Hopital des mots à Meaux

15 novembre 2010 par Frank Laisser une réponse »
Il est dingo le grand et c'est pas des mots!

Il est dingo le grand et c'est pas des mots!

Jo Zef me présente son pote Momo de Meaux passionné d’émaux qui ne se trompe jamais de mots, les motifs sans maux sont moroses. Il sait bien que le mot ment et ça le rend triste alors il travaille Momo.

Promenons dans Meaux, à mi mot l’hôpital des mots à Meaux

la mascotte insiste, nous sommes attendus par son directeur.

Un homme au fort embonpoint nous tend la main en se présentant, Dick,

Dick Sionnaire!

Je suis fils de vacher producteur de tomes.

Prenez place sur une table.

Mais laquelle? Ben celle des matières.

Un café?

Oui sans sucre s’il vous plait.

Désolé il ne m’en reste plus que 99 !!!

Aie, aie j’étais chez les fous !

Non vous êtes dans l’hôpital des mots à Meaux et ici chacun a son histoire et surtout sa pathologie que l’on traite.

Suivez moi.

Premier étage ce sont les verbes, compliqués à soigner, ils prennent leur temps.

La semaine dernière nous avons reçu une famille complète le clan «Aimer».

Le grand père souffre d’Alzheimer il ne se souvient plus de rien. Son passé n’est jamais simple, son présent à l’imparfait et son futur au conditionnel…

Puis nous avons la fille victime d’un grave accident de la route sentimentale nous l’avons amputé d’un membre en plus elle a sombré dans la drogue, cas très compliqué.

Aime raccourci d’une patte est devenue aine et s’est accolé au H d’où la Haine.

La mère « Aimer » est dans un sale état, en réanimation elle est à l’aube de son dernier jour, elle a trop été utilisé à tort et à travers, on aime la vie comme on aime une banane ou un match de foot à moins que ce soit pour une voiture, on aime un enfant comme on peu aimer la vie à moins que se soit de l’auto amour on s’aime puisque on sème.

Les deux excités de l’étage sont le verbe «Avoir» et «Être» toujours à courir de droite et de gauche pour s’introduire dans la chambre d’un malade. Ils veulent se rendre important et hurle que sans eux plus de phrase plus de monde, J’ai été con vaincu.

Au deuxième étage nous avons les noms, les propres, les communs, les longs, les courts tous avec un syndrome différent.

Là c’est le secteur du dédoublement de la personnalité.

Pet ne sera jamais en paix, mer manque d’eux pour une mère, sous est toujours saoul, toit ne peux plus vivre sans toi, l’air manque d’aire et Jozef pour Joseph. Le psy y perd son latin vu que c’est un grec qui n’est pas mon cousin germain!

Mais attendez ne vous échappez pas cet étage est très intéressant. Les noms propres ne vous laisserons pas insensible. Ici c’est l’orphelinat, Caen, Sète, Pau et Hyères sont devenu amnésiques, ils cherchent en vain mais ne trouve que de faux amis pas la vraie famille.

Vous étiez quand à la chambre sept? Hier! Pas de peau!

Là bas je suis sur que cela va vous intéresser, les noms: bateau, yole, kayak sont en soin, j’ouvre doucement la porte et en cœur ils me demandent, c’est vous le capitaine des mots? Non.

Vous êtes marin alors? Oui, enfin un peu.

Marin d’eau douce? Non!

Marin d’audace alors? Euh je ne sais plus!

Marin d’opinion? Aie aie je ne sais que dire les noms me perdent. Marin d’odyssée? Oui cela me plait et d’ailleurs j’ai compris vos histoires quand l’eau disait vos maux.

Au fond du couloir bien enfermé les adjectifs, ils sont collants toujours à se glisser prêt des noms et puis sans personnalité comme des girouettes ils s’accordent au premier venu. Nous avons un cas rebelle « Magique » lui ne veut rien savoir avec ou sans e il veut vivre sans eux. Un arbre magique ou une île magique rien ne change cela reste de la magie.

Au centre de désintoxication, deux noms de la rue, un est monocoque et l’autre multicoque!

On me présente un peu mal alaise aux obsédés sexuels: « Chou »,  « Genou », « Hibou » roi du X!

Une porte entrouverte et j’observe isolée vraiment triste le nez collé au carreau « solitude »elle est en pleine dépression me susurre Dick on lui a prescrit un régime sensuelle.

Puis nous finissons cette visite par la maternité.

Un cas rare de frère siamois, les verbes naitre et mourir, collés par la tête un seul cerveau pour deux, qui faire vivre, un vrai dilemme.

Sauver vivre mais il va quand même mourir, sauver mourir sans naître?

Un beau gros bébé bien gras le mot consommation, il grossi a vu d’œil et en douce pique sans vergogne les biberons des autres nourrissons.

Un orphelin le nom vérité, abandonné par ses parents on l’a retrouvé dans une poubelle de mots, il est bien seul et personne ne veut l’adopter, personne ne veut de « vérité ».

Un peu abasourdi par le nombre de mots malades je comprenais mais un peu tard l’importance des mots pour les maux dans l’hôpital des mots à Meaux.

Folie doit rimer avec la vie

car une journée sans folie

ne vaut pas le coup d’être en vie…

Promis c’est fini.

4 commentaires

  1. Thierry2A dit :

    Super, bientôt le Dick eau d’Haur. Bisous.

  2. Jean Luc dit :

    De mots d’émaux, en calembourgs hatifs, on reste sur sa fin.
    vive la vie qui vit et qui dévie.
    BIZ-ITOU

  3. didier dit :

    à demi mot , devant un demi j ‘ai bien aimé tes mots
    salut

  4. Patricia2A dit :

    C’est vrai, nous restons sur notre fin ! Encore merci de nous faire passer un bon moment. bisous

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