Aprés le livre,le film…

4 décembre 2009

Jaquette du DVD Giramondu

Après le livre il y a eu le film Giramondu et il va être commercialisé courant semaine prochaine.

Je n’aurais jamais pu croire au lendemain de mon accident tous ce qui est entrain de m’arriver.

Déjà j’ai du mal à réaliser que j’ai écris un bouquin et là cerise sur le gâteau (Non Jo Zef c’est une expression, range la pelle à tarte tu vas te blesser) le film va être commercialisé à partir de la semaine prochaine.

Primé sur plusieurs festivals il est demandé par d’autres! Arrêtez n’en jetez plus, c’est trop !


Il faut dire que depuis quelques années j’avance à pas de fourmi et tout les jours j’en fais un supplémentaire. On a rien sans rien.

J’ai trop été irrité et blessé de voir que des personnes étaient interdites de certaines activités avec comme seule excuse, qu’elles étaient amputées.

C’est sur que je dérange, que j’ouvre ma « gueule » régulièrement sur le handicap et la manière dont il est perçu sur l’hexagone, mais à force je me suis fait entendre et les mentalités changent. Bien sur je ne suis pas seul et heureusement d’ailleurs, aux 4 coins du monde il y a des personnes qui démontrent que même avec un bout en moins on peut être très performant.


Je suis entrain de préparer une série de conférences « coaching » dans de grandes entreprises qui ont décidé d’engager des personnes « différentes », mon dernier rendez vous téléphonique

post-conférence avec la chargée en communication aurait pu être enregistré pour les grandes écoles de commerce !

La personne me demande comment son entreprise doit réagir en prenant une personne handicapées ?

Là, je lâche la « bombe » :

Engager une personne handicapée ? Mais vous vous trompez madame !

Votre entreprise internationale ne peut et ne doit pas embaucher une personne qui va vous ralentir, vous démunir, vous affaiblir. Votre société mérite seulement un personnel compétant, dynamique, productif, innovateur, initiateur, mais pas handicapé !!!

Mon interlocutrice ne comprend plus et je laisse exprès un blanc, puis reprends mon raisonnement.

Un individu qui par naissance, maladie ou accident se retrouve avec une infirmité a certainement plus de faculté à s’adapter, à contourner un problème abyssale et surtout à avoir le bonheur le matin de retrouver son emploi qui de prime abord lui était interdit. Cet employé va être à la hauteur de votre exigence et c’est seulement sur ces critères que vous allez lui signer un contrat d’embauche.

L’adjectif « handicapé » n’a pas lieu d’être car je rencontre quotidiennement des gens qui ont leurs deux bras et jambes et qui tiennent debout sans artifice avec un cerveau intact mais qui ont les symptômes de la personne lourdement handicapée, eux ont le droit à l’emploi mais leurs compétences hélas restent à définir. Suite à cet entretien mon interlocutrice était ravie de mes propos et se réjouissait déjà de ma rencontre avec ses cadres supérieurs bientôt dans la capitale.


Donc voilà pour revenir au début, le film « Giramondu » va être en vente bientôt sur le site de Bout de vie. D’ailleurs chers internautes, le site première version vit ses dernières heures et courant semaine prochaine tout va être « neuf » de chez « neuf » même ce blog va changer de peau…


Non Jo Zef on va pas changer de poêle à crêpes encore une fois.


A pluche !

Un chalutier en feu au large de Bonifacio…

3 décembre 2009

Vendredi dernier le cross med en Corse déclenche les gros moyen car il y a un bateau en feu au large de Bonifacio. Hors saison ce type d’intervention est souvent pointue car les seuls en mer sont des professionnels et si ils font appel aux secours c’est que la situation est critique. Le canot de sauvetage de Bonifacio est déjà sur zone et le parc marin avec Félix appareil en même temps que moi. Par radio nous apprenons qu’il y a à bord 5 tonnes de gasoil et que les deux hommes du bord ont été récupéré. La fumée noire d’encre est visible depuis la côte et hélas on ne peut rien y faire. Je me doutais de l’appartenance du chalutier sur la description qui m’avait été donnée et avec beaucoup de sang froid son armateur ne pouvais que constater qu’il n’y avait plus rien à faire. Tout doucement les flammes ont dévoré l’embarcation, par logique le chalutier sombra par 74 mètres de fond. La marine nationale arrivait sur zone mais il était trop tard. Le principale soit que l’équipage soit sain et sauf, les assurances et la solidarité feront le reste.

Ce qui est paradoxale c’est que souvent en cas de gros probléme le Louis-Gaby venait me préter main forte, au printemps dernier il devait sortir de la vase un voilier allemand qui n’avait pas vu arriver la renverse de vent et c’était échoué dans le fond d’un golfe du sud Corse. Sa puissance et sa technique l’ont decollé sans le moindre « bobo »…

Je ne savais pas si je devais ou pas; mais j’ai sorti ma mini caméra en me disant que ses images pourraient l’aider en cas de contestation des assureurs. C’est toujours déchirant de voir un bateau partir en fumé.

Le Bugaled Breizh n’a pas eu cette chance et ses 5 marins ont péri avec…

Le premier livre de Teddy Seguin…

2 décembre 2009

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Il y a déjà 7 ans Teddy Seguin découvrait sur un magazine Corse un gars « abimé » qui plongait en Corse du sud. Le premier stage Bout de vie voyait naissance, appareil photo au poing aussi bien sous que dessus la mer il devait suivre la saga Frank Bruno.

Des anecdotes j’en ai plein mais je vous en ai sélectionné quelques unes.

Dans mes balades hivernale il voulait se joindre à moi pour me suivre en montagne mais l’équipement alpin lui faisait défaut et voilà mon reporter en cirée de haute mer qui pointe son objectif, à plus de 2300 mts d’altitude Jo Zef remarquait une sacrée odeur de morue Baltique!

A l’occasion de mes match avec la star team il se transforme de reporter en paparazzi, alors que le prince Albert II et Michael Schumacher viennent à ma rencontre une bonne centaine de photographe se bousculent et éjecte sans tact mon pauvre Teddy et là je sens dans son regard un grand moment de solitude.

Quelques jours de notre départ de la Goméra il était là pour immortaliser cette première mondiale mais voilà le pantalon le dérange et préfère être en paréo, je pense que les vieux Canariens doivent encore s ‘en souvenir.

A notre arrivé à Antigua la mer est démontée avec du vent à une bonne quarantaine de nœuds, nous sommes vraiment malmenés et le voilier où il a pris bord n’ai pas épargné, il doit se rendre à la proue et malencontreusement son genou heurte violemment le bastingage, nous sommes à quelques encablures en ne pouvant que constater la violence de la chute et là nous sentons dans ses yeux une réflexion simple mais logique: « Ça fait 53 jours qu’ils souffrent alors je sers les dents et je fais des photos »

En Argentine l’altitude ne l’a pas épargné et pendant 10 jours il aura un mal de tête effroyable mais têtu comme un mule Corse il ne veut pas abandonner, j’essaie de le résonner mais rien n’a y faire, au camp 1 à 5700 mts je le vois pleurer comme un madeleine mais il ne cède toujours pas, je partagerais ma tente avec lui qui pour limiter le poids est microscopique et dans une intimité extrême nous passerons une nuit blanche avant la tentative du sommet, dans un effort hors norme il arrivera sur un col à 6500 mts d’altitude.

Je pourrais continuer longtemps sur «Tintin reporter » comme il me plait de le nommer…

Il vient de sortir son premier bouquin sur la grande pêche alors si vous avez envie de partager un peu d’eau salées je vous recommande

« À VIRER ! LA GRANDE PECHE AUJOURD’HUI » aux éditions Pascal Galodé
Céline Ferrier et Teddy Seguin, Pascal Galodé éditeurs, 2009, 30 €.

A bord de la Grande Hermine, l’un des deux derniers navires armés pour la grande-pêche, Céline Ferrier, qui en fut
la première et la seule femme officier de marine marchande et Teddy Seguin, photographe, qui a réalisé deux campagnes
à bord de ce bateau, nous racontent le quotidien de ceux qui aujourd’hui encore vivent dans les traces des Terreneuvas
d’autrefois…
Dans la seconde partie de cet ouvrage, ils sont allés à la rencontre des habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon. ils nous
montrent comment aujourd’hui encore, ces hommes et femmes qui vivent sur ces rochers
d’outre-Atlantique, sont également les héritiers du monde de la grande pêche en déclin, en voie de disparition même temps…

L’article sur le blog de Teddy Seguin

La vie plus fort que tout, Rom Houben…

24 novembre 2009

Aujourd’hui j’ai entendu une information qui m’a fait froid dans le dos mais le dénouement est incroyable.

Pendant 23 ans, les médecins ont cru que le Belge Rom Houben, victime d’un grave accident de la route en 1983, était dans le coma. Il était en fait éveillé, mais totalement paralysé. Son histoire fait la une de la presse européenne, ce mardi.

J’ai entendu le témoignage de sa famille qui remet un peu les « pendules à l’heure », pendant 23 ans cet homme entendait tout mais ne pouvait pas communiquer. Son cerveau voulait hurler mais rien ne sortait de sa bouche. Puis le miracle, un médecin plus tatillon, plus dubitatif sur le diagnostique a réalisé que son encéphalogramme était celui d’un homme « normal »???

Pendant 23 ans il a vécu dans une prison, dans une bulle sans aucun contact de l’extérieur. Et dire que certain se plaigne, pour un « bobo », une réflexion! Mort de rire!

Cet homme a des projets de vie, d’avenir alors que son corps lui est totalement figé, cet exemple est la preuve flagrante qu’il a bien une différence entre le corps et l’esprit? Quand la cervelle veut les portes de l’inaccessible commencent à s’ouvrir.

Ce témoignage est un élan d’espoir pour l’être humain mais hélas le message tellement fort va passer à la trappe et l’homme va recommencer à compter, calculer, spéculer.

Vivre l’instant présent car comme je le rabâche le présent est un cadeau.

A l’occasion d’une course de triathlon aux USA Dume à entendu un GI Américain qui avait sauté sur une mine déclarait que le seul vrai sponsor était tout simplement la vie.

Si vous avez des doutes sur la beauté de la vie malgré les avalanches de tuiles que l’on prend tout au long de son existence regardez cette vidéo, c’est encore un hymne à la vie.

Si elle vous choque c’est que vous n’avez pas compris le sens de notre passage sur terre…

Bonne reflexion.

http://www.france24.com/fr/20091124-belge-paralyse-coma-23-ans-rom-houben-medecins

Irish joke!!!

22 novembre 2009

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L’histoire se passe dans un pub à Paris juste après le fameux match de France-Irlande. Naturellement, la France est qualifiée pour l’Afrique du sud et les gagnants fêtent la victoire .

Trois supporters Français boivent lorsqu’ils remarquent un Irlandais à l’autre bout du bar.
Le premier Français dit à ses potes qu’il va l’asticoter un peu. Il s’approche de l’Irlandais et après lui avoir tapé sur l’épaule, il lui dit:
– Hé l’Irlandais, j’ai entendu dire que votre Saint-Patrick était de la jaquette…
– Oh vraiment, hmmm, je ne savais pas ça. Réplique l’Irlandais imperturbable.

Un peu déçu, le supporter retourne voir ses potes et leur raconte:
– Incroyable: je lui ai dit que son Saint-Patrick était une pédale et il n’a pas bronché!
– Tu ne sais pas t’y prendre, lui dit alors le deuxième, regarde-moi faire et apprends.
Et donc, le deuxième supporter s’approche de l’Irlandais, lui tape sur l’épaule et lui dit:
– Tu savais que ton Saint-Patrick, en plus d’être de la jaquette, c’est une grosse merde!
– Oh, hmm, je ne savais pas ça, merci pour l’information.
Stupéfié et décontenancé par tant de flegme, le Français retourne voir ses potes et leur avoue:
– Tu avais raison, y a rien qui semble le mettre en rogne!
Et le troisième leur dit alors:
– Non, non, non les gars, moi je vais y arriver à l’énerver. Regardez plutôt.
Le Français s’avance vers l’Irish , lui tape sur l’épaule et lui dit:
– Tu savais que ton Saint-Patrick était de la famille à Domenech ?…
-Je sais, répond l’Irlandais, c’est ce que tes deux copains sont venus m’expliquer tout à l’heure..

Jo Zef vous demande pourquoi la France a un coq comme embléme ?

Parceque c’est le seul animal qui puisse chanter les deux pieds dans la merde !!!

Liamé la princesse aux pieds nus : suite 3

20 novembre 2009

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Joseph se sent faiblir et sombre dans un long et profond coma.

Le combat fut terrible et les pertes d’un bord comme de l’autre très lourdes. Au petit matin Santa Liberta prend le dessus et arrive à s’enfuir, la brise fraîchit dans la bonne direction, la haute mer permet de faire le bilan de cette bataille. Beaucoup ont péri et plein d’autres sont blessés, Joseph est grièvement blessé, sa souffrance est grande et une puissante fièvre l’envahie et tombe dans le coma !
Pendant 10 jours sont second Petru-Maria fait cap vers Knydos en terre Hélène, Joseph est toujours prét de l’au delà et s’affaibli de jour en jour, il est en sursis et tout l’équipage l’a bien compris.

Finalement l’ancre est mouillée dans l’ancienne citée de Pytagore au cap Datcha, de suite un médecin vient a bord, la sentence tombe : pour espérer lui sauver la vie il faut l’amputer ! Avec beaucoup de précaution il est mis sur une chaloupe qui le mène sur la terre ferme, tout au long de la journée les blessés sont débarqués.

Ici en Grèce la médecine est très en avance et les méthodes de soin très efficaces.

Joseph est opéré et 3 jours suffiront pour le voir sortir de son coma, il est affaibli et de suite demande des nouvelles de son équipage. Il est défait de tant de perte ! Pourquoi s’être mis dans un tel piège ? Lui le corsaire aguerri pris à la trappe, comme un loup pris au collet !

Il réalise que le vieux sage est décédé avec tous ses secrets.

Santa Liberta avec un équipage restreint partira sur Rhodos pour être mis en chantier, la dernière bataille a failli lui être fatale. Joseph à besoin de temps pour essayer de surmonter cette épreuve, il doit reprendre le cours de sa vie avec une jambe en moins. Tout au long de son errance il avait croisé le fer avec quelques pirates manchots, borgnes ou unijambistes et pas une seule fois il avait constaté la moindre faiblesse dans ses hommes mutilés, bien au contraire. Le temps sera son allié et il doit se munir de patience. La cicatrisation suit son cours et au début du printemps avec cette nouvelle jambe de bois il se surprend à remarcher. 6 mois déjà qu’à eu lieu la bataille de St Jean D’Accre. Un beau matin l’oeil toujours à l’affût sur l’horizon il aperçoit les voiles pourpres de son bateau. L’équipage du Santa Liberta revient le chercher !

L’ancre glisse dans une eau cristalline, le bateau semble flambant neuf, une chaloupe est treuillée à la mer , à sa tête Petru-Maria son second. L’accolade est sincère les hommes sont heureux de retrouver leur commandant. Sans perdre de temps il salue avec beaucoup d’égard la communauté Grecques qui lui a sauvé la vie, un marin le sait, ces rencontres sont toujours fortes mais déchirantes car nul ne sait si il reviendra mouiller de nouveau ici. Un pop sur une vieille embarcation rejoint le bord, il veut donner à Joseph une amulette pour le protéger dans son prochain voyage. Dans un papier soigné se cache une croix en bois d’olivier, Joseph croit maintenant en Dieu mais est toujours méfiant de la religion qui est une invention de l’homme, malgré tout il met au fond de sa poche l’offrande du père et le remercie de son accueil. « Evaristo poli patérass » (merci beaucoup mon père)

« Kali taxidi »( Bon voyage)

Joseph se met à la barre et scrute l’horizon, ces mois de convalescence l’ont transformé, il ne sait pas encore définir qu’est ce qui lui est arrivé mais il sait qu’il a pris une nouvelle voie. Il détaille aussi tous les travaux qui ont été nécessaires pour rétablir son navire à la navigation, la mature et ses haubans sont neufs, le pont en grande partie a été refait. L’équipage aussi est composé de nouvelles têtes, Rhodos est une terre franche et dans les tavernes le soir avec quelques cruches de vin résiné il est facile d’engager des mercenaires en mal d’aventures.

Avant de prendre la haute mer ils devront s’arrêter pour faire le plein des cambuses et récupérer des portulans qui on été détruit pendant la dernière bataille. Ses documents sont des mines d’informations sur tous les pièges qu’est le cabotage, tous les écueils, les courants et contre courants sont décrits, les baies sont dessinées avec le relief des montagnes qui permettront de se repérer, sur certains même il y a un almanach musulman qui arrive à prédire les vents tout au long de l’année…

Pireaus est un port où l’on trouve tout pour l’accastillage, les maltais l’ont envahi et sont des commerçants redoutables, il faut tout marchander. La viande embarquée est en baril sous salaison pour pouvoir résister au temps, un autre fût de chêne est rempli de fromage de brebis appelé par les bergers Fêta, l’eau saumâtre d’après leur dire lui permettrait de rester frais pendant une saison complète de mer, des outres en peau de chèvre contiennent des poulpes secs qui pourront améliorer le quotidien ainsi que deux de concombres et enfin plusieurs sacs de farine seront indispensables pour la galette quotidienne .Les cartes sont aussi négociées et surtout dans ce carrefour de méditerranée on prend le pouls des nations qui règnent actuellement . Les maures ont bien déclaré la guerre aux chrétiens, la république de Venise semblent avoir de grosses difficultés avec les Beys d’Afrique du nord, Djebel Tarik (Gibraltar) serait aux mains des anglais et la petite île de Corse serait déchirée entre Pisan et Génois. Les nouvelles ne sont pas bonnes les clans se sont renforcés et la méditerranée est une vraie poudrière prête à exploser. 4 doliums sont remplis d’eau potable et finalement Santa Liberta reprend le large.

Alors que Petru- Maria est de quart, Joseph vient lui porter une infusion de plantes grecques qui seraient un tonifiant mais c’est une excuse pour pouvoir discuter avec son complice, tellement d’années à sillonner les mers ensemble, tellement d’histoires salées entre eux, même la mer en rougirait !

Petru-Maria lui parle de sa terre « l’île Kalisté » et de sa région de la Cirnaca d’où il est originaire. Depuis la nuit des temps elle est baptisée « tarra di i signori ». Il ne souvient plus depuis combien d’années il n’a plus senti l’odeur de son maquis, entendu le chant du merle et surtout embrassé les siens. Il a appris pendant l’escale que la princesse Liamé avait été promise au Pisan pour essayer de faire revenir la paix. La dernière fois où il l’avait vu c’était une enfant…

Du grand Raymond !!!

19 novembre 2009
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Non, non ce n'était pas moi hier soir au stade de France !!! (rires) Mais bel et bien un grand Hugo Lloris.

J’ai rarement réagi sur ce sujet mais là je vais ouvrir ma bouche !!!

A l’occasion de l’Euro 2008 j’avais été engagé par la TSR pour commenter l’après match et je m’étais fait le défenseur de l’entraineur français Raymond Domenech envers les attaques de personnalités invitées sur le plateau télé, ayant passé du temps dans la peau d’un « entraineur adjoint» avec le Genève Servette Hockey Club L1 j’avais réalisé à quel point ce rôle était compliqué et peut être à double tranchant avec les médias et le grand public, J’avais touché du doigt à quel point la moindre petite phrase sur une conférence de presse peut être transformée par un journaliste mal attentionné.

Hier soir match retour de barrage de la France contre l’Irlande qualificative pour la coupe de monde de football en Afrique du sud, les bleus se sont qualifiés d’une manière peu glorieuse. Thierry Henry a reconnu son erreur et les trèfles celtiques n’ont pas bronché, un guerrier même quand il reçoit un coup d’épée dans le dos sait reconnaître sa défaite malgré la trahison !

Je n’ai pas à revenir sur le match car c’est déjà du passé et mon niveau footbalistique ne me permettrait pas de porter le moindre jugement mais ce qui me peine une fois de plus c’est la réaction de l’entraineur Mr Raymond Domenech !

Bien sur le match fut pitoyable, bien sur la manière l’est encore plus mais un coach surtout lorsqu’il représente un pays se doit d’être irréprochable. Hier soir « monsieur » Domenech s’est comporté envers les Irlandais et les supporters français comme un « petit … » pour être poli.

Bixente que je ne vous présente plus consultant sur RTL et TF1 le recevait pour une interview d’après match et comme d’habitude ce fut du « grand Raymond », il s’obstine, il dénigre et ne respecte personne !

Quand il sentit le vent tourner il préféra « planter » le plateau plutôt que de se retrouver au pied du mur, encore un grand courageux qui fuit ses responsabilités. Je ne vais pas épiloguer sur ce vaste sujet mais la bouteille est déjà au frais pour le jour où il sera « viré » !!!

Quand on est entraîneur on est avant tout éducateur et à haut niveau (je crois que c’est du haut niveau l’équipe de France) on doit être irréprochable.

La moindre des choses aurait été de rester discret de ne pas pavaner et surtout d’éviter de dire toutes ces « conneries » (pardon) !

Arséne Wenger entraîneur d’Arsenal avait demandé que son équipe rejoue le match car il y avait eu une grosse erreur d’arbitrage !!! Entre ces deux comportements il y a un abysse !!!

Pour ma plus grande chance pendant le mondial en Afrique du sud je serai entrain de pagayer sur le fleuve Yukon loin de toute cette mascarade.

Juste avant de vous quitter un souvenir me revient ; un match à Nice contre Lyon je crois dans les années 70, j’étais tout gamin et je jouais comme gardien de but en pupille au ROS de Menton ; aller voir un match de 1er division c’était la chose la plus incroyable pour moi débutant ; je me souviens d’un public Niçois qui avait chanté tout au long des 90′ : « Domenech assassin » et oui quelques matchs auparavant il avait cassé la jambe d’un joueur sur un tacle « un peu musclé » et déjà à l’époque avait fait une déclaration »Domenechiene » à la presse !!!

Sacré Raymond le jour où les ânes feront de la cuisine c’est vous qui préparerez les sauces.

L’entretien de R Domenech avec Bixente

http://www.jeanmarcmorandini.com/article-32885-clash-domenech-lizarazu-en-direct-sur-rtl-ecoutez.html

Petite vidéo de mon passage au GSHC en 2007

Pensée amerindienne…

18 novembre 2009

032Quand tu te lèves le matin
remercie pour la lumière du jour
pour ta vie et ta force
Remercie pour la nourriture
et le bonheur de vivre…
Si tu ne vois pas de raison de remercier
la faute repose en toi-même…

Tecumseh, chef shawnee

Issu d’un blog pour les grands rêveurs http://monazimba.bloguez.com/

Dominique Benassi champion du monde de triathlon : 11éme titre…

17 novembre 2009

002Dominique Benassi dit Dume vient de remporter son 11éme titre de champion du monde de Triathlon en Floride…

Dume est la figure emblématique du triathlon en France, pourtant la reconnaissance ne suit pas.

On ne le reconnaît pas comme athlète de haut niveau alors que pour atteindre cette élite mondiale il faut tout sacrifier. Cela fait longtemps qu’il a abandonné l’idée d’être reconnu en que tel. Si il persévère dans cette discipline c’est que c’est sa passion et que l’important comme il le souligne souvent : être reconnu par les autres n’est pas bien important car l’important c’est de se reconnaître soi même…

Notre pays est en retard de plusieurs décennies, lors de notre séjour en Nouvelle Zélande où il décrocha son 8éme titre nous avions fait le vol Londres-Auckland avec la délégation Française valide, Dume participait au championnat du monde en mixité avec les « normaux », le président de la fédération Française de triathlon était dans le même avion que nous et sur les 29 heures de vol il n’avait pas trouvé le temps pour venir saluer les « infirmes ».

Depuis quelques jours nous étions à Queenstown et je l’accompagnais dans ses reconnaissances de parcours, une limousine luxueuse stoppa sa route et un homme en tenue de sport vint à notre rencontre, il nous souhaita la bienvenue et nous laissa ses coordonnées en nous invitant à boire une bière chez lui. Après une brève discussion il reparti, c’était le président de la fédération Néo-Zélandaise de triathlon !!!

Voilà l’abysse qui sépare les pays anglo-saxon et notre beau pays dit des droits de l’homme, pour notre traversée à la rame avec la course Britannique Woodvale pas une seule fois les organisateurs nous ont posé la question sur notre handicap…

Donc la parenthèse est fermée et Dumé va reprendre ses entraînements pour sa prochaine compétition.

Une petite compile des championnats du monde 2008.

La vie n’est pas un combat ni une lutte mais juste un présent.

Eric Duliére dit Dudu…

16 novembre 2009

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Si vous ne connaissez pas encore Eric Duliére je crois que je me dois de vous le présenter.

Je n’ai pas envie de vous parler du journaliste et grand photographe de presse qui n’est que son statut professionnel mais du bonhomme passionné qui est surtout un grand et vrai ami. Je n’en ai vraiment pas des tonnes et je suis fier de notre amour fraternel.

Dans mes Frères choisis je vous ai déjà présentés : Dume, Bixente, Niko mais il manquait Dudu !

On avait un peu plus de 20 ans et tous les deux dans nos coins on fouillait les mers à la recherche de trésors engloutis !

Le hasard, qui je vous le rappelle n’existe pas ; nous a fait nous rencontrer…

Des centaines de plongées en Méditerranée, des découvertes incroyables mais surtout une amitié en acier trempé.

25 ans sont déjà passés et voilà que le « Dudu » fête son demi siècle.

Quand on est ensemble plus rien ne compte, deux gosses qui se retrouvent, nos Véro et oui même les noms de nos compagnes sont identiques d’ailleurs , sourient à nous voir complices ?

Comme à l’école elles viennent nous séparer quelques instants pour que les autres puissent aussi en profiter mais l’aimant fait son boulot et nous voilà de nouveau collés à papoter de nos vies passions.

Des anecdotes nous en avons des centaines mais une des plus incroyables est peut être celle-ci :

Nous avions à l’époque la rade de Villefranche sur mer comme zone de fouille, tous les weekends, jours fériés, tempête ou pas nous fouillons la vase !

Des centaines de trouvailles : des assiettes, des bols, du bronze, des montres à gousset et surtout des « tonnes » de pipe.

Un jour parmi mes découvertes je faisais voir à Éric une pipe qui représentait la tête d’un indien mais hélas il lui manquait un morceau. Mon « Frère de fouille » si je puis dire resta interloqué et me la demanda ? Il était impensable de ramener un objet qui ne fut pas trouvé par nos soins. Je compris sa demande. Deux ans auparavant il avait trouvé le bout manquant et l’avait gardé. Les deux morceaux découverts ne formaient plus qu’une seule piéce !

Mais ce n’est pas fini, en plein hiver au milieu des bouches de Bonifacio alors que je prospectai dans une eau froide et sombre je vis dans le sable une chose non naturelle qui dépassait. Les concrétions l’avaient complètement enveloppé, par réflexe je la mettais dans mon panier en me disant que j’aurai bien le temps à la surface de savoir plus précisément quel trésor j’avais découvert !

A mon énorme surprise l’objet se dévoilait, il s’agissait d’un parachute de plongeur pouvant servir à relever des poids du fond vers la surface. L’état de la concrétion sur ma découverte me faisait comprendre que la perte était ancienne et à ma très très grande surprise j’arrivais à peine à lire le nom du propriétaire : Eric Duliére !!!

Je trouve ces deux anecdotes significatives de notre complicité.

Bien sûr pour les tordus de la cervelle sachez que tous ces objets sont régulièrement exposés dans des musées sur la côte d’azur et non pas dans des vitrines privées ou encore moins vendues à des collectionneurs privés. Visitez le site de son club d’archéologie sous marine.
http://www.clubanao.org/rade.php

Voilà un bout de vie de plus dévoilé de mon beau Dudu.

Joyeux anniversaire ma poule !

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