20e ECRANS DE L’AVENTURE DE DIJON

2 novembre 2011
Comment pouvez vous dire que ce n'est pas moi le modèle ???

Comment pouvez vous dire que ce n'est pas moi le modèle ???

Festival international du film d’aventure, 20éme édition des Écrans de l’aventure, c’est parti. Du 3 novembre au 6 novembre à Dijon la Guilde Européenne du raid réuni les plus grands aventuriers de la planète. Films, livres et surtout rencontres sont au programme. En 2009 à ma grande joie je reçu le prix Peter Bird doté pas SPB et comble de bonheur cette année je fais parti des membres du jury. Si le cœur vous en dit venez à la rencontre de ces personnages attachants et hors du commun. En lien le programme.

Chaque jour vécu est une aventure, alors découvrons nos limites.
LES ECRANS DE L’AVENTURE par DMTV21

Aphorismes amers salés 4…

29 octobre 2011

Utopie... Trouvé sur un magazine d'aventure norvégien.

Utopie... Trouvé sur un magazine d'aventure norvégien.

Laurent Blanc, pourvu qu’il reprenne des couleurs.
Houle,  La mer enfle, elle devient bossue mais qui est Esméralda.
Atlantique : Océan. Planète bleue, oh c’est grand !
Football : Un gardien de but se suicide, histoire de détente.
Un centenaire qui rêvait d’aller à Milan.
Nous ne sommes que des étoiles filantes très éphémères, écrire c’est se transformer en comète.
Mourir : Je me demande quel temps il fera. Moufles ou crocs…
Corneille : Heureusement que cette espèce ne fut pas baptisée Racine, je suis certain qu’elle aurait bien moins volée !
Notre vie est si courte, l’écriture nous rend immortelle.
Chirurgie esthétique : Des seins à tâter, non des saints athées !
Enceinte : Caisse de résonance de la vie.
S’expatrie : Partouze patriotique !
Polyamour : Pourquoi être égoïste, mort à l’amour possessif, exclusif, définitif…Je vous aime !
Ilo veyou : Un archipel où j’y ai trouvé une crique, Camille attend moi, je suis un marin errant…
Amoureux étourdies : Mains qui tremblent, tête qui tourne. Mais de qui est amoureuse la terre qui ne cesse de tourner et trembler ?
Art plastique : Résidence secondaire non intégrée au paysage insulaire.
Produit de consommation, indice de carbone contrôlé. Télévision, à quand l’indice de télé conne ?
Taverne de la rose : Pour la 12, on annule la salade royale et  au brie, mais on garde la quiche de hollande. Non pas de vals elle n’est pas assez pétillante… Une sauce à l’ail pour la quiche, non sauce à liste !!!
Poète marin n’est pas simple ; on passe sa vie à naviguer car il est impossible de « jeter l’encre » !

Raid 4L en Corse, méfiez vous de ces envahisseurs sans scrupules…

26 octobre 2011

Faire un billet sur ma mésaventure de mardi n’est pas un règlement de compte mais plutôt une mise au point. Mon intervention sur les ondes de Radio France Frequenza Mora m’a permis d’apprécier l’élan de solidarité et de soutien dans mon engagement pour la défense de la nature.

Dans le cadre de mes entraînements kayak, trois sorties hebdomadaires sont au programme. Mardi le Sirocco est virulent une aubaine pour travailler l’endurance. La Corse commence à retrouver une ambiance apaisante. Je pagaie, je cogite, je pagaie, j’admire, je pagaie, je rêve… le vent couvre bien des bruits terrestres mais soudain, un « boum boum » sournois me ramène sur terre !  Je crois halluciner, de la musique techno à fond les manivelles… Derrière un promontoire, se dévoile  une cohorte de véhicules postée en bordure du littoral. Eole est bien en forme et ma progression est lente, mais je suis très intrigué par ce rassemblement, alors je tire sur les pagaies. La musique au fur et à mesure que je me rapproche de ce campement augmente et dans un vacarme indescriptible je beach mon kayak. Une bonne vingtaine de 4L et une dizaine de 4X4 sont parqués dans le maquis. Des tentes de ci de là et un groupe de campeur surpris de voir un kayakiste surgir un jour de grand vent. Le sol est jonché d’excréments recouverts de papier toilette, un peu plus loin ces drôles de personnages ont dressé  leur coin cuisine au milieu des ganivelles qui servent à protéger la flore endémique du piétinement humain ou animalier. Une poubelle ! Pourquoi faire ? Il vaut mieux laisser tout par terre, c’est plus commode… Je vois rouge mais contiens ma colère. Je demande à voir le responsable de ce groupe de plus ou moins 50 personnes, on me rit au nez, en me demandant de retourner chez moi ! Un plus mariole que les autres, attaque sur les Corses. C’en est trop je me dirige vers lui, les autres comprennent que la tempête va éclater. Il se cache derrière les copains. C’est vrai je suis seul contre 50 c’est injuste pour eux, un Cabochard contre un troupeau, ils n’ont vraiment aucune chance. Soudain un pseudo chef de meute arrive tout penaud, il veut me serrer la main me demande pardon, il sait que le camping est formellement interdit surtout dans des zones protégés et que le lieu va être nettoyé… Il est gêné  du comportement de ses amis et m’affirme que l’île et ses habitants sont magnifiques mais le mal est fait, le venin a été jeté. L’insulaire est susceptible ! Je m’isole appelle les copains en renfort, puis les autorités. Le mariole balbutie dans mon dos, je le coince. Tiens je n’avais pas vu que son pantalon était marron ! Allez, les amis je me calme, le renfort va faire son boulot. Une interdiction de séjourner en Corse est balancée, ici on se connait tous et tout se sait, fallait pas venir souiller nos endroits de rêve, fallait pas jouer au conquérant, je suis contre la violence et je la condamne, mais faut pas allumer le feu sinon on se brule. Je suis pour le respect de la planète, où que l’on soit chez soi ou ailleurs et il faut  surtout respecter l’autochtone.

Pour donner une morale a cette histoire j’espère que cette aventure leur aura mis un peu de plomb dans la tête. (Sans jeux de mots)!

Pour que le message passe en Corse, sur les ondes de radio France Frequenza Mora ce matin, j’ai raconté ma rencontre avec ce raid sauvage 4L, et à ma grande joie la station m’a transmis beaucoup de témoignages de soutien et je sais que les Renault 4 vont être attendues de pieds fermes .

A chi nasce sumére un diventa cavallo : Qui nait âne ne devient cheval!

Déprime: refrain des temps modernes.

24 octobre 2011
Rencontre à Kulusuk (Groenland). Nos différences nous unissent!

Rencontre à Kulusuk (Groenland). Nos différences nous unissent!

Si l’occident connait autant de gens sclérosés c’est qu’un mal sournois rode, mais qui est cet ange noir.

Pas une journée où l’on n’entend pas parler de suicide, de règlement de compte avec des violences inouïes. Médicaments, coaching à tout va et le rouleau compresseur broie tout sur son passage. La simplicité a abandonnée notre quotidien et la technologie est devenue notre bâton de pèlerin. Bien fragile comme canne, elle  rend accro-dépendant, un grain de sable et tout va de travers. La violence en fond d’écran, n’effraie plus, on s’y est habitué. La télé, trop pudique d’un téton qui dépasse, ne se gène pas d’assaillir le téléspectateur passif par une violence sans relâche. Meurtres, assassinats, tortures barbares et trahisons entre la soupe et le hachis Parmentier, comme dessert un jeu vidéo de massacre et planqué dans la chambre, une p’tite bataille en ligne avec un inconnu caché derrière son pseudo ! Extérioriser la violence c’est l’anéantir disent les vendeurs de rêves, mais je fais parti des utopistes qui pensent le contraire. Dans la vie de tous les jours il n’y a pas de joker, la mort n’est pas virtuelle, elle est présente à chaque carrefour.  Je suis surpris des enfants qui sans scrupule se promènent avec le revolver en plastique, pas plus que ses jeunes filles habillées en princesse. Pourquoi mentir à ces futurs adultes, ni le voyou et encore moins les palais seront leur futur, la réalité sera plus terre à terre. Pourquoi ne pas amener les gamins dans la nature à la découverte de son « morceau de vert ». Un poète des temps moderne a sorti un livre sur la faune et la flore intra-muros ! Oui nous avons tous besoin de rêve, mais il faut qu’il soit accessible. L’impossible tue à la longue. Derrière tout ça se cache le dragon à 7 têtes : G7, la surconsommation. Créer le besoin pour rendre accro le consommateur, s’asseoir sous un arbre pour causer avec les oiseaux ne remplit pas le caddie. Dormir à la belle étoile plutôt que vouloir ressembler à une star, parler de nos différences plutôt que d’en faire des barrières infranchissables. Oui je suis chanceux de pouvoir le faire, mais s’en donner les moyens est à la portée de tous. Dans les anciens peuples du Grand Nord tous les événements dans une vie sur terre étaient considérés comme des expériences uniques. La naissance d’une enfant, n’avait pas plus d’importance que la mort d’un aïeul, quand le dentiste passait pour la visite annuelle on se réjouissait de voir quelques « quenottes » sauter car c’était une expérience de vie. Philosophie de vie, de personnes sans instruction, mais qui n’étaient pas bousillés par le TGV de la surconsommation. Les bons penseurs leur ont porté le « confort » et depuis quelques années ses régions connaissent un taux de suicide ahurissant. Chaque fois que je décroche d’ici, le retour est brutal. Quelques heures sans connexion, et la sérénité pointe le bout de son nez. En offrant les stages de plongées Bout de vie je vois comment en les déconnectant ils trouvent des réponses à leur soucis.

Vous avez tous connu une soirée de « black out » électrique ! Les bougies sont ressorties et les conversations vont bon train, les plus chanceux allument la cheminée sans vitre et cette veillée restera inoubliable…

Ce billet n’est pas moralisateur, un petit envoi de maquis Corse pour vous donner envie de tout couper ce soir et deviner de quelle direction vient le vent…

Aphorismes amers salés 3…

21 octobre 2011

Chut bateau rêveur...

Chut bateau rêveur...

Libeccu : Ce n’est pas grave on partira plus tard.
Lavezzi  d’été, la mer urbaine, Lavezzi d’hiver une vraie aubaine.
Marcher : Volonté de ceux privés de jambe. Les autres : c’est quand même fatiguant.
Les manchots empereurs, un prince sans bras ?
Espana, cabo Trafalgar. Corsica Cabo chard !
Boiter, luxe de l’unijambiste appareillé.
Capitale, illusion en lettre minuscule.
Mineur, un mioche en profondeur.
Si tu as la tête qui te tourne, profite de cette aubaine pour te regarder les fesses.
Plastiquée, villa pas bio.
Anticiper : prévoir l’imprévisible. Zut, ce n’était pas prévu.
Ecrire un livre, éclairer le chemin des nuits blanches.
Chandelle : tu trembles sans m’oublier et de toi je ne peux me passer.
Bivouac bipède, monovouac amputé !
Comment envoyer au coin un enfant esquimau dans son igloo ?
Banni par ses parents, il devint une étoile scintillante et eut beaucoup de comètes.
Si vous marchez sur des fleurs, je vous en prie, ne les faites pas souffrir.
Un bruit qui court finira toujours par tomber.
L’écorce des arbres, insularité de la forêt.
Sylvain Tesson n’est pas un plat littéraire ébréché.
Je me demande si un poisson agréable est un sar cosy ?
A voir les hommes ne parler que d’argent je me demande où Dieu a bien pu planquer son magot ?
Une femme qui a un amant est une trainée, un homme qui cocufie sa femme est un salaud et celui qui se trompe de vie ? Adulte erre !
Ce curé qui croyait que Dieu était amour ! Encore une histoire drôle !
Homme d’affaires, il court derrière les bourses, homme de fer, il ne court plus il a perdu les siennes, de bourses.
Quand les feuilles tombent, c’est parce qu’elles savent que la terre a froid, elles l’ emmitouflent.
L’ours n’hiberne pas il médite à son futur repas.
Lizarazu, petit basque Cabochard.
Remontées mécaniques, sclérose en plaque de la montagne.
A quoi sert le vent ?  A te ventiler. A quoi sert la pluie ? Essaie de boire du sable. A quoi servent les hommes ? A s’entretuer…
Handicapé, Andy est bachelière ?

La légende de Nanukilanga…

18 octobre 2011
Danse de l'oie avant de partir à la chasse dans la nation des Yupiks, delta du Yukon, Alaska.

Danse de l'oie avant de partir à la chasse dans la nation des Yupiks, delta du Yukon, Alaska.

Là bas au pays des glaces, Nanukilanga (ours blessé en Inuit) venait de fêter son seizième printemps, son nom venait de sa jambe abîmée et bien des gens du village ne voyaient en lui qu’un enfant diminué. Une jeunesse de révolte. Dans ces terres polaires, c’est à cet âge que l’on doit être initié par le grand esprit de la toundra et des glaces. Les anciens lui avait enseigné avec beaucoup de réticence ce qu’il allait devoir mettre en pratique pendant 7 lunes. Aux yeux de ses proches il ne pouvait s’assumer tout seul, c’était un handicapé !

Le courage est son seul compagnon de route et de la nature, il doit survivre. Le vieux chaman lui transmet un talisman  qui le protégera des kilitoqs, vilains esprits des glaces. Le feu crépite et tout le village c’est réuni pour cette communion d’adieu. Le tambour donne un air très solennel et notre jeune « natif » sait qu’il part pour un long voyage initiatique. Au pays du jour permanent Nanukilanga quitte son clan pour la première fois, le brouillard givre la grande plaine et ses yeux sont embrumés de ce trop plein de liberté. Les jours se succèdent et le doute remplit de plus en plus sa besace. Mais la vie n’a pas était toujours tendre avec lui, alors il chante, il parle aux nuages et doucement rentre en connexion avec le grand créateur. Ses craintes s’estompent, il devient homme à part entière. Le grizzli croise sa route sans l’effrayer pour autant, les loups semblent l’éviter et il réalise que ses craintes n’étaient que les fantômes de son invention. La septième lune dévoile sa face et Nanukilanga en accord avec les éléments se réchauffe auprès d’un grand feu, il a pris une grande décision, il ne rentrera plus au village, il veut parcourir le monde boréale. Au moment de lever le camp, la première étoile apparait, la nuit arrive sur la pointe des pieds. Il comprend que la route choisie va se révéler difficile mais il sait que son choix est le bon. Un cri, un hurlement, il se couche, un monstre va le déchiqueter, il rampe, puis le silence. Un calme lourd et pesant l’envahit, certainement imagination de ses peurs. Il reprend sa route et du fond des cieux une voix douce lui chante : Deviens ce que tu es…

PS: Pour les passionnés des peuples du grand Nord, j’ai volontairement mélangé noms Inuits avec une nouvelle Yupik de mon invention, fantaisie de l’écriture!

L’aventure à cloche pied: Le film

16 octobre 2011

L’aventure à cloche pied.

Rien d’impossible au Cabochard, nom de son bateau !
Malgré son « unijambité » Frank est plongeur-sauveteur en mer, sportif de l’exploit et aventurier dans l’âme rien dans sa vie n’est banal. Fondateur de l’association « Bout de vie », il partage ses élans de générosité avec ceux qui, comme lui-même un jour, crurent être brisés par la cruauté du destin : accidentés de la vie, certes, mais jamais abattus. Ce film est un témoignage simple mais fort que les malheurs sont les plus grand défis à relever. En quelques minutes on va le suivre sur une traversée de l’Atlantique à la rame retentissante, dernier degré du pôle Nord cialis ufficiale, la traversée d’Ouest en Est du Groenland, puis à l’ascension du plus haut volcan du monde (Argentine) et une odyssée en solitaire sur le fleuve Yukon, des milliers de kilomètres en kayak de Whitehorse à Grayling… un prétexte à se retrouver, à se regarder en face et à renouer avec l’harmonie fondamentale qui lie l’homme à la Nature. Un film sensible, grand public, réalisé pour ceux qui doivent chaque jour conjurer le mauvais sort… les blessés de la vie certes mais aussi, certainement, le commun des mortels…


Frank BRUNO: L'aventure à cloche pied par cabochard20

Ayeltgnu, le défi d’une vie debout.

15 octobre 2011

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« Ayeltgnu ! » signifie « Tu as de la chance ! » en Tinglit, langue parlée en Alaska. C’est le leitmotiv de Frank Bruno lorsqu’il descend à la rame le fleuve Yukon malgré (ou parce que) il est amputé d’un membre inférieur depuis ses dix-huit ans. Une aventure en solitaire de plusieurs mois comme un voyage initiatique au plus profond de lui-même, au cœur d’une nature a priori hostile, qui se révélera comme une douce compagne. Un livre d’espoir, magnifique de grandeur d’esprit et d’humilité. Un livre de combat aussi.

Frank Bruno a reçu le « Prix Peter Bird » en 2009, remis chaque année par la guilde européenne du raid et qui récompense un aventurier pour sa détermination et son abnégation. Il a effectué, en duo, la première traversée à la rame de l’Atlantique par des handicapés, rejoint le pôle Nord, fait l’ascension du plus haut volcan du monde (+ 6000m.)… Il est sauveteur en mer et président de l’association « Bout de vie » qui accompagne des jeunes blessés par la vie.

Pour achetez le livre en ligne.

Bout de vie

15 octobre 2011

257.jpg_miniFrank Bruno a onze ans lorsqu’il vit sa première aventure sous-marine, et quatorze ans lorsqu’il devient initiateur en plongée sous-marine. En 1983, alors engagé sur le porte-avion Foch, en plein conflit du Liban, un accident d’ avion de chasse écrase lui la jambe droite. Cet accident lui coûte une amputation tibiale, un début de gangrène, quinze opérations chirurgicales et des souffrances infinies. Ce drame est pour le jeune homme le début d’une reconstruction fulgurante. Il prend alors la décision de surmonter son handicap, d’apprendre à vivre avec et non de le subir. Il relève sans cesse des défis face à la vie pour aller toujours plus loin, repousser ses limites. De cet accident sont nées une force et une énergie incroyable, une soif de vivre débordante. Ainsi, trois ans après, il gagne une première victoire sur son handicap en sortant major de sa promotion de moniteur de plongée. En 2000, il crée sa propre école de plongée en Corse du sud. En 2003, il devient président de l’association Bout de vie, qui se donne pour objectif d’aider et accompagner les personnes amputées, quel que soit leur âge, la nature, le degré et l’ancienneté de leur mutilation, à disposer des clés, leur permettant d’appréhender, d’intégrer, de surmonter leur différence par la valorisation de leur potentiel de vie et du sens de dépassement de soi. A travers cette association, cet homme généreux a mis au service des autres, son expérience, sa rage de vivre. Mais ce battant ne s’arrête pas là. En 2004, il gravit le Kilimandjaro et atteint le sommet le 31 décembre. Puis, en décembre 2005 et janvier 2006, il participe à une course valide et traverse l’Atlantique à la rame, pour terminer troisième. S’ensuivent une course en autonomie complète de 114 km jusqu’au pôle nord et, au printemps 2007, la traversée de 410 km du Groenland. Ses exploits sportifs aident à lutter contre les préjugés du handicap et font connaître au grand public ce qu’est l’amputation. Toutes ses aventures font l’objet d’un livre, Bout de vie, qui est sorti en janvier 2008 chez Arthaud.

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Aphorismes amers salés…2

14 octobre 2011

Je devrais me méfier de mon prothésiste, il me fait tout le temps marcher !
Le silence fait trembler l’homme, le bruit fait pleurer le poète.
Vent violent, ouf, enfin seul !
Si tu ne fais le silence tu ne peux entendre les étoiles, si tu ne les a jamais entendues c’est que tu fais trop de bruit.
Est-ce que la mer a toujours un fond ? Demande aux chinois !
Proue, poupe ; nez, cul… Les marins puis les autres.
Mariage, encore une invention d’avocats.
Roucoule ! Et si je lui mets une brassière, elle ne coule plus.
Voyage en kayak, c’est naviguer sur terre, pagayer en rime, penser sans escale.
Paternité d’un unijambiste, il ne peut être pair.
L’amer enfante toujours un marin.
Argent sale, l’art des sales gens.
Kiné : « qui n’est » pas à ta place.
J’ai longtemps cru que l’on était tous frères, et ta sœur !
Rouler en vélo c’est courir derrière une danseuse.
Écoute-moi ! Je n’ai rien entendu ! Quoi! Trop tard, c’était une rumeur.
Pape à Rome, Rabbin à Jérusalem, Imam à la Mecque, matelot sur son Cabochard !
Jo Zef est une peluche, bien évidement !… Eh, on les a bien eu Jo !
Hublot, vue sur le monde.
Escale, c’est quand qu’on va où ?
Affaler ses voiles, c’est déshabiller la brise.
Ostéopathe, lâchez le molos.
Buche ron, parce qu’il n’y a pas de tronc carré !
Sportif peut-il être aussi sans tif ?
Inceste céleste, le nuage rougissait aux caresses du soleil.
Une goutte de pluie dans un seau, c’est comme un plongeur dans une piscine.
Sillage : balafre sur la mer, vite cicatrisée.

A pluche…