La complainte de la goutte d’eau…

4 mars 2013

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Le torrent était tumultueux toute ma concentration m’était demandée pour réussir son franchissement quand soudain une minuscule goutte d’eau venait s’accrocher au bout de mon nez. Mes mains  trop occupées par des perches d’aulnes en guise de guide ne pouvaient l’ôter. Ma traversée était hasardeuse mais réussie, prenant le temps de m’asseoir pour contempler cette crue spectaculaire, je fus surpris d’entendre le cri d’une petite voix, la goutte d’eau  avait une forme quasi humaine et tentait de rentrer en contact avec moi. Suis-je devenu fou ? Une goutte d’eau ne peut parler et pourtant !…

-Eh l’aventurier, je suis une descendante d’Apoutiaq et je suis envoyée par ma famille pour poser une requête auprès des hommes.

-Mais tu es une goutte d’eau sans importance et tu ne peux pas parler.

-Oh mais ça c’est encore une idée d’homme, tout a une âme surtout nous les gouttes d’eau.

-Je deviens dingue, je deviens dingue !

-Mais non tu n’es pas fou mais prends le temps de m’écouter.

-De quoi est composée à 70% la terre, de quoi est composé à 60% le corps humain ?

-Euh et ben d’eau, je crois.

-Tu vois que tu sais. Tous les hommes le savent mais rares sont ceux qui en ont pris conscience, vous vous entretuez pour des gouttes de pétrole sans prendre soin de nous les gouttes d’eau.

-C’est vrai t’as drôlement raison.

-Si tu étais bloqué sur une île désertique avec le choix entre un puits de pétrole ou une source d’eau pure et fraîche, que prendrais-tu ?

-Euh et ben sans hésiter de l’eau,  « je deviens dingue je parle avec une goutte d’eau ! ».

-Arrête de marmonner et écoute-moi : Il faut que tu dises à tes potes qu’ils prennent conscience que sans nous plus de vie et la moindre des choses serait de commencer à nous respecter et de savoir nous économiser. Pigez !

Ok, ma’zelle

Voilà les amis je n’ai fait que transmettre le message des gouttes d’eau qui entre vous et moi ont drôlement raison de nous prévenir, sans elle plus de vie. Si un jour une goutte d’eau venait s’accrocher au bout de votre nez soyez attentif elle aurait peut-être quelques choses à vous dire et j’en suis sur vous n’aurez plus envie de la chasser.

PS : Les mascottes sont atteintes de dinguotes aigües, elles entonnent en boucle les chants de supporter de l’équipe de foot de Marseille : Allez l’OM, allez l’OM ! Mais non ; l’eau aime pas l’OM !!!

A pluche !

Je ne suis pas un poète rêveur…

28 février 2013

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Je ne suis pas poète rêveur, je n’ai pas la rime douceur pour vous parler de ma mer

Elle m’a donné le jour mais surtout la nuit, ses yeux portaient un nom ; horizon, là-bas c’était l’enfer

De son sein j’ai voulu partir, larguer mes amarres sans bagarre, naviguer plus que fort que rester

L’horizon ne vint jamais, on m’a menti la terre est ronde, j’ai appris à ne plus me retourner

J’ai croisé les religions des hommes, les légendes des vents, la peur est devenue mon amante

La houle est douceur, la tempête embaume la mort  si tu te loupes tu te brises dans la déferlante

Je ne suis pas poète rêveur, je n’ai pas la rime douceur pour vous parler de ma mer

La guerre navigue aussi, sa couleur est le gris les gamins matent l’eau j’en ai vu grimacer

Une jambe, lui ai donné mais elle ne m’a pas calculé, la mer est morne elle ne prend jamais son pied

Merde je suis débarqué, le sel blesse l’estropié, on me dit cabochard alors j’ai poursuivi à cloche pied

Un thé vert trop sucré, une tombe pas encore pillée, un marché de berbères, là le roc de Gibraltar

Les langues et us sont bizarres, corps voilés, d’autres dévoilés pour quelques dollars

Je ne suis pas poète rêveur, je n’ai pas la rime douceur pour vous parler de ma mer

A coup d’avirons j’ai voulu la charmer, mais de l’effort elle s’est éloignée du rameur elle est austère

Ok je n’ai qu’à plonger, mais quel effroi, quel désarroi, des poissons encore et toujours des poissons

Je crois qu’elle tolère le mariage pour tous, flute je suis « pagaies », cette fois c’est sur je suis marron

Ok ma mer, je te laisse tranquille mais entre toi et moi je ne suis pas sur que tu tournes rond

D’ici ou de là-bas point de ménage, j’ai déniché tes coins et où que j’aille trainent des moutons

La mer est bleue je n’ai pu l’écrire en « vers » il manque quelques pieds, amputée de rime je suspect l’unijambiste pervers, c’est un coup à reprendre la mer.

Faut il souffrir pour aimer encore plus la vie…

25 février 2013
Ce regarder dans un miroir droit dans les yeux, c'est le premier pas de la joie de vivre...

Se regarder dans un miroir droit dans les yeux, c'est le premier pas de la joie de vivre...

J’ai suivi avec attention tous les commentaires sur le post amour sexe et handicap ce qui m’amène à une autre réflexion : Faut il souffrir pour apprécier encore plus la vie? On m’engage régulièrement comme coach mental, pour donner de l’énergie et du baume au cœur mais en y pensant bien ma vie fut  parsemée  de « baffes » plus ou moins noires et sordides. Comment de ces coups bas j’en ai tiré une énergie positive ?  Plusieurs facteurs sont importants voir primordiaux : Échec et victoire doivent être traités d’égal à égal, quand ça fait mal, le bien n’est pas loin et inversement. En appliquant cette théorie le ring de la vie peut être vécu avec un peu plus de sérénité. Anticiper les coups tordus c’est déjà les digérer un peu. Imaginer sa mort ou celle de ses proches c’est leur donner moins de place et d’improvisation, il faut tordre le coup aux sujets tabous. Tout a une réponse ! Même un enfant qui meurt innocemment ce n’est pas du hasard ou de l’injustice ! C’est surement une manière de nous guider. Ne tressaillez pas les réponses sont très difficiles à avaler pourtant elles sont notre survie, le temps nous aide, c’est un prof de philo, encore est-il qu’il faut savoir l’écouter et lui laisser le droit de s’exprimer. Nous sommes tous amputés de quelques choses, de quelqu’un. Ces coups doivent nous guider, la commotion doit être vite acceptée puis elle doit laisser place à la réflexion. Rien ne sert d’en vouloir au monde entier, ce n’est pas une injustice mais un texte à déchiffrer. Au lendemain de ma mutilation j’en voulais à la terre entière, j’avais la sensation que personne au monde ne pouvait comprendre ma souffrance, que c’était une injustice insurmontable. Il m’aura fallu de longues années pour accepter, décortiquer et analyser mon cas. Être différent m’a permis de m’ouvrir, de grandir et de fixer la vie droit dans les yeux. Fuir ne vaut rien, mais regarder trop devant non plus. Ce moment présent doit être vécu avec amour, force et énergie positive. Un arbre qui meurt peut-être sauvé après la coupe de quelques branches majeures, pourtant après l’élagage il n’a plus sa superbe. Miracle de la vie en fin d’hiver il refleurira et donnera de beaux et bons fruits. Nous sommes des arbres de vie alors laissons nous guider et si quelques éraflures nous font souffrir elles ne sont là que pour nous faire grandir…

Le présent est un cadeau.

Le bout des prénoms…

20 février 2013
Un sujet largement inspiré par les mascottes!

Un sujet largement inspiré par les mascottes!

Maniaque des mots, aidé des mascottes, je me suis énormément amusé à donner un sens à chaque lettre terminant un prénom… Vous allez vous y reconnaitre surement ?

A : Norra, Zaïa : Femmes fatales, avec elles ont fini toujours par un grand A (Ah).

B : Bob, Jacob : Les marins devraient les sanctifier, En B (Baie)  on s’y réfugie.

C : Eric, Fréderic : C’était, ce sera : Non ! Seul le présent. C (C’est), un point c’est tout.

D : Bernard, Alfred : Méfiez vous, ce sont des joueurs, ils vous amèneront aux jeux de D (Dés).

E : Véronique, Marie : Très sociales, elles ne peuvent pas vivre sans E (Eux).

F : Adolf, Cliff : Ne vous en approchez pas vous allez vous bruler, c’est le F (Feux).

G : Greg, Maëlig : Sure de lui il sait que cela fini toujours par G (J’ai).

H : Elisabeth, Edith : Baba cool, à leur contact vous serez stupéfiants, histoire d’H (Hasch).

I : Antoni, Alexi : Strict sans concession, droit comme un I.

J : Arij, Taj : Prénom mortel,  ici-J (Gît).

K : Anouk, Frank : Un peu rebelle ce sont des K (cas)

L : Armel, Gaël : Tentez la chute libre vous aurez toujours une L (Aile).

M : William, Adam : Pour être les premiers ils mettent l’essentiel toujours en dernier: M (Aime)

N : Alain, Perrin : Ils peuvent être violent la N (Haine) en final.

O : Bruno, Jo : A l’aise comme un poisson dans l’O (eau).

P : Loup, Philipp : Pacifiste certainement avec eux cela fini toujours par P (Paix)

Q : Tariq : Etrange aucun prénom féminin en Q (Cul) serait-ce un signe ?

R : Eleanor, Fleur : Ils sont insaisissables, léger comme l’R (Air).

S : Agnés, Anaïs : Difficile pour eux de prendre de bonnes résolutions, S (est-ce) bien raisonnable ?

T : Magrit, Magaret : Assez british quand même, cela fini par un (Thé).

U : Lilou, Marylou : Ils repassent en boucle leur histoire, j’ai U (Eu).

V : Gustav, Olav : D’origine marseillaise peut-être ; V (Vé) !

W : Andrew, Drew : Des jumeaux marseillais !!!

X : Alex, Alix : Je ne vois pas de X à Rocco énigmes des prénoms !

Y : Audrey, Cathy : C’est la crise du i grec !

Z : Liz, Roz : Allez les filles on se réveille fini les ZZZZZ !

Amour, sexe et handicap !

14 février 2013
A t'on déja vu une Juliette en fauteuil?

A t’on déjà vu une Juliette en fauteuil ?

Amour, sexe et handicap !

Je suis certain que ce thème fait partie du top 5 des sujets tabous. Comment une personne handicapée peut-elle avoir une vie amoureuse et sexuelle ? Depuis trente ans je suis classé mutilé de guerre et depuis dix ans président fondateur d’une association de personnes amputées, me permettant de croiser un grand nombre de personnes « différentes ». Le thème est vaste avec une infinité de modules possibles mais pour rester dans le schéma basique il y a deux cas majeurs. Un handi avec un valide, un handi avec une handi. Ma première réaction au lendemain de mon accident, alors que je n’avais que 18 ans, était de savoir si j’allais encore plaire aux filles ! Tel Attila je brulais tout sur mon passage profitant de cette « faiblesse » pour charmer mes pauvres victimes, mon amputation devenait une force de séduction destructrice. Par expérience associative je réalise que mon cas n’est pas révélateur de la majeure partie des nouveaux arrivants dans l’univers des handis. Cette différence peut devenir une sorte d’Everest insurmontable car la personne blessée créait elle-même ce gouffre infranchissable et la vis sans fin se met en route. Les femmes blessées dans leur chair sont encore plus sensibles à cet aspect. L’apparence en prend pour son grade, puisque la différence physique va à un moment ou un autre apparaître. Souvent les jeunes femmes ne savent pas quoi dire quand le prince charmant se présente, la question est récurrente ! Dois-je lui dire de suite que j’ai une jambe de bois ou plus tard ? La réponse est délicate, le dire de suite serait une sorte de mise en garde qui pourrait effrayer et l’annoncer plus tard pourrait être perçu comme une forme de trahison, chaque cas est particulier. Dans mon cas d’homme baroudeur, je le faisais comprendre plus comme une spécificité  qu’une chose incroyablement moche et terrible. Hélas je connais trop de jeunes femmes seules car elles n’arrivent pas à se dépêtrer de cette idée de laideur associé à la femme handicapée, pourtant leur beauté intérieur irradie.

Mais là où je voudrais en venir et avoir vos avis est une question simple : Vous, valides et handicapés seriez vous prêts et prêtes à faire un bout de chemin avec une boiteuse, avec un compagnon en fauteuil roulant, avec un amant non voyant qui ne pourrait vous voir qu’avec son imagination et ses autres sens ; seriez vous prêts à demander la main d’une nana qui n’en a qu’une, de main ? Accepteriez-vous d’avoir la mère de vos enfants qui ne pourra jamais gravir les escaliers de l’école de vos gamins, auriez-vous le courage de présenter à vos parents leur futur gendre sourd et muet.. ?

Régulièrement je pose cette question et je suis toujours très surpris de vos réponses. Ma demande n’est pas anodine car une société de production est en train de travailler sur un projet de documentaire sur ce sujet, je suis certain que vos réponses, valides et handis les éclaireront. Vos témoignages pourraient aussi aider les plus craintifs. A vos claviers et que les tabous explosent !

A pluche.

Des news de Norra…

11 février 2013
Confortablement installés dans les coussins du Cabochard...

Confortablement installés dans les coussins du Cabochard...

Depuis notre retour beaucoup d’entrevous se posent la question : Mais que devient Norra ?

Après une intégration sans difficulté  la p’tite suédoise a pris place dans les coussins moelleux du Cabochard. Jo Zef le solitaire se surprend d’être aussi attentif, il partage ses crêpes, c’est vous dire ! Mais sa venue dans le sud de l’Europe l’a remplie d’envie de découverte. Elle profita d’un moment d’inattention de Véro pour se glisser dans sa valise et partir 45 jours dans le Sud-ouest pour apprendre avec ma « Vrai » toutes les techniques du massage. Jo Zef pourra enfin se faire soulager toutes ses courbatures d’aventurier ! Mais à son retour le problème majeur n’avait pas bougé d’un poil de mascotte, bien-sur ! Elle était toujours dévêtue !!! Pasquale ma p’tite sœur, alias « Ginette » créatrice de renom (son site) l’a  hébergée pendant quelques jours pour l’habiller. Et voilà le résultat. De mon côté entre une sortie vélo et l’aménagement de mon bivouac planqué, je tente de retranscrire noir sur blanc  ma dernière aventure Arcticorsica avec le fabuleux sauvetage de Jo Zef envers la belle Norra.

Ces derniers temps beaucoup de rafus pour le mariage pour tous : Les filles avec les filles, les garçons avec les garçons, mais rien pour les mascottes. Halte à la mascotophobie !!!

PS : De la part de Norra à tous ses amis restés au pays : Ett stort hej till alla mina svenska vänner. PUNDSEDEL

Une couverture de magazine pour Norra, un minimum! Non?

Une couverture de magazine pour Norra, un minimum! Non?

Le membre fantome…

5 février 2013
Plus de place au membre fantome en expedition... Action, réaction...

Plus de place au membre fantome en expedition... Action, réaction...

Qui n’a pas entendu parler des membres fantômes chez les personnes amputées ! Ma réflexion sur ce sujet n’est pas médicale, ni théorique mais issue d’une expérience de trente années d’amputation. Pour essayer d’expliquer avec mes maux et sensation, imaginez une ampoule qui a été arrachée de sa douille. En son absence il n’y a plus de lumière pourtant le courant arrive toujours. Notre bout a été ôté cependant des nerfs alimentés par notre cerveau lui donnent encore des infos, je suppose que c’est cela qui nous provoque ces souffrances temporaires mais violentes. Je me souviens d’un vieux monsieur qui avait perdu sa jambe dans les tranchée de Verdun en 14-18, je venais à peine d’être amputé et lui avait posé la question du membre fantôme. Sa réponse m’avait affligée : Tu t’habitueras à la douleur !!! Trente ans après j’ai enfin compris ce qu’il voulait me dire maladroitement à l’époque. Régulièrement j’ai ces douleurs fantômes mais je ne leur donne pas la place qu’elles voudraient avoir. L’expérience m’a démontré une chose incroyable sur la capacité de notre cerveau à gérer les douleurs, à les rendre importantes ou pas. Pourquoi, quand je suis en expédition engagée, où ma vie est en jeu, je n’en souffre jamais ? Pourquoi, quand j’ai chaussé mes pantoufles avec tout le p’tit confort qui va avec au moindre changement de temps je saute au plafond ? Facile à comprendre, le cerveau a des priorités, quand je suis en survie extrême il est  concentré sur le basique ; vivre coûte que coûte ; sur mon bateau je suis en mode relâche et là je subis les décharges électriques. Un moyen d’apaisement que j’ai découvert est l’auto massage appelé plus scientifiquement la digipuncture. Il ne faut pas hésiter à laisser courir ses mains sur son moignon et à trouver les points de compressions qui vont le soulager. Les huiles essentielles sont aussi très bénéfiques, mais certains auront des réactions allergiques donc je n’en conseillerai aucune, à vous de trouver les meilleures. La respiration est guérisseuse, elle apaise bien des maux et par divers moyen il est facile d’être initié : yoga, tai chi…  Bien sur les antalgiques, antiépileptiques, antidépresseur et sédatifs sont à définitivement proscrire. Si vous désirez pousser plus loin l’apaisement, il y a le massage fantôme ! Non, rassurez-vous, je n’ai pas mangé de champignons toxiques ! Notre flux énergétique irradie notre corps et même si un bout manque à l’appel il est là ! Toujours dans mes expériences, je me souviens que pendant mon hospitalisation, une amie à mes parents  s’était assise pendant mon sommeil à l’endroit précis où il me manquait le pied, je me réveillais en sursaut, mettant mal à l’aise les personnes présentes. Une étude récente à prouver que les massages subjectifs du membre manquant étaient bénéfiques pour apaiser cette pathologie. (Article du magazine trimestriel Inexploré du mois de avril-mai-juin 2012). De l’écrire je sens mon feu gros orteil qui remue dans tous les sens pour se manifester du bon vieux temps, il y a déjà trente ans.

Si vous aussi vous avez des trucs et astuces sur ce sujet, n’hésitez pas à laisser vos expériences sur ce blog qui est moins éphémère que facebook, elles deviendraient des informations fantômes !!!

Le Guerrier Pacifique de Dan Millman…

1 février 2013
La vie, une terre mysterieuse, nous en sommes les explorateurs...

La vie, une terre mystérieuse, nous en sommes les explorateurs...

Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas pour se battre contre l’ancien.

Le secret du bonheur ne consiste pas à rechercher toujours plus, mais à développer la capacité d’apprécier avec moins.

Je viens de tourner sa dernière page, je suis comme dans une bulle, c’est moi, c’est vous, qui aurez pu écrire ce roman. Je me méfie des œuvres littéraires qui sont des soit-disant guides, les manuscrits religieux en premier. Nos bouts de vie sont de longues quêtes qu’aucun autre ne pourra nous indiquer, se perdre c’est trouver une nouvelle voie. Ce roman m’a touché, réconforté dans ma rigueur de vie. On ne gravit pas une montagne en la regardant. Parfois on se sent seul, l’injustice nous envahit, le doute rôde, il est là pour scier la branche où l’on avait posé son nid. Le « pourquoi » martèle notre cervelet, on se recroqueville pour encaisser la chute puis on réalise que ce n’était pas si terrible. Les débris de la cabane seront vite engloutis par le temps qui passe, on se sent observer, un autre naufragé de la route lui aussi se remet de sa chute, on papote, on échange et si on faisait un truc ensemble ? Certains l’appellent hasard, d’autre providence, moi j’y verrais un cairn de randonnée. Notre énergie est d’une puissance insoupçonnée, quand nous nous rencontrons elle se mélange, l’un veut, l’autre a. Savoir partager est une sacrée aventure mais sommes nous prêts à donner notre indispensable? Le futile c’est trop facile, chaque année le téléthon en est l’exemple, certains donnent par bonne conscience, mais « offrir » est un soldat en salle de réanimation. Mais je m’égare, revenons au  livre, il m’a réconforté sur le chemin que j’ai ouvert, ne me suivez pas cela ne sert à rien, trouvez le votre, chacun doit l’inventer. Un autre extraitAvez-vous remarqué que les leçons dont nous avons le plus besoin, celles qui s’avèrent le plus profitable, c’est toujours la vie qui se charge de nous les donner ? Les personnages sont si différents que l’on ne peut comprendre au départ comment ils pourront se lier, puis les clés sont données, les portes s’ouvrent les unes après les autres. Sur un palier la lumière, sur un autre un mur de briquettes rouges infranchissables. Les questions n’ont pas de réponses, pourtant tout est si clair, c’est nous qui ne comprenons pas, c’est écrit depuis la nuit des temps. Nous sommes devenus aveugles par notre vantardise, égoïsme et savoir faire sans faille ! Redevenir un oisillon n’est pas aisé, rien n’est plus difficile que d’apprendre une langue que l’on baragouine déjà un peu, les mauvais mots persistent et l’enseignement devient jonglerie. Ce roman m’a offert le sel de mon plat spirituel, sa lecture m’a donné encore plus l’envie de fouiller dans la librairie de mon âme. Plusieurs jours par semaine je suis dans la forêt, le torrent me guide, le merle bleu m’enseigne, la pluie m’offre l’essentiel, d’ eux j’ai tout à apprendre, nous sommes tous des guerriers pacifiques.

4 Grands Principes

Le Paradoxe : La vie est un mystère. Ne perds pas ton temps à tenter de comprendre.

L’Humour : Aie le sens de l’humour, et surtout, sache rire de toi-même. C’est une force incommensurable.

Le Changement : Sache que rien ne reste pareil.

Le Voyage : C’est ce qui procure la joie pas la destination

Stage de plongée 2013

28 janvier 2013
Bout de Vie; 10 ans d'aventure sous-marine...

Bout de Vie; 10 ans d'aventure sous-marine...

2003-2013 dix ans déjà et Bout de vie est toujours là ! Pour la onzième fois le stage de plongée sous marine aura lieu aux îles Lavezzi. La date pour cette année est finalement fixée du dimanche 8 au samedi 14 septembre. La Galiote sera notre camp de base et pendant ce stage les corps vont se dévoiler, se libérer du carcan de l’amputation. Au beau milieu de cet archipel aucun regard de l’extérieur, le cormoran et le goéland sont insensibles à la différence, la girelle et le mérou brun ont d’autres soucis que de juger les « monopédes » pour les plus chanceux ! Les inscriptions sont ouvertes mais ils restent peu de place, à vous de réagir. Les conditions sont simples, être amputés, posséder un certificat médical d’aptitude à la plongée sous marine et bien-sûr détenir une adhésion 2013 de Bout de Vie. D’ailleurs je rappelle aux anciens participants qu’ils peuvent d’ores et déjà adhérer, je ne suis pas là pour vous courir derrière réclamant les 5 petits € qui permettront à Bout de Vie de continuer à exister ! Pensez-y, nous pensons à vous depuis dix ans !

Pendant ce stage nous allons vous initier à la plongée sous marine bien sur mais surtout à une prise en charge de votre « différence ». A bord rien n’est adapté, ce sera à vous de vous apprivoiser avec la nouveauté. D’autres activités seront prévues, navigation sur un voilier armé pour la navigation au large, vol en hélico et bien d’autres surprises.

Cliquez sur ce lien et imprimez le dossier d’inscription qui doit être dument complété.

Cet autre lien pour imprimer la demande d’adhésion 2013.

A pluche

Echappées belles en Corse…

23 janvier 2013

Émission diffusée le 9 juin 2012 animée par Sophie Jovillard et produit par Bo Travail production avec l’aimable autorisation de mise en ligne par Mr Alain Goury. J’ai été engagé comme fixeur (sorte de mise en contact) et un don a était offert à Bout de vie par la société de production. Geste très rare dans le monde de la télé.

Pendant 90′ vous allez pouvoir découvrir la Corse et ses habitants, j’ai eu le bonheur de guider Sophie dans mes coins perdus…