance chaleureuse à bord du catamaran Zigliara...

Stage 2003, ambiance chaleureuse à bord du catamaran Zigliara...

Le stage Bout de Vie va bientôt commencer et nous nous réjouissons de recevoir la dixième équipe  pour une fantastique semaine de découverte. Dans un billet précédent, je vous avais déjà relaté l’histoire de Pierre qui était avec moi sur le porte-avion Foch en 1983 ; quand un tragique accident devait faucher mon destin. Presque trente ans après, son fils Nicolas devait lui aussi rejoindre le monde des différents, il participera à la semaine de plongée et aura la lourde et stricte tâche d’être le « chef » logistique de mon prochain raid « Arcticorsica ». Pour continuer dans la saga des coïncidences, en 2003 lorsque le premier stage pointait son nez, je me retrouvais confronté à un problème de logistique. Yves et Christophe mettaient spontanément leurs voiliers à disposition, mais il me manquait le bateau de « base » celui qui ferait le rôle de tente messe. Mon école de plongée privée m’offrait une relation permanente avec tous les skippers professionnels de la région qui pour agrémenter leurs croisières, passaient par les îles Lavezzi pour quelques plongées « cabochardes » ! Dans le lot des amis de longue date, Annick et Georges du catamaran Zigliara. Une aubaine pour ce stage que j’inventais. Tout était compliqué mais pourtant j’étais persuadé que ce serai le départ d’une sacrée croisade. Georges, pied-noir d’origine était très méditerranéen et ses blagues oranaises me faisaient tordre de rire. Pendant des années il m’amenait du  beau monde et dans sa clientèle de luxe les diners étaient à la hauteur de son humour. Mais la vie n’est pas toujours tendre, il y a trois ans Georges était victime d’un très grave AVC. Plusieurs mois de coma pour le retrouver hémiplégique et muet. La vie nous afflige de sacré défi, Georges a pris sa nouvelle vie en main et a commencé l’ascension de son « Everest ». Travail, volonté, abnégation et détermination le feront se relever. Il parle de nouveau et remarche. J’en suis sur vous l’aurez deviné il fera parti du dixième stage. Ancien scaphandrier il ne pourra jamais plus replonger mais qui l’empêchera de remettre une combinaison et une bouteille de plongée pour effectuer dans un mètre d’eau quelques bulles.Nota : Bien-sur Bout de Vie est une association pour les personnes amputées mais à toute règle il y a une exception. Les chanceux cette année seront : Clara, Annick, Léo, Loup, Nicolas, Thierry, Georges, Patricia. Nicolas Dubreuil malgré la promotion de son livre « Aventurier des glaces » nous fera l’’honneur d’être parmi nous…Une petite bougie brûlera pour que le grand maître des lieux Eole » soit indulgent avec les abîmés de la vie.

Le présent est un cadeau.

Entre merle bleu et rouge gorge…

8 mai 2012
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Le comble d’une abeille : Avoir le bourdon pour avoir trop papillonné…

Mai 2007, un sacré printemps ! Le froid est polaire mais l’ambiance est fraternelle, des traineaux trainent, un unijambiste boite, rien de très extraordinaire me diriez-vous ! Que c’est grand le Groenland, que c’est envoutant d’être au milieu de cette immensité. Mon moignon râle du manque de confort, je n’ai plus envie de l’écouter chougner, une vraie mauviette ce Cabochard ! Dimanche, 20 km parcouru et du vent dans le nez, lundi 20 km du vent et du brouillard, mardi 20 km du vent, du brouillard et j’ai mal, ouf ça change un peu au moins ! Mercredi : Dis donc Niko ! Y zont pas voté en France ? Ouais peut-être bien ! On appellera demain pour savoir…

6 Mai 2012, la même tente, un poil rafistolée ! Un bivouac sous des tonnes d’eau, un camp isolé au milieu d’une forêt perdue  en corse. Les torrents ont pris une vigueur digne du Yukon, la pluie est diluvienne mais le bonheur est bien présent. Pas d’eau à courir demain, pas de pont de glace à franchir, pas de trace d’ours à détecter, juste un couple qui ne veut plus grandir, des amants qui vivent intensément l’instant présent car demain sera teinté d’éloignement. Mes départs sont et seront le refrain de ma vie d’aventurier à cloche pied, sur ce coup là je pars pour plus de quatre mois. La Corse et mon petit bateau ne me manqueront que très peu puisque la saison estivale transforme l’île de beauté en parc d’attractions pour urbains en quête d’émotion. Mais ma « Vrai » ne sera présente que dans mes instants de répit. Je ne me plains pas car j’aime ces séparations qui redonnent de la saveur à notre couple, alors j’avancerai le cœur léger…

Ce matin un merle bleu me semblait bien triste, je le voyais déménager son nid « bruni », un rouge gorge qui semblait sortir de l’œuf, venait prendre sa place toute chaude… Je me demande si ça ne cache pas quelque chose ? Le soleil est de retour, les paillasses vont sécher au soleil et pendant que certains s’indignent nous avons décidé de prendre parti pour le torrent car lui ne vole pas comme l’oiseau mais amène l’audacieuse brindille jusqu’à l’océan…

Le comble d’une abeille : Avoir le bourdon pour avoir trop papillonné…

Eloge du moignon…

5 avril 2012

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Pour apprendre je m’enfouis quand je le peux dans des livres de philo et pour beaucoup ils commencent souvent par : Éloge de quelque chose !…

Sans me prendre pour un autre cela faisait un moment que j’avais envie de me lancer dans l’éloge du moignon !!!

Moignon, ablation, mutilation, amputation… Des mots terribles, des maux tabous. « Je vous en conjure n’ôtez pas votre prothèse, je ne saurais voir !!! » La montagne à gravir est énorme, le moignon terrorise le non initié. Pourtant il est souvent tout rose comme un nouveau né. Au départ c’est vrai il nous a un peu forcé le destin pourtant avec le temps on le découvre, on lui cause, on le caresse pour l’apaiser et au plus romantique il peut être peloté par une tiers personne. Eh, on se calme, pas tout le monde a le droit à cette fantaisie, il faut montrer patte blanche. Toujours en spectateur on assiste à la rencontre du moignon et de l’emboiture. Un moment intense de  réalité pourtant la trahison pointe son nez ! Les mots reviennent : « Vous allez voir, ce sera comme une vraie jambe, les autres n’y verront que du feu. »  Oh rage, oh désespoir, oh prothèse immonde comme tu es laide, lui le beau moignon ne peut-être enfermé dans cette prison de carbone. Puis la tête ordonne, le « guibologue » essaie, puis c’est le premier pas. Il est comprimé, non en un seul mot, pas con primé, quoi que ! Lui, moignon frais,  se sent à l’étroit, il pousse et a envie d’hurler, « au secours laissez-moi sortir ! » Encore prisonnier, il tente le tout pour le tout, petite plaie à tribord, flictène à la proue et comme ce n’est pas suffisant,  boule purulente pour enfin retrouver la liberté. Faut voir après les premiers jours de « tole » comme on prend soin de lui. Pansement, pommade, massage mais les sagouins recommencent et ils recommencent. Maudit premier pas ! Il abdique, il se  dégonfle, il se résigne à être « emboité » et il s’habitue… Le temps passe monsieur moignon commence à apprécier sa geôlière, elle se nomme « Magui » Magui bol ! Le couple se forme ; l’un sans l’autre cela devient difficile. Monsieur moignon est taquin, de temps à autre pour corser le pas, il provoque quelques plaies pour se rappeler le bon temps. Magui qui semble forte, à l’improviste se brise, s’use mais le guibologue travaillant « d’arrache pied » est un technicien de l’art plastique et remboite le pas. Le Geppetto de l’emboiture de ceux qui ne seront jamais plus paire cherchant inlassablement leurs « paspas » !!! Vous n’avez pas encore votre moignon ? Mais qu’attendez-vous ?  Allo, ne coupez pas !!! Un moignon c’est un bout de chair en moins mais un bout de vie en plus. Ôtez une lettre et il deviendra mignon ! O !!!

Que Dieu vous prothèse…