L’écriture mots pour maux…

19 novembre 2012 par Frank Laisser une réponse »
Le clavier me suit souvent mais pas aussi assidument que mes blocs notes...

Le clavier me suit souvent mais pas aussi assidument que mes blocs notes...

Lorsque la mémoire était la seule écriture, l’homme chantait. Lorsque l’écriture naquit il baissa de voix. Lorsque tout fut mis en chiffre il se tut.  Robert Sabatier.

Piètre élève je collectionnais les mauvaises notes, ma fierté résidait quand ma classe éclatait de rire sur mes bêtises. Une perle de mes frasques ; au lieu d’écrire un aviron, je gribouillais un naviron. Il se pouvait que les navires aient des enfants !!! Une évidence qui ne l’était pas pour mon prof de français. La vie active très tôt m’éloignait des bancs d’écoles que je trouvais insipides et sans intérêts. Je préférais monter des murs de parpaings en rêvant en douce de grand voyage. Mes lectures ? Il n’y en avait pas, la seule BD qui arrivait à me faire tenir assis plus de deux minutes était Asterix et Obélix, Tintin était déjà trop élaboré pour moi, je n’y prêtais aucun intérêt. Puis à dix huit ans je devançais l’appel, une petite voix me faisait remplir un journal de bord. Mes potes m’écrivaient des mots pour ces longs mois d’absence, ma tante me souhaita de prendre mon pied ! Puis l’accident, une page blanche et j’écris un texte, pourquoi ? Je ne sais pas ! L’amiral vient à mon chevet, je suis sous morphine, en attendant que je sorte du cirage il lit mon premier poème, il sera édité dans le magazine de la Marine Nationale. Mon premier cahier se remplit mais ce n’est qu’un embryon d’écriture. Je ne lis toujours pas, l’ouvrage de Patrick Segal sera le seul livre avec celui de Gérard d’Aboville, l’Atlantique à bout de bras, comme quoi, rien n’est anodin. A 29 ans je sors de ma croute et décide de me prendre en main, je quitte mon emploi familial, la p’tite copine du moment et le bel appart vu sur la mer, je veux devenir ce que je suis et non ce que les autres désirent pour moi. Je lis mon premier livre en prenant mon temps ; Le Petit Prince de St Exupery. Je pleure, je suis fasciné, c’est moi cette histoire, je suis Le Petit Prince boiteux. Je remplis un cahier entier, j’écris une histoire qui lui ressemble étrangement, ça y est j’ai la plume qui pousse. Je la conte à quelques intimes, tout le monde pleure, sanglote : « mais elle est magnifique ton histoire ! » Quelque chose germe en moi. Je prends la mer mais pas seul, je me remets dans un carcan, avec une personne qui me rappelle sans cesse que je n’ai aucune culture, alors je range mon stylo, de temps à autres j’écris un petit article pour le magasine Voile et Voilier sur mon odyssée mais rien de transcendant. Quatre ans  et je retrouve enfin ma liberté, je reprends la lecture, ce n’est pas facile quand on est un hyperactif mais certains ouvrages commencent à m’apporter un semblant de plaisir, je griffonne des cahiers. Puis à quelques jours du départ de notre traversée océanique à la rame un sponsor de dernier moment débarque. Il joue le jeu mais il faudra écrire un journal de bord depuis l’océan !!! Apprentissage du PC et de l’écriture tout en ramant, Jo Le Guen me l’interdit, je lui ris au nez ; je sais, Cabochard le garçon ! Je découvre le partage par l’écriture, je deviens accroc, addict, tous les soirs un détail de la journée est envoyé, des milliers de gens de l’autre côté de leurs écrans vivent l’océan, l’embrun rentre chez eux, leurs mains sont aussi calleuses, le mal de mer les fauche, certains y trouvent une sorte de liberté. Mademoiselle L virevolte aussi  au dessus de  leurs têtes, cela devient une thérapie. Six mois plus tard un appel, une dame me demande si j’ai des notes sur mon bout de vie, elle serait intéressée de les lire. Je dépose mes calepins aux éditions Arthaud, on me rappellera d’ici un mois. Deux jours après l’éditrice veut que je signe le contrat, je suis abasourdi, autour de moi je me confie on me dit de foncer. Mais voilà ce n’est pas mon écriture qu’on veut mais le récit de ma vie. Un collaborateur m’est remis d’office, Rémy Fiere rédacteur en chef de l’Equipe Magazine devient un confident. Le pauvre homme lit mes 400 pages écrites bout à bout avec des milliers de fautes, de ratures, de répétitions, de non sens. Le grand journaliste devient un ami, il aime mes mots, il sait les remettre en place, il me donne confiance, je prends avec lui des cours de français, je veux devenir bon élève. Sa maison est mon école, nous rions beaucoup, un déclic, je me dérouille la cervelle. Ma biographie sort dans une belle collection, je suis fier, n’y voyais aucun jeux de mots ringard de ma part. Livre de Frank Bruno avec la participation de Rémy Fiere. Il me dit : le prochain tu le feras tout seul ! Je deviens boulimique d’écriture et de lecture, j’essaie de me varier, c’est  le domaine de l’aventure qui me tient le plus en haleine, mes mots s’éclaircissent, prennent de l’étoffe. Cela m’est plus facile, Véro passe du temps à m’expliquer mes fautes, je suis un bosseur alors j’écoute, je prends note. Mes aventures se succèdent, journal de bord, lecture, je m’aguerris, je me sens à l’aise mais pas encore libre. Puis je tombe sous le charme des écrits de Sylvain Tesson, je lis tous ses bouquins, je les relis puis le miracle je le croise et le recroise encore, on devient pote, je veux tout savoir à son insu. On skie ensemble mais j’ai mon carnet sous mes moufles. On est jury d’un festival de film d’aventures, j’ai ma frontale pour noter ses « trucs » dans la salle obscure. On me demande d’écrire des articles sur le thème de l’aventure, j’aime bien les défis, je gratte, j’efface, je regratte, je re-efface… Mes nuits deviennent plus courtes, si mon calepin n’est pas à porté de main je deviens le fumeur sans sa dose de nicotine, invivable. Si mon pense bête est dans le fond de mon sac étanche je demande à la terre d’arrêter de tourner un instant pour le récupérer. Les oiseaux le savent, si je ne siffle pas avec eux c’est que je n’ai pas de quoi noter. J’archive des heures qui passent. Tenir un journal féconde l’existence. Je suis vert de rage, ce n’est pas de moi mais de Sylvain ! Puis je lis d’autres ouvrages, je rencontre de plus en plus d’écrivain voyageur. Philippe Sauve me remet une couche, je dois écrire un article sur lui, il viendra me demander l’original de mon gribouillis, lui qui est écrivain. Je sens un truc qui se fissure, ma carapace de cancre laisse passer le papillon de la plume, je prends confiance, j’ose. Alors j’écris jour et nuit, je deviens l’esclave de mes mots, paradoxe j’étais esclave de mes maux, le son n’a pas changé mais c’est le fond, normal pour un plongeur me direz vous ! Je commence à comprendre l’importance de la ponctuation, l’apostrophe devient mon oiseau, la lettre mon cairn il ne faut se tromper, vous imaginez ; l’amour deviendrait rapidement la mort. Importance de l’apostrophe, de la lettre, de la terminaison. L’écriture semble me rendre les pièces du puzzle de ma vie, une sensation qu’avant ça il n’y avait rien, une page blanche sans crayon pour la marquer, la griffer, la noter, l’aimer. L’écriture devient un acte d’amour, parfois un peu soumis je me remets doucement de ces ébats puis je deviens chevalier de croisade, mon armée suit ma plume. Zut je flanche, ce n’est pas bon, mes mots m’ennuient, j’ai envie de pleurer je ne suis qu’un simple gratteur de papier, les arbres m’en veulent, leurs frères sont tombés pour rien, le loupeur de mots les a mis à la corbeille. Puis je n’ai plus peur du noir de mon encre, et je pars à la recherche d’un Freud égaré, je fauche l’ombre de quelques poètes, puis la révélation je n’ai plus besoin de suivre, je trouve ma voie, mon style, certains diront. Mon métier à tisser est en place, je vais tenter d’y mettre des bouts de tissus multicolores. Mon deuxième livre est dans les bacs, j’ai changé d’éditeur, je ne veux plus de guide, I’m a free man, alors je veux et j’exige, je veux et j’exige, c’est dur à dire mais encore plus à faire ! Bernard Biancarelli me fait confiance, il accepte mon fascicule, sa mise en page, ses photos, son p’tit logo tinglit. Je suis fier mais craintif, le public est le seul juge. Je reçois des mails des quatre coins de France et des pays francophones : livre introuvable, pas disponible. Je gueule sur mes éditeurs, ils ne comprennent pas, de toute façon il n’y a rien à comprendre, rupture de stock tout est parti en trois semaines et sans pub !!! Mes mots se sont envolés, ils ne m’appartiennent plus, ils sont chez eux, chez vous peut-être. Mes mots à moi, mais mon émoi est à moi… Incroyable qui l’aurait cru, le cancre écrit des livres qui se lisent. Mon calepin bleu est là, ouf ! Quelques mots pour vous. Tiens celui là, il n’est pas mal, non, l’autre ! Non, plutôt celui-ci : L’égaré suit des traces et non des preuves, c’est pour ça que j’écris. Ça c’est de moi et toc c’est entier et pas un « Tesson » ! Je suis au pied du mur, j’ai l’envie d’écrire qui est ancrée, sans jeux de mots, quoi que ! Alors j’ai encore et encore à apprendre à découvrir, si j’ai couru le monde c’est pour comprendre les hommes et leurs maux maintenant à moi de me découvrir pour comprendre les mots, les miens qui deviendront les vôtres.

La lecture m’a porté au seuil de la liberté, l’écriture m’en a fait franchir la porte.

Re moi et tac !

Ps : J’attends de pied ferme vos critiques du dernier livre, je compte sur vous pour grandir.

Vendredi  23 novembre je signerai mon livre à Menton à la Maison de la presse des jardins Bioves entre 17h et 19h

Samedi 1 décembre à la librairie l’Album à Bastia à partir de 17h.

Samedi 15 décembre au stand E 71 Nautiraid au salon nautique de Paris porte de Versailles de 15h30 à 17h30.

18 commentaires

  1. Genay Bruno dit :

    Salut Frank, salut les gosses.
    Marrant et pertinent choisie l’expression: « j’ai la plume qui pousse…. ».
    Il faut qu’elle pousse aussi …. pour que l’oisillon prenne un jour son envol.
    Alors bon vol.
    Et j’espère que ta trajectoire (pas toujours rectiligne …. j’adore … comme la mienne … mais différente) croisera mon chemin un de ces 4.
    Comme dit mon grand-père: « Pénélope Ainée Dorest assis rien qu’un instant que je vous Archonte Ulysse … toire » … C’est celle d’un cabochard qui reprend sa vie ….. par le bon bout ….
    Bises à toi, à la miss et aux gosses.
    A pluche.
    Bruce

  2. marg dit :

    C’est sûrement l’authenticité, la sincérité et le fait de vouloir donner à l’autre qui fait la plume…donc pas étonnant, un très beau parcours.

  3. Rémy F. dit :

    Magnifique, tu es grand, coquin.
    Des biz
    Rem’

  4. festor dit :

    Je ne peux pas critiquer l’homme qui surmonte les « On dit ». J’ai tout comme toi mon ptit Frank souffert de cela. Comme toi j’apprends sur le tas. Les coups de pompes au cul de la vie me font grandir et j’aime relever les défis que nous imposent la vie. Je suis dyslexique. J’ai longtemps refusé de lire. J’ai toujours appris à me démerder sans. Je ne savais pas me repérer dans l’espace. Devant, derrière, la gauche, la droite tout cela était trop compliqué pour moi mais je me perfectionnais au fil du temps et de mes savoir. Les acquis viennent du terrain. Je ne connais pas, j’apprends. Parfois seul dans mon coin. Oui, tout comme toi je n’était pas le premier de la classe. Je travaillais le strict minimum pour ne pas être un cancre. Je rêvais d’espace, d’aventure, de sable chaud et de combat héroïque. A 12 ans, j’avais dans ma musette d’école le mag KB (Képi Blanc magasine de la Légion Etrangère). C’était ma bible. Je savais ce que je voulais faire de ma vie. Et puis, l’accident à tout remis en cause. Il a fallu voir la vie différemment, reconsidérer mes objectifs et mes plans sur la comète. Les années ont passé. J’ai fait des rencontres et des échanges. Eux mon considéré, ils m’ont bousculé. Je me rappelle de tes leçons à bord de « Bout de Vie »; le bateau à rame. J’en ai pris pour mon matricule. J’ai écouté, analysé et je me suis lancé dans une aventure de marin rameur. Pourtant je ne suis ni rameur, ni marin. Je suis juste l’homme que je rêvais d’être. Comme toi je me suis construit à ma manière. Nous ne sommes que des apprentis et des maçons de notre vie. C’est à nous qu’il convient de la façonner à notre guise. Je n’ai pas pris le temps de lire encore ton livre. Il faut que je me pose pour prendre ce temps et de le dévorer. J’ai juste peur de me reconnaitre en te lisant. Nous sommes différents et pourtant si semblable. C’est sur toi tu es le Grand Frère. C’est toi qui donne cette formidable énergie et envie d’aller toujours plus loin. Rappel toi quand tu m’as demandé d’écrire les quelques mots que l’on retrouve en fin de ton deuxième livre. J’avais fait mon propre CV. Tu m’as dit : Mr Festor, il faut revoir ta copie. Je n’attends pas cela de toi. J’ai pris 10mn et en quelques lignes, j’ai résumé notre rencontre et ce que je suis… Merci Sir Bruno, pour tout ce que tu m’encourages à faire et à être. Tu nous insuffles le courage de nous prendre en main. Chaque rencontre avec toi, nous grandit. Il y a des hommes que je suis prêt à suivre n’importe où, mais ils sont si peu nombreux. Tu en fais parti. En Argentine, tu m’as embarqué avec vous. J’étais gras comme un loukume. Et pourtant tu m’as emmener au sommet de mes rêves à plus de 5700m. Le livre d’histoire s’écrit au grès du temps, des galères, des victoires et des défaites et pourtant la magie de vivre guide nos pas.

  5. Frank dit :

    A toi Amiral Festor, d’écrire ton livre yakagratter!

  6. kiki dit :

    tres belles vos histoires a tous les deux , comme quoi faut jamais desespéré, vous etes des battants et c’est super

  7. Marie Barras dit :

    Salut toi !

    Ton article a éveillé en moi des résonances pas si étranges que ça… Amusement de lettres, « Mots pour maux », était le titre du recueil publié avec ma classe il y a un peu plus d’un an. Que de papier encré puis rougi sous le stylo de ma prof !

    Je te raconterai l’histoire un jour, et qui sait, je t’enverrai ma nouvelle pour qu’elle fasse un petit bout de tour du monde au creux de tes mains.

    En passant, très jolie plume ! Choisir les mots juste pour parler de l’écriture, paradoxe en soi, mais qui prend tout son sens dans ton texte.

    Merci pour cette respiration entre deux séminaires d’histoire de l’art !

    Amicalement,

    Marie

    PS : Câlin collectif à Jo Zef, Nora et Véro ! Blanc Bec vous plaque un bisou un tantinet poilu sur le bout du nez !

  8. Frank dit :

    Merci Marie. Gros bec

  9. Yoann dit :

    bonjour Frank ,
    j’ai lu tes deux livres , je n’avais jamais lu un livre en entier ou bien une « BD ».!
    bizarrement , a peine ouvert les première pages , que je voulais en tourné plus ! j’étais surpris , et le suis encore !
    j’ai donc dévorer page par page tes livres .
    alors un grand merci , pour m’avoir donner gout a la lecture ,moi qui ne lisait point.
    pour la critique je n’ai rien a dire , les livre sont beaux et racontent tes magniphiques voyages .
    alors Merci FreeMan
    j’embrasse toutes la team , JoZef, NoRa , vero et toi .
    A Pluche et BiZH du Finistère

  10. Cathy dit :

    Oh merci beaucoup Frank pour ce très bel article que je vous avais un peu « commandé », c’est un cadeau que vous nous faites là, la preuve que l’école n’est pas forcément la voie royale pour avancer dans la vie (bouh, moi, prof des écoles, je ne devrais pas dire ça !).

    La traversée de la maladie offre un voyage en terre happy tellement riche à sur-vivre et à écrire qu’un ordi ne suffit pas…Moi aussi, il m’en faut des cahiers, des carnets, des bloc-notes pour tracer ma route !
    Merci encore, je vous adore !
    Cathy

    P.S. : Si j’osais…vous proposer un autre sujet de billet : le « destin », vous y croyez ? … un dieu qui aurait mis sur votre route cet accident à 18 ans, pour vous donner cette opportunité d’une Vie par monts et par vaux, par mots et pare-maux ?

    Belle journée à vous et à vos lecteurs.

  11. Frank dit :

    Merci Cathy wouha encore un sujet: Élève Bruno rédaction sur le destin…
    Aujourd’hui en répondant à une ITW radio la journaliste m’a encouragé pour l’écriture!!! Quelle surprise!
    Je m’y suis mis, en fil rouge Arcticorsica entrecoupé de thème, la solitude, le vie, la mort,… et bien sur le destin…
    Merci de vos suggestions qui m’encouragent à me livrer mots à maux.
    Bonne suite

  12. Barbara dit :

    Frank Bruno, l’homme au cinq vies…et c’est pas fini…
    J’ai adoré ce long billet,ou l’on comprend avec tant d’émotion comment un garçon qui n’aimait pas l’école est devenu une si belle plume,si émouvante,pleine de sincérité et d’humour…Merci pour tous ces mots qui apaisent un peu les nôtres (maux)..
    Continuez à gratter encore beaucoup de carnets et de pages blanches , je suis entrain de lire Ayeltgnu et je me régale!!
    Le poème Athapascan m’a beaucoup ému, l’aventure ou plutôt les aventures sont pleine d’émotion et les « acteurs » sont trés touchant…mais bon je ne voudrais rien dévoiler..il faut le lire!!
    J’ai cru comprendre qu’il y aura surement un troisième livre…(Articorsica) alors bonne écriture…
    Bonne lectures à tous
    Encore merci…le bonjour aux Lavezzis et aux bouches de Bonifacio sans oublier Jozef et tous ses petits
    Cordialement
    Barbara

  13. jean luc dit :

    il y a quelques jours j’ecrivais : « enfin ». Je crois que tu sais pourquoi , j’en ai la confirmation ici. Je n’ai plus de quoi donner à manger à mes surligneurs, ceux qui font apparaître les choses. C’est un bonheur, enfin la source de vie ou m’abreuver.
    ENFIN!!!

  14. marie de voujeaucourt dit :

    Alors là Bruno je te dis bravo … tu es merveilleux … que de jolis mots et surtout j’adore les commentaires … encore de riches échanges … et oui tu as débarqué dans ma vie en 2009 grâce à petite Louane (je ne devrais pas dire ça …) mais que de beaux moments partagés de part toutes tes avantures 😉 et surtout tu m’as permise d’aller de mieux en mieux dans ma tête au fur et à mesure que je te lisais 😉 Et pour un peu rejoindre ma nouvelle amie Cathy (merci Franck car grâce à toi nous communiquons) sur le sujet « destin » moi je ne peux qu’y croire et un jour toi et Cathy vous saurez pourquoi …
    Bisous Franck et embrasse aussi les deux mascottes et ta « vrai » 😉

  15. marie de voujeaucourt dit :

    hier j’ai oublié … pour ton livre … une perle de bonheur … on ressent tout au long de la lecture tout ce que tu as pu vivre … seul dans le Yukon … mais tu as réussi à « parler » avec Mme rivière … Merci, Merci et encore Merci … que d’émotions en te lisant, continue à nous faire voyager et « à nous faire vivre l’instant présent » … Respect et bises 😉

  16. marie de voujeaucourt dit :

    Dis Franck, tu nous donnes tes dates de dédicaces … mais c’est trop loin pour moi 🙁 mais peut être qu’un jour tu viendras voir les belles montagnes du doubs 😉 Bisous à pluche

  17. Cathy dit :

    Quelle surprise de voir le Cabochard débarquer chez moi ce matin 😉
    Le premier commentaire sur mon blog, qui me tire les larmes des yeux… et pourtant je ne suis pas sur Corse-Matin, mais juste en île-de-France !

    Merci beaucoup, bonne journée aussi à Jo Zef !

  18. marie de voujeaucourt dit :

    Franck juste un petit coucou du dimanche soir pour te dire que vendredi soir à Montbéliard, dans une salle de 6500 personnes … les larmes ont coulées sur mes joues … pourquoi ? la Corse … et oui France Bleu fêtait ses 30ans et j’ai eu la joie d’entendre I MUVRINI avec les Stentors interpréter une chanson de ton île de beauté … Magnifique … je n’explique pas ce que j’ai ressenti à ce moment là … merci à eux et bien sûr mes pensées étaient tournées vers un certain petit coin où tu amarres ton cabochard ! Bisous à toi et Véro sans oublier les mascottes 😉

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