On n’est pas « Douillet »…

19 octobre 2009

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David Douillet Député !

Depuis un moment comme beaucoup de monde je reçois des courriels délateurs au sujet de David Douillet, ces attaques sont basses et sans fondement réel.

Par contre je vais essayer en quelques lignes de vous relater une histoire un peu obscure avec cet homme. Ce n’est pas du : « on me l’a dit ou je l’ai lu dans Gala mais un bout de vie bien réel ».

En 2004 Bout de vie en est à son deuxième stage et avec Dumé il nous reste un an avant de partir pour la course de la traversée de l’Atlantique à la rame.

Le hasard me fait rencontrer un bon « bobo » qui sans intérêt !!! veut me faire rencontrer les administrateurs de la Fondation Laureus World Good for Sports.

Abdelatif Benazzi l’ancien capitaine du XV de France vient à ma rencontre et assiste à une journée d’initiation à la plongée dans le cadre de l’association Bout de vie.

Le « rêve » continue puisque avec Dume nous sommes conviés à Paris à une soirée Laureus pour présenter notre « croisade ». Dans une suite d’un palace sur les Champs Elysée, dont le prix d’une nuitée suffirait à réaliser bien des rêves à des gosses amputés, nous sommes logés.

A cette soirée tout le gratin du sport français est là, le but de la Fondation Laureus est de subventionner de petites associations qui ont pour actions la reconstruction des personnes défavorisées ou handicapées par le biais du sport.

Bout de vie est parfaitement dans ce cadre.

Les deux autres administrateurs me sont présentés, Marcel Dessailly et David Douillet.

Devant un grand public il est annoncé que Bout de vie recevra pendant trois ans consécutif 50 000€ par an !!!

Je suis fou de joie, fini la course aux « sous » !

Le président lui est en retrait de tout ça et je sens une gène, un malaise.

La promesse de don ne se réalise pas et le temps passe, la commission veut venir au prochain stage.

OK, ils viendront !

Le vendredi un yacht luxueux arrive sur les Lavezzi et à ma grande surprise les administrateurs ne s’intéressent pas aux stagiaires ou très peu, seul le président Jean-Christophe Bedos est attentif…

Le vendredi soir c’est la soirée de clôture avec la remise des diplômes et de petits cadeaux ; là encore leur manque de tact commence à m’agacer, à part Jean-Christophe et son épouse, le « gratin Laureus » arrive avec 2 heures de retard sans aucune excuse !

Bref finalement un chèque arrivera, 10 000 € !
Mais où sont les 40 000 autres € promis ?

Mais le temps presse et avec Dumé il nous ne reste que quelques petites semaines pour se préparer à ramer.

J’avais demandé aussi aux trois loustiques de nous faire une lettre de soutien pour aller démarcher des partenaires, elle arrivera deux jours avant notre départ !

La traversée se passe comme elle devait se passer et à notre retour je contactais les 3 administrateurs mais impossible de les joindre. Finalement Messieurs Douillet et Benazzi ensemble lors de mon énième appel décrochent, ils me rétorquent de me calmer et que ma demande qui est de faire un peu de promo sur notre première mondiale n’est pas d’actualité !!!

J’explose, je leur dis les quelques vérités qui me tiennent à cœur et raccroche, le lendemain je rappelle le grand David pour lui conseiller de ne jamais utiliser de prés ou de loin l’association Bout de vie pour faire briller sa belle personne sinon ça allait chauffer…

Bien sur je joins le président et lui explique toute la situation et à son tour il se livre et m’annonce qu’il va démissionner de la Fondation Laureus car les administrateurs ne sont pas très clairs et lui font beaucoup de mal dans son dos.

Monsieur Benazzi en devient le président et une année suffira pour que le pot au rose soit découvert et que la Fondation explose et disparaisse …

Jean-Christophe Bédos devient un grand ami et lui le PDG d’un des plus grand groupe au monde de joaillerie devient un sacré ambassadeur de Bout de vie et depuis, à multiples reprises, il m’aide, m’épaule et me soutien dans ma croisade sur la « différence ».

Donc voila pour terminer ma « tartine » j’apprends avec joie que monsieur Douillet est devenu député !

Dans tout ça rien de politique juste une envie de partager une vérité !

Un arbre ne se juge pas sur ses racines mais sur ces fruits…

Jo Zef rajoute nous on est des aventuriers et c’est bien connu on n’est pas des « Douillets »…

Le film Giramondu récompensé…

15 octobre 2009

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Le film Giramondu réalisé par Jean-Charles Marsily et produit par FR3 Via Stella est retenu depuis sa sortie dans des festivals d’aventures.
Samedi dernier c’est à Toulon au Festival International du Film Maritime et d’Environnement qu’il a reçu la mention spéciale du jury. http://www.fifme.com/pageDynamique.php?titre=Cette%20année&pagesContenu_id=9

Jeudi 22 octobre il sera en compétition au Festival des Ecrans de l’Aventure de Dijon, la Guilde Européene d’aventure a retenu le documentaire ce qui représente un honneur énorme car c’est un peu la remise des « oscars » de l’aventure.
http://aventure.la-guilde.org/spip.php?article1095

Donc je serai à Dijon jeudi et de ce fait avec Jean-Charles nous avons été reçus sur le plateau de Via Stella FR3 Corse pour raconter ce tournage.

Pour ceux qui ont (TNT SAT et CanalSat – chaîne 293), vous retrouverez l’émission le vendredi 16 octobre à 12h55 et sinon dés quelle sera en ligne je la mettrai en lien ici.
http://corse.france3.fr/emissions/mcsp/index.php?page=article&numsite=1019&id_rubrique=1022&id_article=1709

C’est toujours un grand plaisir pour moi de retrouver la famille FR3 Corse qui depuis le départ ont été présents.

Comme vous vous en doutez Jo Zef était bien présent sur le plateau et comme « d’hab » il était dechainééééééééééééééé !!!

Le petit sauvage…

5 octobre 2009

024Le petit sauvage…

Juillet 93 le petit sauvage qui était en moi se réveillait, je venais de tout lâcher, entreprise familial, copine, appartement, confort, rang social …

Tout le monde me prenait pour un fou, tout le monde croyait que j’allais retrouver la « raison » enfin, leurs raisons.

Mais non je partais…

J’avais même fait des cartes de visites avec ce titre : SDF des mers.

Le grand garçon responsable brisait son carcan pour devenir le petit sauvage …

Je prenais mes quartiers d’été aux îles Lavezzi et mes journées n’étaient consacrées qu’à la recherche de trésors sous marin !

L’automne arrivait et les touristes partis je me retrouvais enfin seul, je me culpabilisais en me disant : « Pendant que toi tu ne fous rien, les autres travaillent… »

Les premiers coups de vent me permettaient de comprendre certaines choses et me donnaient raison et puis un jour de grand vent un pneumatique rouge venait se réfugier dans la crique du petit sauvage, deux femmes à son bord se retrouvaient prises au piège des Bouches de Bonifacio.

Je les accueillais en pensant perdre ma tranquillité du moins je croyais.
Bien sûr je leur déconseillais de repartir par ce coup de Libecciu et leur proposais l’hospitalité. Pendant trois jours elles resteront sur le Cabochard et comme si l’on se connaissait depuis toujours chacun de nous se livrait.

Je leur parlais de mon choix de vie, elles me parlaient de leur amour interdit : « deux filles qui s’aiment c’est pas beau disent les gens ! »

Sans tabou notre connivence s’accentuait et un jour la brise repris le dessus et mes deux « Vendredis » repartaient vers leur destin moi vers le mien.

De temps à autres les autorités maritimes venaient me rendre visite et me livraient quelques victuailles et à ma grande surprise ils me remettaient un petit colis qui contenait un livre de mes deux anciennes « naufragées » :

Le petit Sauvage d’Alexandre Jardin.

Un petit mot griffonné à l’intérieur me faisait rougir et par une longue nuit de tempête je devais le dévorer, un peu je riais un peu je pleurais.

Ce livre c’était un peu le petit sauvage que je devenais.

Depuis quelques jours je l’ai ressorti et me délecte de le relire.

Si vous aussi vous êtes fatigués par les adultes qui ne font que compter, spéculer, additionner, corrompre, polluer, qui ont assassiné les verbes aimer, partager, dévoiler, épauler, écouter.

Si comme moi vous sentez que vous pouvez devenir un boulimique de la vie, lisez le et laissez sortir en vous le petit sauvage que tout le monde possède.

Je crois que vous appréciez les conclusions de Jo Zef mais si vous le retrouvez toujours en final des articles c’est qu’il a connu avec moi des « Maux de faim !!!  »

A pluche et vive les petits sauvages…

« L’eau disait » Cabochard…

18 septembre 2009

023Ca y est le Cabochard est retourné à la mer !

Quel soulagement de le revoir flotter je suis toujours malheureux et inquiet quand il est à terre mais ça lui est nécessaire pour sa survie.

En 1969 Caline et Gilou eurent la bonne idée de faire construire ce pointu (c’est le nom des barques de méditerranée française) il ne pouvait pas choisir mieux comme nom d’armatrice au doux nom et original de Caline.

7 ans plus tard Claudette et William mes parents l’adoptaient mais ils ne savaient pas qu’il allait devenir un membre de la famille Bruno à part entière.

Mon pére partait avec ses copains tous les étés aux îles Lavezzi et puis en 1983 c’était le choix de changer de bateau de prendre plus grand plus costaud pour peut être un grand voyage en mer Rouge, mais voilà la vie est bizzare je devais me retrouver avec un statut d’homme handicapé, le contrat de vente du Cabochard avec un club de plongée était sur le point d’être signé mais mon paternel eu la bonne idée de me le confier pour que je m’en occupe.

Je n’étais pas encore appareillé et les journées me semblaient bien longues, malgré un job d’animateur de radio je devais retrouver un contact avec la vie.

Et voilà le Cabochard m’accepte j’en deviens son matelot et si je ferme les yeux ces 26 ans de complicité me font passer d’un état d’âme à un autre.

Que de rencontres, que d’histoires…

La premiére fois où je m’éloigne de son port d’attache le moteur soudain s’arrête j’ai 19 ans et peu d’expérience, je peste, j’en veux à la terre entière mais j’avais oublié un petit détail un moteur demande souvent du carburant !

Puis ma première traversée entre le continent et la Corse quand je débarque sur l’île de beauté j’embrasse la terre comme avait dû le faire Christophe Colomb en croyant découvrir les indes.

Ensuite mon choix de le prendre comme résidence principale !!!
6m2 ! 365 jours par an !

Puis le désir de partir plus loin plus longtemps.

Gibraltar et l’Atlantique qui accueillent le méditerranen, la remontée du fleuve Guadalquivir jusqu’à Sevilla, le passage par le Maroc tellement deconseillé qui me causera beaucoup d’ennui, les hauts fonds de l’île d’Alboran, l’île de Minorqua pour la st Jean qui restera longtemps gravé dans mon coeur, un pillage de bord en règle en Tunisie et l’obligation de m’échapper en douce.

Le cargo Fénés qui s’encastre dans les rochers des Lavezzi à quelques encablures de notre mouillage.

Un mariage de « raison » pour ne plus naviguer seul et un divorce qui était prévu comme l’est la tempête en hiver.

Une petite fille qui découvre l’antre où vit son père et qui me dit qu’elle ressemble à une maison de poupée.

Des rencontres d’hommes et de femmes incroyablement variés, de ce moine qui aprés 20 ans de prison décide de rentrer dans les ordres pour choisir sa voie et vient se confier pendant plusieurs soirs alors que je suis au mouillage sur l’île des moines de St Honorat.

De ces pêcheurs d’éponges Grecs, aux récolteurs de dattes de mer d’Afrique du nord, des derniers pêcheurs Sardes de corail rouge à la croix de St André, de ses nomades Turcs qui en famille parcourent leurs côtes pour 9 mois de pêche, du détroit de Gibraltar, à celui de Messine, du canal de Corinthe au fleuve Krak en Croatie, des côtes désertes Albanaise pour cause de guerres aux pirates Libyens aux îles Kherkenna qui tentent l’abordage, de mes coups de chevrotines contre des braconniers sans scrupules dans les Lavezzi aux multiples épaves antiques découvertes aux quatre coins du mare nostrum…

Je pars dans ces souvenirs intimes, je suis chanceux je le sais de cette union avec ce petit bateau en bois et notre complicité est devenue fusionnelle.

Tout a un début tout a une fin

La guerre la paix

La vie la mort

La rencontre la séparation

La pluie le beau temps

Donc je sais qu’il y aura une fin avec mon Cabochard mais l’instant présent je le vis à fond et pleinement ;

J’ai retrouvé mon havre de paix et cette solitude qui m’apaise et me donne tellement d’énergie.

Le vent ici me raconte tellement d’histoires, la mer me donne toute sa force, le soleil son énergie, la nuit m’ôte mes doutes, l’orage me prépare au pire.

Oh non mourir ne me fait depuis longtemps plus peur. Souffrir non plus !

Ce bref passage sur terre ne doit pas être gaspillé, vivre pleinement de tout ses sens.

Le soir j’adore faire le silence et écouter la profondeur de la nuit elle me répond à toutes mes questions et c’est grâce à elle que je suis devenu non pas plus fort mais un homme à part entière car je n’ai plus peur de moi même…

A pluche !

Bichonnage Cabochardesque !!!

14 septembre 2009

022Cette rentrée est partie sur les chapeaux de roues, je suis à ma grande surprise trés sollicité par les médias et dérivés mais je ne vais pas me plaindre , puisque nous sommes entre nous, juste une petite anecdote :
Depuis un an la boite de production de Mr Jean-Luc Delarue me harcèle pour que je fasse une émission et chaque fois j’ai prétexté une excuse pour y échapper mais là rebelote encore une série d’appels ! Je n’ai pas de télé mais j’ai beaucoup de pôte qui en font et le dernier en date est Pascal Olmeta qui a failli quitter cette émission en cours car comme de bien entendu Delarue à voulu amener Pascal sur un terrain qui n’avait rien a voir avec son association.

Ma réponse à cette opératrice à été glaciale comme je sais si bien le faire : NON !

Mais surtout ce mois de septembre est consacré aux travaux sur mon « Cabochard » et c’est à terre que j’effectue cette tâche.Toutes les propositions sont en « stand by » tant que je n’aurai pas fini.

Comme disait Coluche je ne bosse qu’à tiers temps c’est à dire que seulement 18 heures sur 24 !!!

Comme à chaque fois je me concentre à fond sur ces travaux si précieux pour mon vieux pote en bois, la pourriture est son ennemi et c’est avec beaucoup de minutie que j’ouvre toutes fissures ou endroits suspects ; tout est passé au peigne fin mais le Cabochard qui va fêter ses 40 ans pête la forme comme son matelot d’ailleurs.

Bien sûr je bosse seul car je me dois d’être au chevet de ce temple qu’est mon bateau, il est mon confident et je ne pourrai vous conter toutes les péripéties que nous avons vecu ensemble, de l’Atlantique au continent Asiatique en passant par l’Afrique du nord nous avons fait les 400 coups, un jour peu être je ferai un bouquin rien que sur ça mais il est encore trop tôt pour qu’il y ait prescription de certains états !!! (rire)

Déja 26 ans de vie commune !!! Plus mon adolescence en pointillé à bord !!!
Donc bien sûr c’est seul que je pratique cette remise en forme, les copains ne sont pas loin au cas où mais tous connaissent ma méthode de travail : A fond du matin au soir tout en étant concentré, sans bruler les étapes.

Donc si je suis un peu moins présent sur mon blog c’est pour cas de force majeure.

Bichonnage Cabochardesque !

Quand je suis en travaux de carénage je suis comme une mère au chevet de son enfant, quand vous me lisez si vous n’avez jamais eu de bateau comme maison et compagnon de vie je sais qu’il est difficile de pouvoir le comprendre, un vrai marin à mes oreilles ne dira jamais « je » mais « nous » en parlant de son bateau et lui.

Les anglais qui utilisent le neutre pour les objets ont fait une exception pour le bateau ils disent « She ».

Donc dans mon bleu de travail plus trop bleu d’ailleurs j’usine du lever au coucher du soleil et même en nocturne.

Jo Zef lui joue le rôle de superviseur en étant attentif à fuir les mastiques ou peintures qui pourraient lui abîmer son beau poil de mascotte !

Un grand coup de chapeau à tous ceux qui ont laissé des messages à Laura. Par contre en comparaison au nombre de visiteurs jour qui ne cesse de s’accroitre ce n’est qu’un bout de l’iceberg, alors les timides un petits mots à Laura elle appréciera énormement…
On compte sur vous !

Si c’est des fautes de français ne complexez pas je suis le champion du monde en titre mais l’important c’est ce qui a dans la boîte.

A pluche !

Basta u focu…

10 septembre 2009

6000 hectares de maquis parti en fumé cet été!

A l’iniative de l’adjudant Yan Rocchi du centre de secours de Porto-Vecchio finalisée avec le concours des centres voisins (Bonifacio et Pianottoli) il y aura samedi 12 septembre au stade de Bonifacio une opération d’envergure .

En effet le football sera le premier supporter de cet élan de solidarité avec un match de gala qui verra la participation de plusieurs personnalités locales (dont Frank Bruno de l’association Bout de vie) ainsi que d’anciens professionnels (Ismaël Triki, Pascal Marini, Bruno Martini, Alain Roche, Marco Simone,Pascal Olmeta…).

Avec un match de poussins (JSB-ASPV) en lever de rideau, cette rencontre sera aussi le prétexte à une grande tombola dotée de nombreux lots (téléviseurs, billets d’avions, maillots des joueurs professionnels du SCB et de l’ACA, etc).

Suivra un concert avec I Mantini et Jacques Culioli. Auparavant, les enfants auront pu profiter des structures gonflables mises généreusement à la disposition des organisateurs de cette manifestation par la société Ludikid.

L’opération a reçu le soutien de la municipalité de Bonifacio, de son office du tourisme, du club local de la JSB, de nombreux commerçants de la cité mais aussi de Porto-Vecchio, ainsi que du SCB et de l’ACA. Les bénéfices de cette journée seront reversés à l’association Basta u focu.

Encore et toujours de beaux « gestes »

Dans le cadre maintenant de la souscription lancée par Corse-Matin et Frequenza Mora, c’est un chèque de 875 euros qui est parvenu mercredi à la station régionale de France Bleu. Il émanait de la municipalité de Marignana qui avait organisé le 8 août un concours de boules.

Une manifestation dont elle a ainsi versé les bénéfices sur le compte spécialement ouvert à cet effet. Un grand bravo aux bénévoles, aux partenaires, aux participants à ce concours et bien sûr à la commune de Marignana. Pour sa part, le SC Bastia qui, dans le cadre du championnat de Ligue 2, a disputé ses deux premiers matches à domicile (contre Caen et Nîmes) avec une tunique barrée du slogan U focu basta a décidé de mettre ces deux jeux de maillots en vente sur internet, en réservant donc les bénéfices de cette opération aux associations caritatives chargées de faire bon usage des fonds récoltés.

Venez tous trés nombreux au stade de Bonifacio Jo Zef sera bien sur de la partie.
A pluche.

Naufrage au large de Pianottoli…

8 septembre 2009

021Bravo à tous ceux qui ont laissé un mot pour Laura, la solidarité est une denrée rare à notre époque, bravo encore et continuez à lui écrire des « mots pour apaiser les maux »…

Comme j’ai vu que tu pouvais visiter ce blog je vais te raconter rien que pour toi Laura une aprés midi un peu spéciale.

Hier alors que je suis en plein travaux de peinture sur mon vieux bateau Cabochard le CROSS med (Centre Régional Operation Sauvetage et Secours en Mediterrannée) m’appelle par téléphone !

Un goélette de 38 métres a talonné trés fortement les écueils d’Olmeto, il y a à bord 14 personnes avec une vilaine voie d’eau !

En deux temps et trois mouvements me voilà parti à fond les manettes, la VHF (radio marine) collée à l’oreille je me dirige dans une mer formée vers le lieu du naufrage, mon embarcation fait par moment des vols planés assez impressionnants mais il faut aller vite car dés mon arrivée je vais devoir donner un dianostique précis au CROSS pour déclencher de gros moyens.

A peine à bord, je me rends au chevet des blessés : un homme d’une quarataine d’année est ensanglanté mais conscient, il est touché aux cervicales, il ne faut absolument pas le déplacer, un homme beaucoup plus âgé, lui a un trou important sur le crâne mais lui aussi est conscient, 3 autres personnes sont aussi blessées mais moins gravement.

Un hélico de la gendarmerie avec deux plongeurs viennent me donner la main, le canot de la SNSM de Bonifacio et Propriano sont en route avec des motos pompes et Félix du parc marin international me rejoint aussi.

Je demande aux passagers de récupérer leurs documents et un minimum d’affaires pour être évacuer ; le voilier a une voix d’eau trés importante et malgré ses 300 tonnes il risque de sombrer mais la plupart n’ont plus accés à leurs cabines déjà sous les eaux.

Tant pis il faut évacuer, j’aide Félix à amarrer sa vedette à couple du yatch mais la houle rend la manoeuvre difficile et avec grande prudence nous effectuons l’évacuation.

Une jeune fille qui a l’épaule déboitée souffre le martyre mais elle n’a pas le choix et bien sur même dans ces situations j’essaie de faire le pitre pour détramatiser.

Finalement les 10 personnes sont en sécurité et rejoignent en bonne compagnie les pompiers qui les attendent au port de Pianottoli.

L’homme touché aux cervicales doit être mis en cocon et transbordé sur le canot de Propriano pour rejoindre la terre, l’opération est rendue difficile par la houle qui nous chahute mais avec beaucoup de patience et un brin d’habitude la manoeuvre est heureuse.

3 hommes d’équipage avec le capitaine sont restés à bord, les motos pompes arrivent à assécher les câles et un autre pote de longue date, Mathieu, plonge et colmate provisoirement la brèche…

Mon boulot était de récuperer les blessés dans les meilleurs conditions, c’est fait, alors je quitte le bord, le skipper vient me remercier et je vois dans ses yeux beaucoup de détresse, j’essaie avec quelques mots de le réconforter et il me sourit.

Tard dans la nuit le bateau sera remorqué à Bonifacio via un gros chantier naval en Sardaigne.

Ceux qui sont à terre à regarder la mer ont beaucoup moins de chance de faire naufrage que le responsable d’un immense voilier !!!

Voila Laura c’était une petite après midi en mer avec un drôle de Cabochard…

Jo Zef me souffle qu’il est certain que d’autres ont regardé cet article alors qu’il est précisé qu’il n’est que pour toi !!!

Bise et laisse toi soigner tu verras un jour on ira faire un grand tour en mer ensemble…

Bisous

Becs

Kiss

Besito

Bacci

Tous avec Laura…

3 septembre 2009

Au mois de juillet je rencontrais l’association Suisse « Courir Ensemble » une bande de gamins atteint de cancer venait en Corse se ressourcer. Tous ont participé à multiples activités de plein air et ensemble nous avons partagé une séance de respiration et d’étirements . Beaucoup de rires, de partage et de doutes parfois, garçons et filles ont su se dépasser et profiter pleinement de ses bouts de vie. A leur retour certains devaient retourner en soin et Laura a fait une rechute, actuellement elle est hospitalisée en soin intensif à Genève et elle lutte pour d’autres vacances en Corse !!!

Vous êtes de fidèles lecteurs de mon blog et je crois que c’est le moment à votre tour d’écrire, de vous mobiliser, d’être solidaire et de laisser des mots pour Laura, elle est seule face à sa maladie mais nos soutiens seront pour elle comme un bouquet de fleur offert un jour d’orage. Je commence à vous connaître chers amis, pas d’excuse ou de timidité mal placée laissez un mot pour Laura, elle en a besoin.

Quand on est seul dans le noir la moindre petite bougie vous éclaire et peut vous éviter de tomber dans un précipice.

Tous, absolument tous envoyez un sourire, un rayon de soleil, une caresse, une douceur, une épaule à Laura.

Je compte sur vous, pendant quelques jours je laisserai cet article et vraiment j’attends vos commentaires.

Faites moi voir que je me trompe, notre société, je veux m’en persuader n’est pas si égoïste, à vos claviers et le cancer de Laura se heurtera à un mur d’amour !

Sacrées Drôle de dames…

30 août 2009

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Les vacances se terminent ! Alors que vous aviez endossé l’habit d’aoûtien quelques part sur les océans trois « Drôles de dames » décidaient de passer un été un peu spécial.

En effet, Stéphanie, Alexandra et Flora ont décidé de traverser l’Atlantique nord en paddle-board.

L’idée est originale et inédite.

Stéphanie est à l’origine du projet, elles étaient 6 copines et toutes ont été touchées par le cancer, Stéphanie est la seule rescapée ! Un jour elle décide de vivre une aventure très forte car ses titres de championne du monde de sauvetage en mer « paddle board » ne lui suffisent plus, Alexandra et Flora sont aussi sauveteuse et championne et puis le trio met au point ce challenge :

Partir du Cap Breton au Canada le lundi 6 juillet pour arriver à Cap Breton dans les Landes.

Une planche de surf, un bateau d’assistance barré par Yves Parlier accompagné d’une équipe de soutien. A tour de rôle ses « Drôles de dames » se sont relié pour propulser leur frêle esquif avec leurs « petites mains ». Un pari fou qui comme souvent n’a pas été pris au sérieux par certains mais voilà leur histoire a tenu la route et le 29 août elles franchissaient la ligne d’arrivée chez elles en terre Landaise.

Pendant ces semaines de mer elles auront trouvé des réponses à leurs questions intimes, un film certainement va relater leur aventures, un livre même peut être, mais jamais rien ne pourra retransmettre le ressenti d’une telle épopée, aucun mot, aucune image, ne peuvent transcrire les moments de doutes, de révolte, de faiblesse ou de conquête sur soi…

Rien ne pourra nous donner un soupçon de ce qu’elles ont vécu de leurs intérieurs.

Le plus dure reste à faire ! Redevenir des terriens avec tout les « petits soucis » du quotidien !

La seule chose que je peux affirmer haut et fort et qu’après une telle traversée on devient très moqueur de certaines réflexions ou situations, on n’a pas le droit de juger mais parfois un sourire est esquissé car la personne en face vous sort une énormité, vous savez mais vous ne dites rien mais lui qui ne sait pas dit tout !!!

La mascotte qui pose fièrement en photo avec les filles juste avant leur départ a dû leur souffler des bonnes paroles car une chose des plus incroyable et improbable c’est qu’elles ont mis 54 jours et 3 heures exactement comme nous avions mis pour traverser des Canaries aux Antilles à la rame…

Sacrée mascotte toujours dans les complots de bonheur !!!

A Pluche !
http://stefloralex.over-blog.com/

L’emission « Faut pas rêver » passe par DY2

24 août 2009

Mardi 25 aout à 20h35 sur FR3 dans l’émission: « Faut pas rêver » vous allez retrouver en premiére partie des images du grand nord.
Nicolas Dubreuil dit Niko était leur guide et traducteur. Tout en découvrant les peuples du grand nord arctique vous verrez des images de la base américaine abandonné DY 2 en plein milieu de la calotte glaciaire du Groenland.
Au printemps 2007 lors de ma traversée à pied du Groenland avec Niko nous étions tombés sur cette base, bien sur nous avions pris le temps de la visiter. Malgré une petite souffrance de ma jambe abîmée nous l’avions fouillé de fond en comble, chacun dans son coin on cherché le trésor oublié!
J’avais reperé l’atelier de reparation de la base et j’avais selectionné une quantité assez importante de visserie inox, mais à la fin le butin pesait plusieurs kilos.
Hélas dehors pas d’avion et encore moins de camion juste un traineau chacun encore trop lourd, du coup dépité je cachais mes « joyaux » en me disant qu’un jour si je repassais par là je pourrais le récuperer!

Juste une reflexion:
Les Americains sont les grands donneurs de leçon sur notre pauvre planéte, leur armée comme la notre d’ailleurs jouent au agent de sécurité !!!
Moi je les definirais comme la moisissure de la planête, aprés leur passage le terrain est pourri…
J’ai oublié le nombres de bases abandonnées avec toutes les saloperies qui vont avec ( Carburants, amiante, dechets nucléaire…) éparpillées au quatre coins du monde.
Un autre aspect de l’homme blanc, nos aieux sont arrivés dans les terres arctiques pour expliquer à ses pauvres gens comment ils devaient vivre?!?!
Cela faisait des millenaires qu’ils étaient implantés là sans probléme, nous leurs avons amené les maladies, l’alcool qui en on fait un peuple décadent en partie.
Par moment j’ai du mal à me regarder dans un miroir…

Proverbe Inuit:
Seule la glace et le temps sont maîtres…

Une reflexion qui n’engage que moi bien sur donc mardi soir sur FR3 « Faut pas rever » à voir.
http://fautpasrever.france3.fr/index-fr.php?page=emission&id_rubrique=110&id_article=770

Quelques extraits de film polaire de Niko
http://www.sikumut.com/sikumut/Videos.html