Le livre sacré du fleuve…

9 décembre 2010

Totem : symbole sociétale pour le peuple des premiéres nations.

Totem : symbole sociétale pour le peuple des premières nations.

Je ne sais plus qui disait que quand le livre était  rédigé on pouvait commencer à l’écrire.

Deux cent cinquante pages figées sur mon PC, le clavier est devenu confident et en relisant je trouve une brèche où je peux y glisser une pensée du moment.

Le fleuve en ce début d’hiver se momifie; la glace le protège des hommes. Les légendes y sont enfouies et le nomade du grand nord est revenu sur son île, son minuscule bateau. Là bas le présent est la compagne du traverseur.

Nul besoin de se presser, c’est trop grand pour ça, nul besoin de s’énerver on est trop petit…

Le livre sacré du fleuve…
Autres temps, autres pays, autres gens, pourtant et ça c’est moi qui le rabâche sans cesse partout où je passe, chacun doit vivre sa propre légende. C’est vrai que je ne me gêne pas pour la construire avec tous les piliers qu’il faut. Un temple où je me recueille, mon autel est couvert de souvenir et le Dieu prié se nomme Liberté. J’en suis son disciple et si les démons urbains tente de me corrompre, la prière me préserve. La grande rivière m’a forcé de m’y recueillir, je l’ai vu comme une eau transparente, puis mes doutes l’ont rendue boueuse et malgré mes craintes je m’y suis lavé. Une sorte de baptême sans superflu, j’ai lu la bible maintes fois c’était les vents contraires. J’ai décrypté les versets coraniques, la pluie quotidienne. J’ai récité des Mantra drapé de pourpre, les rayons du soleil. Le voyageur au ralenti que je suis devenu a pris son temps. Une vie nouvelle dans ma vieille histoire. J’y ai vu ma naissance, puis au fil du courant j’ai grandi. Pas trop vite quand même, l’enfant que je suis me tenait la main, me l’a t il lâché d’ailleurs ? La solitude m’a donné mes premières rides, elle m’a fait apprécier le simple feu qui réchauffe le corps mais surtout l’âme errante. Le vol du corbeau créateur de l’univers chez les natifs m’a donné la direction, le castor animal totem de bien de clan, une nouvelle manière de me construire. Ici la vie est légende car le temps n’existe plus. Il est désintégré et le pèlerin en gore tex ne peut suivre que le grand fleuve. Pas de possibilité d’être diverti, une seule solution glisser sur le serpent boueux. Je ne sais pas si c’est prié, mais j’ai causé avec une chose inconnue. La peur m’a démasclé, plus d’écorce. Sans jeu de mot. Un Corse sans peau, à vif. Chaque parcelle était en réception. L’aventure prenait un autre refrain. L’objectif un détail parmi tant d’autres, le présent n’était que le seul temps conjugué. Impératif, passé, futur… déchiré, brulé abandonné, je suis un nomade et mon présent est ma seul joie. Je suis vivant maintenant.
Le fleuve m’a ébloui, l’Alaska m’a émerveillé je suis au paradis. Les monstres tueurs d’aventuriers m’encerclaient, mais est ce que ce n’est pas moi qui les avais enfanté, ne suis je pas leur géniteur ? Les diables rodaient quand le doute venait partager ma paillasse. Je me drapais d’effrois et la brume pénétrait mon bivouac. Je voulais hurler mais de toute façon personne ne m’entendait, je sanglotais mais ne devais chercher ma consolation que dans mon présent.
Lui devenait mon compagnon de route, sa recherche est une direction bien difficile à suivre. Le remords, les projets viennent nous barrer le chemin. Alors sans lutte, sans violence je les ai écarté et rejoins le tracé du présent. Je sais depuis que seul lui est un cadeau…
Un homme est riche de tout ce dont il peut se passer.
H-D. Thore

Fait d’hiver !

7 décembre 2010

Source ED chut !

Source ED chut !

Le doigt glisse sur le mauvais bouton, pas de musique pour mon réveil mais les infos en rafale…

Je n’entends pas, je suis trop concentré sur mes exercices de gainage. Le ronron me rythme l’effort.

Ouf s’en est de trop, je coupe. La musique du film « Himalaya » mélange de paghjella Corse et mantra Tibétain m’apaise. Depuis de nombreuses années c’est elle qui me donne mon programme quotidien.

L’été est de retour, en tenue estivale je pars pour ma sortie vélo. Tiens Toussaint me croise alors que je me prépare à pédaler. Il est de ceux que j’appelle habitant de la Terre. Il remarque en un clin d’œil le courant contraire du golfe, les nuages qui accrochent le massif de Cagna et cette houle typique aux coups de vents hivernaux. Ses filets calés au bon endroit lui amélioreront son ordinaire.

J’enfourche ma machine et pars pour un voyage de l’intérieur. Un ouaf ouaf de salut à mon pôte le chien sans nom, je pencherais pour le surnommer « cat-burger ».

Première côte, sournoisement les news me reviennent.

Assassinat violent à Biguglia, un membre de la « brise de mer » criblé de balles, ses enfants en bas age ont failli être aussi exécutés.

Règlement de compte entre voyou : une brise de mer en vent d’état !

L’Afrique noire se divise pour une élection démocratique, le peuple descend dans la rue, le monde n’y voit rien !

Deux footeux se disputent la une : pour une poignée de dollars.

Canto prend un air de Ché pour un règlement bancaire,

Zizou prend le chech pour un montant de milliardaire.

Samedi ils seront à Monaco pour une journée beach soccer, ouf j’ai décliné l’invitation, c’est dur de féliciter et réprimander dans le même vestiaire.

Rassurez vous le voyeur du ciel le grand Yann a affirmé qu’un stade climatisé en plein désert cela pouvait être « bio ».

Heureusement car j’aurais pu croire que ses hélicos volent aux kérozenes !

Deux miss France ce week-end, la mascotte se demande dans quelle bras il va pouvoir se réfugier.

Un bémol pour la dame au chapeau.

Au fait je suis arrivé en haut de ma côte, faut pédaler, chu pas là pour rigoler. Roule ma poule, je ne prends pas de dopant « c’est con t’adore ». Hey, 48 km/h de moyenne, c’est louche ? Non c’est plat !

Ah zut, la mémoire fonctionne, les infos reviennent.

Bientôt on vote, p’tit Nicolas est prêt au combat cela risque d’être royal, comme disait un grand philosophe : Je ne suis ni de droite, ni du centre, ni de gauche. Bien au contraire !

Aie, j’ai le feu aux cuisses, c’est dur la montagne Corse.

Le français est pauvre, il est descendu dans la rue le dire, le monde à vue.

235€ par foyer pour fournir les caisses du père noël.

Dans sa hotte, un régime pour madame, une belle secrétaire pour monsieur et un gros caprice pour le schtroumph. Là bas toutes les quatre minutes un gamin meurt de faim.

On ne peut pas refaire le monde ma pauv’e dame.

Puis vous savez j’ai donné au « télédon »… Thon pas don, t’es con ?

Le col est franchi, c’est beau la Corse l’hiver…

Comme un pet sur une toile cirée je dévale et passe le bonjour à un public venu nombreux. Meuh, meuh ! Vot’e vie privée me regarde pas mais vous avez de sacrées cornes !

Mes trois fans m’attendent, fidèle à mon passage, aio i Zumeri ! Hi han hi han, c’est qu’ils m’encouragent mes bourricots.

Je le sais le gros des spectateurs est massé là bas, les brebis par centaines bêlent pour moi. Mheééé, mais non il n’y a pas de mais y faut pédaler.

Déjà trois heures que je mouline, le Cabochard et Jo Zef m’attendent… Je suis en retard de quelques crêpes, va falloir trouver des excuses de mon pédalage, une mascotte affamée ça peut être dangereux à gérer.

23° à l’abri, z’on du ce gourer de bouton là haut, ouais comme moi ce matin…

Concert Bout de vie à Ajaccio.

5 décembre 2010

ENSEMBLE conception école maternelle d'Ajaccio

conception école maternelle d'Ajaccio ( Ensemble )

Une belle soirée de solidarité au palais des congrès d’Ajaccio organisée par :

Degortes Anne, Lorenzi Mathea, Essajai Nawal et Maéva Ottavy.

Les instigatrices de la soirée complice avec la mascotte.

Les instigatrices de la soirée complices avec la mascotte.

Les chants se sont succédés avec une qualité professionnelle.

Cantique Corse, balade Irlandaise et composition personnelle ont enchanté un beau public enthousiaste.

Un défi par ses demoiselles d’honneur puisque dans la même soirée le Téléthon d’envergure nationale était déclaré ouvert.

Je ne pourrais citer tous les jeunes chanteurs insulaires présents bénévolement à la soirée. Merci à tous, vous avez été un rayon de lumière dans un bout de vie parfois obscure.

Entre autre, le trio féminin Altagna nous a bluffé de par leur charisme.  Comme un air d’océan un futur grand nous a emporté en Irlande sur des airs de Glen Hansard, Bastien Vincensini nous a donné le frisson.

Merci au public venu nombreux et à toutes les personnes qui ont œuvré pour une soirée de solidarité.

Bise particulière à la famille Ottavy qui est à l’initiative de tout cela.

A chi si muta Diu l’aiuta

Le trio Altagna.

Le trio Altagna.


Soirée concert à Ajaccio le 3 decembre…

30 novembre 2010

affiche 2

Une belle initiative de Maéva Ottavy du lycée Fesch d’Ajaccio.

La section BTS Service et prestation du secteur sanitaires et social organise une grande soirée chant Corse au palais des congrès d’Ajaccio.

Des t-shirts, mascottes, DVD, livres seront en ventes aux profit de l’association Bout de vie.

Venez nombreux, Jo Zef sera bien présent !

A pluche.

Hum’ours !!!

25 novembre 2010

Après quelques articles qui ont du vous remuer les tripes et surtout les méninges …

Une phrase de T.H. Huxley :

« Les conséquences de nos actions sont des épouvantails pour les lâches, et des rayons de lumière pour les sages ».

Donc pour rire, un peu d’hum’ours…

A Whitehorse j’adorais ces bandes dessinées Tundra de Chad Charpenter hélas en nord américain souvent argotique. Pour vous mes préférées traduites.

A pluche !

BEAVER SAWGotNetPlayDead06-26-09 COFFEE

La douleur décortiquée…

23 novembre 2010

funambule

Les douleurs sont pénibles, multiples et inévitables.
La douleur doit être acceptée mais à sa juste valeur. C’est nous qui lui accordons de l’importance et de part ce fait elle envahit notre univers en proportion de l’intérêt que nous lui attribuons.


Celle qui est physique est certainement la plus « facile » à gérer, comprendre la différence du corps et de l’esprit.

Pourtant c’est elle qui fait le plus peur.

Sa violence est certainement accentuée par l’ignorance.

Analyser, décortiquer pourquoi elle est là et d’un seul coup elle perd de sa grandeur, de sa détermination, de sa superbe.
La douleur nous rend visite juste pour tenter de définir une limite, mais la limite, est ce que ce n’est pas nous qui devons la mettre ?

La douleur du quotidien est plus sournoise, la société en a une besace pleine. A nous de définir si elle est voulue ou maladroite. De toutes les manières c’est comme la physique, à nous de lui donner sa place. Tout est sujet à la douleur seulement si nous le provoquons.


Douleur de perdre un proche ? On nait pour mourir !
Douleur de perdre un poste professionnel ? C’est dans l’adversité que l’on grandit…

Douleur d’un regard qui fait mal. Nous vivons dans un miroir et notre réception est le reflet de notre image.

Douleur de ne plus être en phase avec des êtres aimés. Notre vie est une longue croisière, les escales se suivent mais le vent nous pousse et il est souvent difficile de revenir dans le même abri.

Au début de ma vie de handicapé, je souffrais du regard des autres, de leurs jugements et puis le temps, la réflexion, m’ont fait accepter ma différence. De compassion cela s’est transformé en admiration.

La douleur est une compagne présente, les 6 milliards d’êtres humains en sont remplis mais chacun la vit différemment.

Notre vie dans le confort plus qu’il n’en faut fragilise et la douleur s’y est faite une douce place. L’adversité, nous forge et le basique rend la vie dure à la douleur.

Certains matins quand elle vient me dire bonjour, je me souviens de certaines régions que j’ai visitées, de certains moments de ma vie qui m’ont heurté. Je l’invite à s’asseoir à ma table mais elle ne peut que voir un homme serein car la douleur même présente ne représente qu’un minuscule bout de ma vie.

La fuite est dangereuse, beaucoup l’occulte comme sujet tabou, mais un jour tôt au tard elle les rattrapera et l’impact sera violent, destructeur.

Pour être performant en sport il faut s’entrainer, pour écrire il faut lire, pour vivre il faut vibrer. Rencontrer au quotidien ses petits moments de douleurs, c’est un peu de l’homéopathie.

Ne pas en avoir peur sans lui donner d’importance, un juste équilibre que certains appellent sagesse, philosophie…

Je ne suis pas du tout moraliste ou donneur de leçon, mais la douleur est une compagne qui vient souvent partager ma vie, comme chaque être humain sur terre d’ailleurs, je la refuse comme amante et encore moins comme confidente, elle est devenue une ombre et me suit partout, je la lasse de lui donner si peu d’importance, alors elle se ratatine, se décompose, elle se disloque et mon chemin bien que boiteux devient encore plus lumineux.

Pour conclure ce raisonnement sur la douleur il y a un médicament hors norme, sans prescription et remboursé par la sécu !

La respiration ; tout vient de là. Essayez de faire rouler votre voiture avec du jus de choux ou de l’eau salée !

Pas sur que ça marche.

Je reviendrai un jour sur ce sujet, on le retrouve à tous les niveaux, du premier jour, au dernier.

Respirez mieux et la douleur s’avouera vaincue.

Une fois de plus cette réflexion n’est issue que de mon expérience…

A lire par dessus la jambe

19 novembre 2010

Libertas 2 pages 48 - 49

Si vous êtes passé par Bonifacio vous avez du voir ce livre au nom de « Libertas » qui est la devise de ma commune qui me va si bien il parait !

Cet ouvrage est la rencontre d’un groupe d’amis qui avait envie de présenter la cité des falaises sous un autre angle.

A mon grand bonheur cette double page.

Certaines lettres aux jambes longues ont été amputées mais tout de même compréhensible.

( pas très fort en informatique je n’ai pas réussi à amputer les lettres) donc a vous de l’imaginer ou d’agrandir l’image par un clic droit et suivre le menu.

Voici un texte à lire par-dessus la jambe.

Oui les jambes des lettres ont disparu. Et c’est voulu : pour vous démontrer que même handicapée d’une partie de son corps une lettre, reste vivante et performante.

Il en est de même  de ce cormoran, bien connu des bonifaciens, il plonge, il nage, il pêche et vit comme si de rien était. Et il n’est pas seul. A l’exemple de Frank Bruno, qui unijambiste, se permet de plonger, escalader voire même traverser à la rame les océans. Et de conclure comme Sénèque :  » Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles qu’on ose pas, mais parce qu’on ose pas qu’elles sont difficiles.  »

la conception-rédaction de l’ouvrage revient à Alex Rolet. Idée et Impulsion : Frédéric Verrons ; Coordination : Florence Teuwen ; Adaptation anglaise : Evelyn Taylor.
Les photographes participants : Marc Debatty ; Philippe Jouanon ; Ralph Mitterbauer ; Jean-Philippe Poli ; Marcel Veelo ; Frederic Verrons ; Eric Volto.

Le massacre du thon rouge en Méditerranée continue…

17 novembre 2010
Un bateau senneur de thon rouge.

Un bateau senneur de thon rouge.

Le point sur la pêche au thon rouge en France, des quotas au marché noir…

Le ministère de la Pêche, les ONG et les thoniers sont dans les starting-blocks pour la réunion de la CICTA qui a débuté aujourd’hui à Paris . Quelques jours avant le début de cette réunion au cours de laquelle les quotas de pêche mondiaux doivent être rediscutés, Greenpeace milite déjà à la barre de sa «thonmobile», tandis que le gouvernement aurait fermé les yeux sur un dépassement des quotas.

Les populations de thon rouge s’épuisent en Méditerranée

Revendu à prix d’or pour être transformé en sashimis (80% des prises sont destinées au marché japonais), le thon rouge de l’Atlantique, qui gagne les eaux méditerranéennes pour se reproduire, est victime de son succès: même s’il est difficile d’évaluer précisément la quantité de thons encore en vie, l’âge de capture des poissons, de plus en plus précoce, et la quantité des prises amènent les scientifiques à penser que le stock est près de l’épuisement. En 30 ans la diminution de l’espèce a dépassé les 85%!!!

La généralisation de la pêche à la senne, qui consiste à enfermer les bancs de poissons dans de très larges filets, a contribué à affaiblir considérablement la quantité de thons nageant en Méditerranée. Les poissons sont ensuite transférés dans des fermes d’élevage, où ils sont engraissés avant d’être abattus et vendus. Pour les nourrir c’est encore un autre massacre dans la réserve océanique d’antarctique.

Savez vous comment les bancs de ses pauvres thon rouges sont repérés? Par des systèmes d’infrarouge par satellite. Et oui, aucune chance de s’en sortir, après le passage de l’un de ses bateaux c’est le vide total.

Faire respecter les quotas

Pour préserver le thon rouge,des quotas de prise ont été instaurés par la Cicta et la commission européenne Au niveau mondial, le quota de pêche pour 2010 est de 13.500 tonnes, dont 2.012 tonnes pour la France (environ 15%). Ce quota concerne les dix-sept thoniers senneurs français pêchant en Méditerranée subventionné en partie par l’état!!!

Pour contrôler les prises, la direction des pêches maritimes et de l’aquaculture (DPMA), au ministère de l’agriculture et de la Pêche tient un registre. «Quand un navire capture des thons, il en informe la DPMA, explique un coordinateur Il donne un relevé avec une estimation de la quantité capturée et demande une autorisation de transfert précisant dans quelle ferme, dans quelle cage et à quel moment le poisson sera transféré. La DPMA a 24 heures pour donner son accord ou refuser, le temps de vérifier où le bateau en est de son quota. Une fois atteints les 80%, le navire est fermé à la pêche», précise Etienne Jarry.

Mais je vous rassure tout cela est théorique, pour être très souvent en mer motus et bouche cousue, en plus rajoutons  les chalutiers asiatiques qui vident la Méditerranée sans aucun contrôle.  Les gouvernements nord africains ferment les yeux pour des pots de vin honteux et la nature pour une poignée de dollars paye l’addition.

Des observateurs sont envoyés sur zone mais ces intellectuels sont ils intègres, sont ils réalistes, sont ils assez filous pour détecter les magouilles en eau internationale, sincèrement je ne le crois pas.

50 nations sont réunis en ce moment même pour débattre d’un sujet qui a été mis en page avec de belles courbes de statistiques faites par des gens qui ne sont pas sur le terrain ou pire qui croient l’être. Je sais de quoi je parle, je fréquente régulièrement ce style de technocrates de la nature qui confondent trop souvent quota officiel avec réalité des pilleurs des mers.

Un coup de gueule de ma part sur un domaine que je connais par cœur puisque c’est mon refuge et j’ai la prétention  de dire que  je le  fréquente depuis pas mal de décennies !

Quoi faire à votre niveau ? Boycotté tous les produits issus de la pêche industrielle non respectueuse et favoriser  l’artisan local si vous avez la chance de vivre au bord de mer, boycotter tous les produits de la mer asiatique et si vous êtes de temps à autre en mer dénoncer les pilleurs de notre patrimoine aux autorités (Sémaphore, gendarmerie maritime, douanes maritimes affaires maritimes, marine nationale).

Mon témoignage ne servira certainement à rien mais un océan n’est qu’une multitude de petites gouttes d’eau…

Réagissez !!!

Hopital des mots à Meaux

15 novembre 2010
Il est dingo le grand et c'est pas des mots!

Il est dingo le grand et c'est pas des mots!

Jo Zef me présente son pote Momo de Meaux passionné d’émaux qui ne se trompe jamais de mots, les motifs sans maux sont moroses. Il sait bien que le mot ment et ça le rend triste alors il travaille Momo.

Promenons dans Meaux, à mi mot l’hôpital des mots à Meaux

la mascotte insiste, nous sommes attendus par son directeur.

Un homme au fort embonpoint nous tend la main en se présentant, Dick,

Dick Sionnaire!

Je suis fils de vacher producteur de tomes.

Prenez place sur une table.

Mais laquelle? Ben celle des matières.

Un café?

Oui sans sucre s’il vous plait.

Désolé il ne m’en reste plus que 99 !!!

Aie, aie j’étais chez les fous !

Non vous êtes dans l’hôpital des mots à Meaux et ici chacun a son histoire et surtout sa pathologie que l’on traite.

Suivez moi.

Premier étage ce sont les verbes, compliqués à soigner, ils prennent leur temps.

La semaine dernière nous avons reçu une famille complète le clan «Aimer».

Le grand père souffre d’Alzheimer il ne se souvient plus de rien. Son passé n’est jamais simple, son présent à l’imparfait et son futur au conditionnel…

Puis nous avons la fille victime d’un grave accident de la route sentimentale nous l’avons amputé d’un membre en plus elle a sombré dans la drogue, cas très compliqué.

Aime raccourci d’une patte est devenue aine et s’est accolé au H d’où la Haine.

La mère « Aimer » est dans un sale état, en réanimation elle est à l’aube de son dernier jour, elle a trop été utilisé à tort et à travers, on aime la vie comme on aime une banane ou un match de foot à moins que ce soit pour une voiture, on aime un enfant comme on peu aimer la vie à moins que se soit de l’auto amour on s’aime puisque on sème.

Les deux excités de l’étage sont le verbe «Avoir» et «Être» toujours à courir de droite et de gauche pour s’introduire dans la chambre d’un malade. Ils veulent se rendre important et hurle que sans eux plus de phrase plus de monde, J’ai été con vaincu.

Au deuxième étage nous avons les noms, les propres, les communs, les longs, les courts tous avec un syndrome différent.

Là c’est le secteur du dédoublement de la personnalité.

Pet ne sera jamais en paix, mer manque d’eux pour une mère, sous est toujours saoul, toit ne peux plus vivre sans toi, l’air manque d’aire et Jozef pour Joseph. Le psy y perd son latin vu que c’est un grec qui n’est pas mon cousin germain!

Mais attendez ne vous échappez pas cet étage est très intéressant. Les noms propres ne vous laisserons pas insensible. Ici c’est l’orphelinat, Caen, Sète, Pau et Hyères sont devenu amnésiques, ils cherchent en vain mais ne trouve que de faux amis pas la vraie famille.

Vous étiez quand à la chambre sept? Hier! Pas de peau!

Là bas je suis sur que cela va vous intéresser, les noms: bateau, yole, kayak sont en soin, j’ouvre doucement la porte et en cœur ils me demandent, c’est vous le capitaine des mots? Non.

Vous êtes marin alors? Oui, enfin un peu.

Marin d’eau douce? Non!

Marin d’audace alors? Euh je ne sais plus!

Marin d’opinion? Aie aie je ne sais que dire les noms me perdent. Marin d’odyssée? Oui cela me plait et d’ailleurs j’ai compris vos histoires quand l’eau disait vos maux.

Au fond du couloir bien enfermé les adjectifs, ils sont collants toujours à se glisser prêt des noms et puis sans personnalité comme des girouettes ils s’accordent au premier venu. Nous avons un cas rebelle « Magique » lui ne veut rien savoir avec ou sans e il veut vivre sans eux. Un arbre magique ou une île magique rien ne change cela reste de la magie.

Au centre de désintoxication, deux noms de la rue, un est monocoque et l’autre multicoque!

On me présente un peu mal alaise aux obsédés sexuels: « Chou »,  « Genou », « Hibou » roi du X!

Une porte entrouverte et j’observe isolée vraiment triste le nez collé au carreau « solitude »elle est en pleine dépression me susurre Dick on lui a prescrit un régime sensuelle.

Puis nous finissons cette visite par la maternité.

Un cas rare de frère siamois, les verbes naitre et mourir, collés par la tête un seul cerveau pour deux, qui faire vivre, un vrai dilemme.

Sauver vivre mais il va quand même mourir, sauver mourir sans naître?

Un beau gros bébé bien gras le mot consommation, il grossi a vu d’œil et en douce pique sans vergogne les biberons des autres nourrissons.

Un orphelin le nom vérité, abandonné par ses parents on l’a retrouvé dans une poubelle de mots, il est bien seul et personne ne veut l’adopter, personne ne veut de « vérité ».

Un peu abasourdi par le nombre de mots malades je comprenais mais un peu tard l’importance des mots pour les maux dans l’hôpital des mots à Meaux.

Folie doit rimer avec la vie

car une journée sans folie

ne vaut pas le coup d’être en vie…

Promis c’est fini.

Humeur Vagabonde de France Inter en ligne…

12 novembre 2010

helico-bout-de-vie

Enfin le voila en ligne, 7′ de bonheur.
France Inter : Humeur Vagabonde