1’35 » en compagnie d’un beau grizzli…

13 septembre 2010

Je suis en train de repérer les rush des images que j’ai ramené de ma « yukonnerie » et j’ai trouvé ceci.

Ça bouge c’est court mais j’ai fait avec les moyens du bord. Je négocie pour un reportage donc wait and see…

En attendant préparer le spray bear et courage je crois qu’ils vous a repéré…

Mots de maux

11 septembre 2010

je suis vivant!

je suis vivant!

Les maux de notre monde:

Naitre par hasard, vivre sans but et mourir sans raison…

Un certain 11 septembre…

9 septembre 2010
Danse, priére, chamanisme??? Vie tout simplement...

Danse, priére, chamanisme??? Vie tout simplement...

11 septembre 2001

Il y a des dates références où chacun d’entre nous se souvient exactement de ce qu’il faisait cette journée.

Un gros coup de vent à la limite de la tempête m’avait fait  fuir les Lavezzi et dans le port de Cavallo Véro venait me rejoindre. Quelques jours que l’on se fréquentait. J’étais un animal traqué et je fuyais, du moins je croyais, la violence. On voulait la peau du Cabochard, dans tous les sens…

Là bas dans la  «Big Apple » les tours devenaient le tombeau de milliers d’innocents et cette date rentrait dans les faits divers des horreurs du 21 éme siècle.

Un bras intégriste catholique a lancé depuis quelques jours sur internet 11 septembre journée pour bruler le Coran !!!

Dieu ne dit rien car il nous donne déjà trop.

Les p’tits hommes en manque de pouvoir sur leurs frères ont créé de toute pièce les religions, du coup chacun veut prouver que c’est lui qui a raison.

J’ai beaucoup voyagé, pas en tour organisé ou avec le guide du « moutard » dans la poche non avec du temps et du coup j’ai essayé de comprendre.

Presque un an en Turquie et j’ai découvert un islam tolérant où les femmes ont une vraie vie, mais cela ne plait pas à tout le monde et l’islam « dure » est venue au pouvoir.

J’ai réussi à pénétrer dans l’immense mosquée d’Ankara, où une maquette immense de la Mecque en argent massif est exposée ! Dehors certains quartiers sont dans une misère moyenâgeuse.

Presque autant en face chez les grecques orthodoxes, le mont Athos interdit aux femmes, mêmes leurs animaux sont mâles !!!

J’ai voulu voir Jérusalem ! Erreur !!! Ville basée sur le tourisme liturgique.

Les bonnes sœurs du monde entiers viennent se prostrer devant une pierre où un certain Christ aurait été crucifié. Mais rien n’est sur : la vérité de la personne et de l’événement.

Pour faire son parcours dans le St sépulcre il faut avoir les poches remplies de monnaie locale sinon on est ramené à la sortie.

Les bons observateurs diront que j’avais une croix en olivier sur moi pendant ma descente du Yukon, oui c’est vrai, j’avais même un chapelet offert par une de mes tantes. Juste un petit objet pour m’accompagner,  j’avais demandé à mes très proches amis et famille un p’tit truc pour les visualiser encore mieux, Dumé et ma tante m’ont prêté ça, c’est tout.

Dans les pays de l’Asie du sud est, j’ai vu des temples incroyables avec des gens venir coller des feuilles d’or sur des statues de Bouddha en pleurant, en priant, dehors leurs enfants mouraient de faim…

Je pourrais continuer sur l’Espagne où j’ai aussi vécu un an avec les processions à n’en plus finir, l’Amérique du sud ainsi que la Corse ne manquent rien à toutes ses simagrées.

Les hommes se haïssent plutôt que de s’unir mais quelle souffrance et quel manque de confiance pour en arriver là. En me mettant régulièrement en situation de survie je suis en contact avec quelque chose que je ne peux définir… moi j’ai envie de l’appeler ma bonne étoile ou des êtres chers disparus m’attendent et me guident.

Que d’énergie pour édifier une cathédrale, une mosquée, un temple… le silence d’une rivière donne plus de réponse qu’une succession de prières apprises par force et qui sonnent le faux.

Une retraite dans une forêt avec peu d’accessoire pour y séjourner nous dévoilera plus que n’importe quel livre dit sacré.

Un certain 11 septembre deux tours s’embrasaient mais pourquoi en sommes nous arrivés là ?

L’homme a peur de la différence et de l’autre alors il créé des murs de plus en plus haut en détestant tout ce qui y est caché derrière…

Une fois de plus je vais à contre courant mais voilà je raisonne à haute voix et de mon micro passage sur terre je vois.

Comme l’a dit Martin Luther King :

I have a dream…

L’effet papillon…

8 septembre 2010

un bout de vie partagé...

un bout de vie partagé...

L’effet papillon

Le 8 éme stage de plongée Bout de vie pointe son nez mais souvent on me demande ce que deviennent les anciens stagiaires ?

Vous avez certainement entendu parler de l’effet papillon.

C’est ce qui est arrivé au cours de ma vie, des rencontres, qui sans en avoir l’air m’ont complétement fait bifurquer sur un chemin absolument à l’opposé que ce l’on m’avait fait entrevoir.

A mon tour j’essaie d’être au carrefour de leurs vies pour les faire glisser vers un bout de vie, de vie debout.

En venant dans mon intimité, la plongée sous marine, la mer, la nature j’essaie d’allumer cette mèche que chacun de nous a.

Grosso modo entre tous les évènements que Bout de vie à créé cela doit faire une centaine de personne qui sont passées entre mes pattes. Pardon ma patte, et oui j’en ai qu’une!

De jambe c’est évident mais surtout de vie.

Quand ils viennent ce n’est pas pour être : plains, chouchoutés ou assistés mais pour être mis à nu, face à eux même, pour réaliser qui ils sont. Des hommes et des femmes à part entière qui ont encore la chance d’être là pour raconter leur Bout de vie.

La flamme qui va allumer ce carburant qui sommeille en nous j’essaie de lui donner vie.

Certains ont maintenant ouvert des portes qu’ils n’osaient pas entrevoir, Franck Festor du premier stage a depuis traversé un océan à la rame, tenté de gravir un très haut sommet en Argentine et bien d’autres aventures, à l’heure actuelle il pédale sur un tour de France en vélo tandem avec un pôte à lui, aussi abimé mais d’un bras ; d’abord c’est son histoire donc c’est pour lui qui le fait mais aussi pour vous, pour nous pour démontrer qu’on est vivant.

Allez sur son blog cela lui donnera encore plus de punch dans sa pédalerie.

Thierry Corbalan, quand je l’ai rencontré l’eczéma lui pourrissait la vie, être amputé des deux bras est un lourd handicap ! C’est que tout le monde disait, mais lui savait que c’était un tournant de sa vie, alors la flamme a atteint son carburant et depuis Thierry nage et comment… des courses longues distances, il en a plein son palmarès et l’année dernière comme entrainement il a traversé les Bouches de Bonifacio en mono palme. Seul nous et personne d’autre devront savoir quel sera notre statut, lui c’est homme dauphin qu’il a choisi d’être. Fin septembre il prépare une belle « baignade » je vous en parlerai bientôt.

Stephanie, petite blondinette, nait sans un avant bras, elle le cachait derrière des fringues toujours trop longues et puis un stage, une croisière en Antarctique avec un mec un peu Cabochard au caractère infecte, de coup de tabac en explication de texte sa garde robe a changé et les petits minets lui tourne autour comme un ours devant du miel.

Cathy, amputée double tibiale suite au diabète, je l’ai mis devant un miroir : son handicap n’était pas ses pattes en moins mais son sur-poids. Je n’y suis pas allé avec beaucoup de tact je lui ai juste démontré qu’elle était grosse. Toujours aussi fin le Frank !!!

Elle vient de reprendre la natation en compétition et peut être qu’on l’ a verra sur une course de valide bientôt.

Jérome c’est mis au triathlon, Valentin brille à l’école… et encore plein d’autres…

Attention ! D’autres sont retournés dans leurs habits de handicapés et ont plongé. Chacun est libre de son destin et personne ne pourra ouvrir notre sentier à notre place.

Allumeur de mèche, pour un Corse c’est évident ! Non?

Donc bienvenue au futur stagiaires et profitez de cette connexion pour allez soutenir Franck Festor dans son tour de France tandem en vélo.

Coup de sang !!!

28 avril 2010

L’été pointe le bout de son nez et les touristes débarquent !

Halte aux mauvais pensants, je ne suis ni indépendantiste et encore moins intégriste mais amoureux de mon île et de sa paix hivernale.

Ce matin je profite d’un été soudain pour donner mes derniers coups de pédales avant mon départ pour le Yukon. Je me régale et les petites routes empruntées délivrent leurs fragrances printanières, les oiseaux en profitent pour me raser et jouer les kamikazes. Sur une grande ligne droite alors que je suis sur la bordure droite, je sens un véhicule qui crisse des pneus et me klaxonne avec violence, la route est libre, la visibilité super bonne, je vérifie ma position, j’ai presque les roues sur la ligne blanche du fossé, je réduis mon effort et fait signe sans tourner la tête et sans vindicte à mon « pilote » de doubler, il me dépasse et m’assène avec sa compagne des signes obscènes et d’insultes « Corsophobe ». Après m’avoir récité tous les pires jurons qu’ils connaissaient ils s’enfuirent avec grandeur, je leur fait signe de s’arrêter, je suis encore sous le choc, j’étais en train de me réjouir de la beauté insulaire en me disant une fois de plus que j’étais chanceux de vivre là et soudain « patatra » des énergumènes font rejaillir le côté Cabochard qui peut m’effrayer ! Je pédale comme un malade mais malgré une pointe à 62 km/h (en vélo c’est pas mal !) je n’arrive pas à les rattraper ! Plan B j’appelle des potes qui sont peut être au bar juste au carrefour mais personne n’est là !!! Damned ! Je continue à pédaler avec un sentiment d’injustice, la violence gratuite est en train de gangrener toute la société et un jour comme au far west chacun devra se défendre. Je suis écœuré ! Je connais plein de touristes qui sont cordiaux, courtois et qui adorent la Corse et rien que pour eux je continuerai à être accueillant.

Mais j’avoue que ce matin j’ai eu de la chance car je ne sais pas comment se serait déroulé les choses si je les avais coincés ; je ne dois plus en venir à la violence qui ne résout rien mais par moment certains cherchent vraiment les ennuis.

Clin d’œil de la vie demain 29 avril je passe la journée à la maison d’arrêt d’Aix Luynes, projection d’un film et rencontre des détenus dont un amputé.

Je suis sur que sur les 600 prisonniers quelques uns ont perdu leur sang froid sur quelques provocateurs qui méritaient bien une bonne « rouste Cabochardesque », je sais on n’a pas le droit mais ça calmerait certains qui se prennent pour des « caïds » en étant que sous hommes !

Quand les cons seront cuisiniers les deux « Gones » de ce matin feront les sauces !!!

Du coup pour calmer le jeu j’ai regardé cette vidéo absolument extraordinaire, un conseil prenez un mouchoir, c’est tout simplement merveilleux. Une vraie aubade d’amour dans un monde sanglant et monstrueux par moment.

Dominique Benassi répond!

27 avril 2010

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Dominique Benassi dit Dume je vais tenter une  présentation :

Né au Maroc il retourne en Corse avec ses parents alors qu’il est encore enfant, il découvre  son île et ses paradoxes : les gens parlent plus le français que la langue Corse ! Là bas en Afrique du nord l’arabe et le corse étaient ses langues , après avoir exercé plusieurs métiers il rejoint les pompiers de Bastia. En 1988 une balle de fusil de chasse lui explose le genou et devient amputé fémorale de la jambe droite. Sa vie bascule ! Non pas dans la détresse mais dans la lumière, il décide de se mettre au sport et découvre le triathlon, dans cette discipline il retrouve toute la polyvalence qu’il avait chez les pompiers. Mais voilà on décide pour lui que ce sport ne peut être praticable avec une jambe en moins, pendant des années il s’entraine sans rechigner et jamais n’a le droit de prendre part au course avec les « normaux », au triathlon de Nice comme il n’est pas admis il fait quand même la course mais sans prendre le départ et encore moins passer la ligne d’arrivée, un américain champion du monde en élite le remarque et l’histoire peut enfin commencer ; il est invité au États Unis et obtient son premier titre de champion du monde de triathlon catégorie « Handicap » et non handisport !

Depuis il a obtenu 11 titres de champion du monde et est devenu président de la ligue Corse de la FFT. Ce n’est pas pour autant qu’on le reconnait athlète de haut niveau et EDF qui l’a engagé ne veut rien savoir sur ce statut qui lui simplifierait bien des choses… En 2001 on s’est rencontré on était tout les deux amputés et en plein divorce, une belle histoire d’amitié, de fil en aiguille on s’est découvert avec toutes nos différences mais aussi beaucoup de ressemblance.

Je décide de créer Bout de vie et tant bien que mal il suit et notre route croise celle d’un drôle de breton de Molène Joseph Le Guen qui nous met la puce à l’oreille et nous traversons l’Atlantique à la rame, une première mondiale, 22 mois de préparation où nous avons vécu 6 jours sur 7 ensemble puis 54 jours à pleurer, euh pardon à ramer et puis la vie nous a fait prendre des chemins différents, il continue le triathlon et moi les aventures, il décide de faire son bout de vie mais l’âme est marquée au fer rouge et quand on se retrouve, une trame, une vibration, une cicatrice fait que nous savons plus que tout que nous sommes frangins de vie. Même si nos routes sont différentes personnes et aucun évènement ne pourra délier cette fraternité choisie.

Avant de partir sur le fleuve Yukon on ne pouvait pas ne pas se voir, se confier, s’observer, deux frangins que la vie à un peu bastonner et si la violence nous a effleuré elle en n’aura laissé que de fades traces. Nous savons que notre rencontre fut un des plus beau cadeau de nos vies, quand on est ensemble on est comme des gosses que rien n’arrête . Une anecdote parmi une infinité :

Un soir , nous sommes les invités d’une soirée très mondaine dans une villa de luxe de l’extrême sud de la Corse, grand champion, chanteur et top modèle sont là pour recevoir les deux « frangins », alors que nous pénétrions dans ce palais aux milles et une nuit une des personnes nous demande comment nous avons été amputés, Dumé avec son œil malicieux lui rétorque, moi c’est est une balle à bout portant et Frank pendant la guerre du Liban !!! La tête de notre hôte fut plus blanche que les neiges Himalayennes et encore maintenant nous nous demandons comment nous n’avons pas explosé de rire ! De vrais sales gosses !!!

Dumé m’a fait le plaisir de passer deux jours avec moi, j’en avais besoin juste avant mon départ pour ces mois de solitude. J’ai eu l’idée de lui faire un interview express…

Proverbe qu’aime bien Dumé:

A vitafatta di scala, à quandu si colla à quandu si falla

(la vie est faîte d’escalier, des fois tu montes des fois tu descends)

Extramerestre!

26 avril 2010

Ici il n’y a pas d’autoroute, ici il n’y a pas de feu rouge, ici il n’y a pas de Mc Donald, ici il n’y a pas de grand magasin, ici il n’y a pas de parcomètre, ici il n’y a pas de théâtre ou cinéma, ici il n’y a pas de palace, ici la vie est paisible, ici l’essentiel c’est tout simplement vivre avec le temps, temps de vivre, temps d’attendre, temps d’entendre, temps d’écouter, temps de penser, temps d’aimer, temps d’être.

Rudesse rime avec tendresse, extrême avec poème, brise de mer avec tempête amer…

Balade intime de mon chez moi, pour certain le coin est un désert, pour moi c’est mon essentiel « Cabochard » que je suis ! Si je vous fuis par moment ce n’est pas que je ne vous aime plus mais c’est que là bas on a des choses à me raconter ! Vous ne les entendez pas ? C’est que vous tenez encore une amarre, larguez là et vous entendrez tous les secrets du large. Se dépouiller s’est s’ouvrir à l’inconnu.

Bonne mer…

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Rejets illicites d’hydrocarbures au large de Marseille

24 avril 2010

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Un cargo ne peut naviguer à vide donc quand il n’a pas de marchandise il remplit ses cuves d’eau de mer et se doit (loi maritime) de les vidanger dans des ports de commerces. Bien sur ces cargos transportent toutes sortes de marchandises leurs cuves sont souillées et l’eau contenue polluée, la vidange effectuée a un coût et les plus « pourris » n’hésitent pas à dégazer aux larges des cotes plutôt que d’utiliser des structures payantes et souvent longues. La course aux temps est imposée par des armateurs peu scrupuleux et les capitaines venus de pays pauvres qui sont sous-payés acceptent sans hésiter de ballaster en mer.

Un cargo a été pris jeudi après-midi en flagrant délit de rejet illicite d’hydrocarbures dans les eaux territoriales françaises au large des Bouches-du-Rhône, a-t-on appris hier auprès de la préfecture maritime de Méditerranée. Le navire a été dérouté vers le port de Fos-sur-Mer pour y subir une inspection, alors que l’enquête a été confiée à la gendarmerie maritime de Port-de-Bouc.

C’est un avion « Polmar » de la Direction régionale garde-côtes des douanes de Méditerranée qui a repéré une nappe d’hydrocarbures de 22km de long et 20m de large s’étendant entre Toulon et Marseille, au sud de La Ciotat, et provenant du cargo « SDS Rain » battant pavillon italien.

Alerté, le parquet de Marseille, territorialement compétent, a ordonné le déroutement du « SDS Rain » vers Fos-sur-Mer, près de Marseille, ont précisé les Douanes et la préfecture de Méditerranée. Un hélicoptère Dauphin de la Marine nationale et le patrouilleur de service public « Grèbe » ont procédé à ce déroutement. La vedette de la gendarmerie maritime « Maury » et les hommes du peloton de sûreté maritime et portuaire (PSMP) ont pris en charge le cargo à son arrivée au port.

Le « SDS Rain » était parti jeudi matin du port de Fos-de-Mer à destination de la Turquie. Selon les Douanes, la surveillance aérienne a permis d’identifier en 2009 pas moins de 168 cas de pollution maritime.

Frank Bruno rencontre Mike Tyson?!?!

23 avril 2010

Frank BRUNO rencontre Mike TYSON?

Salut les filles c’est moi la mascotte le grand Dadé étant absent j’ai piqué le PC et j’ai découvert ça!

En plus de tout ce qui fait il est boxeur? Ouais la couleur est foncée mais c’est Frank Bruno c’est comme le Port salut c’est écrit dessus.

Aie il revient!!!

Allez Jo Zef,  jeux de jambes, protège toi continue ton jeux de jambes, protège le menton, c’est bon droite, droite, droite une feinte! Blang!!!!§§! Eh une mascotte Kaote! On dit bien un boxeur KO, donc une mascotte Kaote!!!

A pluche

Corsica antica…

22 avril 2010

P4220099

5h45 le soleil n’a pas encore pointé son nez, allez Jo Zef debout la mascotte c’est l’heure des abdos, on ne proteste pas…

J’ouvre la boite rectangulaire appelée communément PC qui est un « chronophage » de première catégorie et j’attaque les mails, je vends comme je peux mon expédition, j’ouvre mon carnet d’adresse et j’y vais, c’est pas aux journalistes mais bien là haut aux directions, c’est des potes mais ils sont honnêtes avec moi les Français n’aiment pas les « estropiés » de surcroit dans l’aventure avec en plus cerise sur le gâteau une Corsitude aiguë!

Paris Match, L’Equipe Mag etc etc, Ouais Jo Zef je connais du beau monde mais voilà: l’équipe de France qui après la main au ballon, est prise la main dans le string, puis bientôt c’est Rolland Gavroche, les Islandaises qui nous ont mis en quarantaine, Mais est ce possible Nicolas et Carla c’est déjà fini? Alors un unijambiste qui fait des trucs un peu bizarre, on s’en tape le coquillard!

9 h30! STOP!

J’arrête tout; ça me gave! Allez je veux me faire un retour dans le passé, pas hier non il y a quelques siècles. Une poignée de riz une pomme et le sac est déjà prêt pour un voyage temporel, je quitte la méga ville où j’ai le bateau au mouillage ( 123 habitants) pour les hameaux que j’aime, la route est déserte, un groupe de canetons occupe la chaussée, je descends pour les remettre dans le maquis, une dame s’arrête, elle me reconnaît, habillée de noir elle me demande de quelles races sont ces oisillons, tient on parle en Corse, le voyage dans le temps a bien commencé, je sais que de me croiser des souvenirs vont lui remonter, son mari était amputé et je l’avais un peu épaulé avant qu’il décide de partir dans les étoiles, Je poursuis mon voyage dans le temps la route n’est plus goudronnée, c’est bon signe, le ciel nous promet un beau coup de Tramontane. Horreur un couple de touristes qui courent! Vite le pinatu (serpe Corse) Jo Zef on les « zigouille » on les découpe en rondelles et hop au sanglier!!! Hum! Hum! La mascotte, je crois qu’on s’est emporté on va juste les ignorer !!! Bouh c’est pas beau tout ça!!!

Enfin ça y est je suis dans la pampa, le temps s’est vraiment arrêté, pas de sentier, du maquis bien dense et un torrent avec des cailloux bien glissants, je me faufile à travers les ronces, je m’évade, le téléphone ne passe plus de toute façon je ne répondrai plus jusqu’à ce soir, je grimpe, je rampe, le temps s’est arrêté pour de bon, je retrouve des vieilles ruines, je m’imagine la famille qui vivait là il y a 100 ans, rien, mais juste de quoi vivre en harmonie, je continue, le terrain est de plus en plus accidenté, je connais de bons trous à truites et tente ma chance, et une pour la 6, une ! Trop petite puis, pas aujourd’hui , puis j’ai de quoi manger, allez retourne voir ta famille…

Le sous bois est dense et la clairière qui m’apporte un peu de répit dans ma progression, me donne une idée; et si je tentais d’allumer un petit feu sans rien juste avec du bois comme avant? Je choisis méticuleusement mon matériel nécessaire et me lance, si y en a un qui me parle de l’émission « Crotte en tas » j’explose, Crotte en tas c’est du caca! Et Jo Zef t’as vu je fais des rimes!

Je m’applique et d’un coup comme par miracle la fumée sort de mon foret en bois qui par friction a consumé mon support aussi en bois, Jo appelle moi Géronimo!!!

Je continue ma progression pour arriver à la cascade, le trou est profond et je suis sur que si il y a une truite elle doit être « achement balaise » et un et deux lancés et qui c’est qui vient voir tonton Frank, c’est la grosse vieille truite, et hop dans la gibeçiére!!! (promis c’est pour ma Vrai). Ouais Jo c’est l’heure du « spuntinu » « (casse croute ), la cascade en fond sonore me parle, elle me conte des légendes, je suis serein, le temps n’existe plus…

Autour de moi je trouve des plans de finochju (Aneth sauvage) et m’emploie à une tradition ancestrale qui se perd: la confection de canne pour la marche. Il suffit de trouver une plante bien haute et droite et avec beaucoup de délicatesse plier l’extrémité et la nouer avec une petite ficelle. La courbe donnée sera le haut de la canne et il suffit d’attendre que le temps fasse son travail. L’aneth va grandir et finira par sécher, il suffira de couper la plante et de bien l’élaguer, un peu d’huile de térébenthine et de vernis marin et la canne sera prête. Pour éviter quelle glisse creusez dans un morceau d’écorce de chêne-liège un embout et la canne rejoindra un petit vieux qui vous racontera pleins de belles histoires…

    Â fica zemba, ugnunu s’arremba.
    (chacun s’appuie au figuier qui penche)
    on s’acharne volontiers sur les faibles.

    P4220100