Aprés le livre,le film…

4 décembre 2009 par Frank Laisser une réponse »

Jaquette du DVD Giramondu

Après le livre il y a eu le film Giramondu et il va être commercialisé courant semaine prochaine.

Je n’aurais jamais pu croire au lendemain de mon accident tous ce qui est entrain de m’arriver.

Déjà j’ai du mal à réaliser que j’ai écris un bouquin et là cerise sur le gâteau (Non Jo Zef c’est une expression, range la pelle à tarte tu vas te blesser) le film va être commercialisé à partir de la semaine prochaine.

Primé sur plusieurs festivals il est demandé par d’autres! Arrêtez n’en jetez plus, c’est trop !


Il faut dire que depuis quelques années j’avance à pas de fourmi et tout les jours j’en fais un supplémentaire. On a rien sans rien.

J’ai trop été irrité et blessé de voir que des personnes étaient interdites de certaines activités avec comme seule excuse, qu’elles étaient amputées.

C’est sur que je dérange, que j’ouvre ma « gueule » régulièrement sur le handicap et la manière dont il est perçu sur l’hexagone, mais à force je me suis fait entendre et les mentalités changent. Bien sur je ne suis pas seul et heureusement d’ailleurs, aux 4 coins du monde il y a des personnes qui démontrent que même avec un bout en moins on peut être très performant.


Je suis entrain de préparer une série de conférences « coaching » dans de grandes entreprises qui ont décidé d’engager des personnes « différentes », mon dernier rendez vous téléphonique

post-conférence avec la chargée en communication aurait pu être enregistré pour les grandes écoles de commerce !

La personne me demande comment son entreprise doit réagir en prenant une personne handicapées ?

Là, je lâche la « bombe » :

Engager une personne handicapée ? Mais vous vous trompez madame !

Votre entreprise internationale ne peut et ne doit pas embaucher une personne qui va vous ralentir, vous démunir, vous affaiblir. Votre société mérite seulement un personnel compétant, dynamique, productif, innovateur, initiateur, mais pas handicapé !!!

Mon interlocutrice ne comprend plus et je laisse exprès un blanc, puis reprends mon raisonnement.

Un individu qui par naissance, maladie ou accident se retrouve avec une infirmité a certainement plus de faculté à s’adapter, à contourner un problème abyssale et surtout à avoir le bonheur le matin de retrouver son emploi qui de prime abord lui était interdit. Cet employé va être à la hauteur de votre exigence et c’est seulement sur ces critères que vous allez lui signer un contrat d’embauche.

L’adjectif « handicapé » n’a pas lieu d’être car je rencontre quotidiennement des gens qui ont leurs deux bras et jambes et qui tiennent debout sans artifice avec un cerveau intact mais qui ont les symptômes de la personne lourdement handicapée, eux ont le droit à l’emploi mais leurs compétences hélas restent à définir. Suite à cet entretien mon interlocutrice était ravie de mes propos et se réjouissait déjà de ma rencontre avec ses cadres supérieurs bientôt dans la capitale.


Donc voilà pour revenir au début, le film « Giramondu » va être en vente bientôt sur le site de Bout de vie. D’ailleurs chers internautes, le site première version vit ses dernières heures et courant semaine prochaine tout va être « neuf » de chez « neuf » même ce blog va changer de peau…


Non Jo Zef on va pas changer de poêle à crêpes encore une fois.


A pluche !

2 commentaires

  1. Festor dit :

    Beau site web. Super travail du web master.

    Concernant l’embauche de Zandis comme dans mes conférences, je fais allusion à la typologie du mot handicap.
    Le mot handicap vient de l’expression anglaise ‘hand in cap’, ce qui signifie « la main dans le chapeau ». Dans le cadre d’un troc de biens entre deux personnes, il fallait rétablir une égalité de valeur entre ce qu’on donnait et ce qu’on recevait : ainsi celui qui recevait un objet d’une valeur supérieure devait mettre dans un chapeau une somme d’argent pour rétablir l’équité. L’expression s’est progressivement transformée en mot puis appliquée au domaine sportif (courses de chevaux notamment) au XVIIIe siècle. En hippisme, un handicap correspondait à la volonté de donner autant de chances à tous les concurrents en imposant des difficultés supplémentaire aux meilleurs.

    Donc pour moi on m’a juste remis à niveau.

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