Alors que ma chère belle île est prise à l’ assaut par les Juilletistes nous voilà dans les starting blok pour l’étape du tour 2009.

Plutôt que nous rendre directement à Montélimar avec Felix nous décidons de faire une brève reconnaissance des derniers cols. Le notre dame des abeilles en partant du village de Sault avec quelques raidillons qui vont faire des dégats et le Mont Ventoux par Bédoin.

A notre grande surprise nous rencontrons des centaines de cyclistes qui tentent de gravir le dôme de ce géant du tour de France.

Tout âge, tout sexe et toutes nationalités confondues sont ici pour essayer de dépasser leurs propres limites. Du jeune affuté au néo cycliste chacun y va de sa légende personnelle. Les rictus de certains prouvent que leurs limites ne sont pas loin d’être atteintes. Les lacets sont au départ dans une forêt de résineux de petites tailles pour finir sur une végétation nulle sur les 5 derniers kilométres. Quelques portions sont assez impressionnantes mais chaque jour suffit sa peine.

Quelques centaines de mètres avant le sommet une stèle est érigée à la mémoire du cyciste pro Britannique Tom Simpson. En 1967 lors du tour de France cet athlète s’est écroulé victime d’un arrét cardiaque. Sa maison de vacances était située à Pianottoli et Félix pédalait regulièrement avec.

Du haut de ses 1912 mètres nous restons là quelques instants à savourer la vue au dessus d’une mer de nuages.

Le but de cette étape est bien sûr de récolter des fonds pour Bout de vie mais c’est vrai cette année elle aura un sens un peu différent ; en effet en début de semaine Adrien Lippini 15 ans s’est fait faucher à l’entrer de Bastia alors qu’il s’entrainait en vélo, si cette étape du tour de Fance est une communion de 9500 âmes, une étoile au nom d’Adrien l’éclairera.

Depuis 1993, l’Etape du Tour – Vélo Magazine permet aux cyclosportifs amateurs de disputer une course sur le tracé même d’une étape du Tour de France.

En règle générale, le jour où le peloton professionnel se repose, les 8500 coureurs inscrits (les pionniers de 1993 n’étaient que 1705) se lancent en « ouvreurs de luxe » dans une étape de montagne de prestige, avec un esprit de convivialité qui n’exclut pas la compétition.

Pour les passionnés de vélo, l’Etape du Tour s’est installée comme l’échéance majeure de l’année, la plus grosse course cyclo-sportive du monde, par le nombre de participants, une sorte de championnat du monde des cyclosportifs.

Chiffres clés

• 8500 coureurs chaque année depuis 2000 – (4900 dossiers d’inscriptions renvoyés en 2005)
• 2300 étrangers en 2004, représentant 22 pays
• 400 gendarmes assurant la sécurité de la course
• 238,8 km : la plus longue distance parcourue lors des douze éditions, en 2004
• Un millier de bénévoles
• Une douzaine de médecins
• 73000 bouteilles d’eau distribuées aux ravitaillements
• 80 journalistes accrédités

Etape du tour CycloTouriste 2009

17e ÉDITION DE L’ÉTAPE DU TOUR, MONTELIMAR > MONT VENTOUX, Lundi 20 Juillet 2009

L’ÉTAPE DU TOUR 2009 sera, une fois de plus, l’occasion, pour près de 8500 amateurs passionnés, de se frotter à la roue des plus grands. Pour cette prochaine édition, le rendez-vous est fixé au lundi 20 juillet 2009.

9 ans après la difficile expérience de l’édition 2000, l’Etape du Tour Mondovélo est de retour sur les pentes du Géant de Provence.
Lors de l’édition 2000, la météo avait contraint les organisateurs à stopper la seconde moitié du peloton, le sommet étant infranchissable (1°C, averses de grêle..).

Cet été, elle partira de Montélimar (Drôme) pour se rendre au sommet du Mont Ventoux (Vaucluse), 172 km plus loin.

Au programme de cette étape, la côte de Citelle, le col d’Ey, le col de Fontaube, le col de Notre-Dame des Abeilles et enfin le Mont Ventoux, montée mythique par Bédoin.

• Côte de Citelle – 5,2 km à 3,9 %
• Col d’Ey – 6,3 km à 5 %
• Col de Fontaube – 4,7 km à 4,3 %
• Col de Notre-Dame des Abeilles – 7,8 km à 4 %
• Mont Ventoux par Bédoin – 21,2 km à 7,6 %

Départ de Montélimar (centre-ville), Espeluche, Salles-sous-bois, Nyons, Les Pilles, Ste Jalle, Buis-les-Baronnies, Eygaliers, Aurel, Sault, Mormoiron, Bédoin, Mont Ventoux.

Souvent je suis en connection avec des médecins du sport mais rares ceux qui parlent d’émotion stimulatrice !

Mais l’exemple est là, le Tour de France vient de démarrer et Lance Armstrong est troisiéme au général. Non je ne me pars pas dans la polémique dopage ou pas, surtout pas. On l’a trop « bastonné » pour que je me permette la moindre réflexion, je fais un état des lieux.

A 38 ans il revient aprés 3 ans d’arrêt en circuit pro sur la course de vélo la plus dure au monde et aprés deux journées caniculaires, il se retrouve en trio de tête. N’oubliez pas qu’il est orphelin et que dés qu’il fut sacré champion du monde à 21 ans il a eu un cancer qu’il a vaincu pour rechuter 3 ans plus tard en etant déclaré condamné par la médecine. Rebelote il l’a surmonté!

Mais voila il n’a voulu écouter que ses vibrations pour lutter et renaître. Quelques années plus tard il gagne 7 Tours de France.On l’a accusé de toutes les suspiscions, cette année encore en 6 mois il a été controlé 33 fois sans la moindre trace de « drogue ». Ou il est trés fort en chimie, ou les contrôleurs sont tous corrompus et ça fait du monde ou alors il a un mental en acier !!!

Mon analyse qui n’engage que moi est que j’ai choisi la troisiéme proposition, ce mec est hors norme si son homonyme Neil a mis un pied sur la Lune, lui descend d’une palnète qui s’appelle « Miracle ».

Je pense sincèrement que d’arriver à contourner deux cancers et une vie sans pére l’a rendu dure comme un diamant. Quand il a arrêté le vélo pro il s’est mis à faire un triathlon par mois !!!

Ce n’était pas l’appât du gain mais juste l’envie de vivre à fond.
De l’autre côté de l’écran il est facile de douter et de porter un jugement mais en même temps il a toujours gardé le rythme acsendant et pas en dent de scie comme certains, qui finissent 2 ou 3 étapes sur les rotules loin derriere tout le monde et soudain gagnent une étape à plusieurs minutes du jour au lendemain, ceci peut être trés suspicieux.

Il avance et s’en donne tous les moyens, il est devenu membre d’une secte qui s’appelle : « l’élite du sport mondial ».

Pour sa préparation du Tour il a enchainé des sorties quotidiennes de 180 km car il sait que c’est ce qui va l’attendre sur le Tour.

Donc pour en revenir sur l’effort et l’émotion je crois que le fait qu’il ait frisé plusieurs fois la mort ça lui a donné un plus, une lumière supplémentaire quand il y a le trou noir et du coup ça devient une machine.

A mon niveau embryonnaire du sport je réagis pareil, je crois que toutes les claques que j’ai pris dans ma vie (mon amputation est une plaisanterie par rapport à d’autres faits de ma vie privée) me permettent de savourer même dans la souffrance le moment présent et m’offre cette possibilité d’ouvrir des portes qui parraissent verrouillées à ceux qui ont peur de s’en approcher. Dans mes entrainements d’endurance (vélo, kayak, resistance au sommeil) des émotions fortes surgissent et me portent, la douleur est là mais elle prend une forme différente, elle n’est plus l’actrice principale, ce n’est plus la seule lumiére du jour. Elle scintille un peu en arriére plan mais n’a plus l’impact désiré. Mes sorties vélo actuelles en préparation de l’étape du tour m’aménent à pousser toujours le bouchon un peu plus loin et avec le contrôle d’un cardiologue j’ouvre des « pages de mon livre intime » bien nouvelles. Sans mes « emmerdements » passés je ne suis pas sûr que j’arriverai à les dépasser.

C’était une analyse du sport et l’endurance à la maniére Cabochard !

Si demain Lance se fait coincer pour dopage vous pourrez le descendre, pour l’instant grand respect.

Ps de Jo Zef:

Il y Lance Arm strong (traduit de l’Anglais au Français : Bras Dur)

Eh ben maintenant l’autre fou furieux qui se reveille à 4h30 pour pédaler moi la mascotte je l’appelle Leg Strong : (traduit de l’Anglais au Français : Jambe Dur !!!)

A pluche…

Hier je vous parlais de l’étape du tour de France mais plus que d’en parler il faut s’entrainer !

Ce matin reveil 4h45 tout est calme dans le mouillage où je me trouve, je pratique mes étirements et surtout fait le plein « carburant » car le meilleur moteur du monde ne peut fonctionner sans le bon « kérozéne ». Riz blanc, céréales, jus de fruits frais, tisane d’aiguille de pins (cueilli juste derrière) et mon péché mignon un vrai café à la cafetiére napolitaine une tasse.

La sacoche est aussi pleine de barres et les gourdes à rabord.

Alors que les fréres Nuvoli sont en train de rejoindre le large pour remonter leur filets je m’élance pour plus de 100 km de route de montagne (Corse). La premiére heure n’est pas terrible, ma nuit fut remplie de cauchemars qui ont du mal à me lâcher la « jambe » !

Mais je n’y fais pas cas j’essaie de « voler » toutes les fragances matinales et me réjouis de voir les guepiers d’europe oiseaux multicolores en train de faire les « amplettes » pour le petit dejeuner de leurs oisillons. Il me faudra 58 minutes pour rejoindre le pied du premier col, je suis en avance de 1′ sur mes repéres temporels !!!.
La grimpette est de 13 km et je dois me la « manger » sans perdre de temps mais sans y donner trop d’énérgie, alors je déroule !
Ca y est j’ai trouvé mon rythme j’essaie de penser à ce que mon cardiologue m’a conseillé et c’est vrai que ça marche mieux, je fais ce qu’on appelle du fractionné, je me régale de voir que je tiens le rythme et surtout que ça monte facile. 1h 56 aprés mon départ je franchis le col de Bacinu même pas essoufflé j’ai quand même fait une pointe à 184 pulsations minutes en redescendant à 145 pulsations en moins de 45 secondes. Pas mal pour un « 3 cylindres » de 44 ans !!!

Puis une grande descente ou j’essaie au maximum de mouliner pour évacuer l’acide lactique puis une belle bosse de 1500 métres que je gère au mieux puis une succession de montée et descente sur une route typique de montagne de chez nous (c’est à dire défoncée).
Une belle surprise ! La route est coupée ! Sur 1 km je dois porter mon vélo car il n’y a que de la terre et des graviers. Les ouvriers qui m’ont reconnu m’encouragent en m’applaudissant !!!
Ouais Jo Zef t’as raison je me l’a joue un peu vedette!!!

Allez hop en selle et je reprends le rythme j’envoie un peu pour voir si les cuisses suivent ! Elles tiennent le choc, bien sur j’alimente le chaudron, tout les quarts d’heures je bois une gorgée d’eau avec additif minéralisé et toutes les 1/2 heures je mange une bouchée de barre aux céréales+++.

Je rejoins la petite ville de Sarténe et là encore on m’encourage, m’applaudit… Ouah ça bouste, allez je léve les fesses et envoie encore un peu le raidillon qui va me faire rejoindre la nationale, je crois que mon cadran délire il me donne une avance de 25 minutes par rapport à mon dernier passage, plus que 30 bornes, une légére descente sur 5 kilométres où j’ouvre toute la vapeur 56 Km/heures de moyenne !!! Puis la descente sur le pont de L’ortolu là je deviens une voiture Italienne rouge 75 km de moyenne sur 5 bornes , la montée de Roccapina va me remettre les pendules à l’heure, mais je ne lâche pas et maintiens la cadence, là se sont des touristes qui m’encouragent, derniére ligne droite avant Pianottoli j’envoie toute la vapeur !!!

4h 26 pour 116 km avec deux cols dont un  » maousse costaud !!! »

Aprés ma séance d’étirement je note sur mon cahier mon temps, distance et sensation, il me confirmera que j’ai amelioré mon temps de plus de 27 minutes sur la derniére fois où j’ai fais cette boucle !!!

Et qui on est !!!

44 ans et avec un moteur que sur « 3 cylindres » je suis assez fier de moi !!!

Bon c’est sur que sur l’étape du tour il va ya avoir des gros méchants qui vont allez trés trés vite mais l’important c’est de ne de pas être le meilleur mais de donner son meilleur et aujourdhui ce fut le cas.

Allez salut les filles le roi de la « pédale  » vous dit à pluche…

Pour la troisiéme année consécutive il va y avoir une équipe Bout de vie sur la mytique étape du tour. C’est Laurent Benezech parrain de l’association qui en ai le créateur. Le but est de récolter des fonds pour « ma croisade ».

Cette ann ée il a formé une équipe de 14 personnes, sportifs de haut niveau.

Laurent lui m ême je vous le rappelle est un ancien du Stade Français ainsi que du XV de France qui finit 3 éme à la coupe du monde en 1995.

Ensuite il y a aussi S ébastien Sarda qui de 1997 à 2002 a eu plus de 30 Victoires en Triathlon Courte Distance et a fini 7 ironman avec un temps de 10h 10 en Suisse.

Puis Stephane Ougier: 6 titres de champion de France, 1 titre de champion d’Europe,4 sélections dans le XV de France. 15 ans au stade toulousain, il a participé à la dernière étape du tour, et en a un souvenir horrible car s’est vu mourir de froid.
Sèbastien Viars: champion d’Europe avec Brive en 1997, 2 coupes de France en 1996 (cab) et 1999 (stade français), depuis sa retraite dans le rugby il consacre son temps au triathlon.
Felix Santarelli 3 fois champion de Corse de vélo et qui aprés un grave accident s’est lancé dans le rallye sur terre pour souvent finir en tête du championnat de France (Sebastien Loeb jeune à l’époque le tallonait sans jamais l’inquiéter).
Je pourrai continuer car la liste est encore longue mais on aura le temps d’en reparler. La société d’assurance AXA France a créé une Fondation qui s’appelle AXA à tout coeur qui a pour but d’aider des associations et cette année elle a décidé d’organiser notre venue et de donner un chèque à la fin de la course.

Donc la cyclotourisme par elle même nous fera partir de Montelimar le lundi 20 juillet à 7 heure pour arriver en haut du mont Ventoux soit 172 km, comme le montre le plan de coupe il y aura 4 petits cols juste histoire de se chauffer et le mytique col du Mont Ventoux. 9500 participants de 47 nations différentes et un seul unijambiste au départ comme l’année dernière: « ma pomme ! »

Ne croyez pas que c’est un handicap car tout au long de la « balade » les autres coureurs m’encouragent, me sourient, l’année dernière dans la dernière montée qui était le col hors catégorie (17 km à 13%) Hautacam aprés avoir ingurgité le Tourmalet un Irlandais m’avait accompagné et c’etait mis à pleurer dans mes bras à l’arrivée. Plus qu’une épreuve difficile c’est une communion créée par la difficulté et la souffrance et dans ces moments bien précis je suis vraiment fier de l’être humain.

La mascotte m’a demandé si on ne pouvait pas faire un partenariat plutôt avec Toblerone ou Milka !

Proverbe Suisse : Moins vite je pédale plus vite j’avance doucement.

Eh ! On attend vos soutiens !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
A Pluche !

Comme prévu c’est le jour pour aller récupérer ma voiture, mais voila la météo est exécrable vent violent de Nord Est, neige à partir de 700 MTS d’altitudes…

Félix m’avait proposer de m’accompagner mais hier soir il m’appelle en me demandant si ça tient toujours ?

Je lui confirme que demain matin quoi qu’il se passera je monterais en vélo récupérer mon véhicule.

Réveil 5h c’est que ça souffle déjà fort dehors, le Cabochard se trémousse sous les rafales assez importantes. Rebelote encore le téléphone avec Félix, avec mon humour acide je lui demande de m’amener mon vélo qui est dans son abri de jardin et que je monterais sans lui !

Je le pique au vif et je constate quand il vient me chercher que son vélo est de la partie.

Après un dernier expresso nous voila parti, mon objectif est de mettre moins de 5 heures. La première cote de Roccapina se monte avec calme le vent pour une fois nous pousse dans le bon sens puis la montée d’Orasi encore dans le calme mais le vent devient violent et dans le nez, tiens il bruine !

Ensuite nous passons Sartène les nuages s’échappent et laissent place à un grand ciel bleu, le premier col long de 13 bornes est balayé par un vent glacial dans la gueule, houah, c’est dur depuis le début d’année je n’ai pas beaucoup roulé et je le sens, mes cuisses sont gorgées de sang et la cadence en prend un coup. Finalement au bout de 1h05 je viendrait à bout de se calvaire avec un vent de face sur les derniers kilomètres assez impressionnant . La descente sur Petreto à ma grande surprise est difficile car le vent qui se déchaîne malgré une descente raide me demande beaucoup d’énergie pour maintenir la moyenne au dessus de 20 km/h. 65 bornes établies c’est le moment du « spuntinu » j’avais préparé deux minis sandwichs avec du pain complet et du fromage insulaire, je les englouti avec gourmandise puis une crème de châtaigne puis une barre d’énergie complémentaire et une rasade d’eau avec additif pour faire glisser le tout. Allez c’est pas le moment de se refroidir, le col St Georges est là et je sais déjà que ça va être difficile, j’essai de m’évader de ce corps qui commence à souffrir, je pars dans des pensées positives, je me dis que je n’en ai plus pour long que je suis prêt de réaliser mon objectif qu’en vérité je n’ai pas les jambes si lourdes, que la neige annoncée n’est pas sur cette région bref j’essai de positiver. Le dernier tronçon est vraiment méchant mais je sais que chaque coup de pédale me porte plus prés du but. Allez mec, tu vas te plaindre, pédale et aime !

Champion du monde ! j’ai atteints le col il ne reste plus qu’a rouler jusqu’à Ajaccio, le mal aux jambes envolés, le vent dans le dos je parts comme un malade, je fais une pointe à 76km/h même pas un pro me rattraperait !!! Bon je me calme, je descend vite à mon niveau de cycliste embryonnaire !

Le temps passe 4h45 que je suis parti je vois les îles Sanguinaires, je bombarde comme un malade, je fais la course contre un peloton complet de Frank Bruno ???

Le temps passe mais qui peut l’arrêter ?

J’ai les cuisses qui brûlent, je vois la capitainerie ou est garé mon bahut j’attaque et comme par miracle, j’arrive avec s’il vous plait au compteur 4h 59’ 55’’.

Contrat réalisé descente en kayak de mer et récupération en vélo de ma voiture. La semaine fut complète…

C’est fou comme un rien peut me rendre heureux !!!

Ps : proverbe Suisse déniché par Jo Zef :

Moins vite je pédale plus vite j’avance doucement !!!

A Pluche