Le premier livre de Teddy Seguin…

2 décembre 2009 par Frank Laisser une réponse »

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Il y a déjà 7 ans Teddy Seguin découvrait sur un magazine Corse un gars « abimé » qui plongait en Corse du sud. Le premier stage Bout de vie voyait naissance, appareil photo au poing aussi bien sous que dessus la mer il devait suivre la saga Frank Bruno.

Des anecdotes j’en ai plein mais je vous en ai sélectionné quelques unes.

Dans mes balades hivernale il voulait se joindre à moi pour me suivre en montagne mais l’équipement alpin lui faisait défaut et voilà mon reporter en cirée de haute mer qui pointe son objectif, à plus de 2300 mts d’altitude Jo Zef remarquait une sacrée odeur de morue Baltique!

A l’occasion de mes match avec la star team il se transforme de reporter en paparazzi, alors que le prince Albert II et Michael Schumacher viennent à ma rencontre une bonne centaine de photographe se bousculent et éjecte sans tact mon pauvre Teddy et là je sens dans son regard un grand moment de solitude.

Quelques jours de notre départ de la Goméra il était là pour immortaliser cette première mondiale mais voilà le pantalon le dérange et préfère être en paréo, je pense que les vieux Canariens doivent encore s ‘en souvenir.

A notre arrivé à Antigua la mer est démontée avec du vent à une bonne quarantaine de nœuds, nous sommes vraiment malmenés et le voilier où il a pris bord n’ai pas épargné, il doit se rendre à la proue et malencontreusement son genou heurte violemment le bastingage, nous sommes à quelques encablures en ne pouvant que constater la violence de la chute et là nous sentons dans ses yeux une réflexion simple mais logique: « Ça fait 53 jours qu’ils souffrent alors je sers les dents et je fais des photos »

En Argentine l’altitude ne l’a pas épargné et pendant 10 jours il aura un mal de tête effroyable mais têtu comme un mule Corse il ne veut pas abandonner, j’essaie de le résonner mais rien n’a y faire, au camp 1 à 5700 mts je le vois pleurer comme un madeleine mais il ne cède toujours pas, je partagerais ma tente avec lui qui pour limiter le poids est microscopique et dans une intimité extrême nous passerons une nuit blanche avant la tentative du sommet, dans un effort hors norme il arrivera sur un col à 6500 mts d’altitude.

Je pourrais continuer longtemps sur «Tintin reporter » comme il me plait de le nommer…

Il vient de sortir son premier bouquin sur la grande pêche alors si vous avez envie de partager un peu d’eau salées je vous recommande

« À VIRER ! LA GRANDE PECHE AUJOURD’HUI » aux éditions Pascal Galodé
Céline Ferrier et Teddy Seguin, Pascal Galodé éditeurs, 2009, 30 €.

A bord de la Grande Hermine, l’un des deux derniers navires armés pour la grande-pêche, Céline Ferrier, qui en fut
la première et la seule femme officier de marine marchande et Teddy Seguin, photographe, qui a réalisé deux campagnes
à bord de ce bateau, nous racontent le quotidien de ceux qui aujourd’hui encore vivent dans les traces des Terreneuvas
d’autrefois…
Dans la seconde partie de cet ouvrage, ils sont allés à la rencontre des habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon. ils nous
montrent comment aujourd’hui encore, ces hommes et femmes qui vivent sur ces rochers
d’outre-Atlantique, sont également les héritiers du monde de la grande pêche en déclin, en voie de disparition même temps…

L’article sur le blog de Teddy Seguin

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