
La journée dominicale fut douce, ensoleillée et partagée avec ma « Vrai », bref un beau dimanche d’hiver plein de lumière.
Muni de nos sacs à dos nous sommes allés retrouver la plage secrète où il est bon s’aimer, rien de transcendant juste une plage, un peu la nôtre, pas du tout accessible par la route, une bonne heure de marche sur un sentier pas du tout balisé.
La houle d’hiver fait son ménage et sans artifice nous partons à nos rêveries, Véro s’offre un massage de jambe dans les rouleaux vivifiants quant à moi je m’active à allumer un feu avec le bois déversé sur la rive par les coups de vents successifs…
En fin de soirée de retour sur le Cabochard la radio passe cette chanson de « Grand Corps Malade » et Calogero de l’Ombre et la Lumière…
Ma Vrai me sourit et je comprends que cette ballade aurait put être écrite aussi pour moi, voilà ces paroles :
Eté 1868, quelque part dans le Grand Ouest
Il a sauté sur son cheval pour disparaître en un geste
La porte du saloon claque encore, dehors le vent fouette la poussière
Lui il galope vers son sort sans jamais regarder derrière
Est-ce qu’il cherche ou est-ce qu’il fuit, est-il sûr ou incertain
Est-ce qu’il tente de rattraper ou d’échapper à son destin
A quoi ressemble son avenir, une évidence ou un mystère
Il se fabrique un empire, il est fait d’ombre ou de lumière
De l’ombre ou de la lumière
Lequel des deux nous éclaire
Je marche vers le soleil
Dans les couleurs de l’hiver
De l’ombre ou de la lumière
Depuis le temps que j’espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l’univers
C’est l’hiver en 2008, quelque part à Paris
J’ai démarré la voiture pour échapper à ce temps pourri
La porte du café tremble encore, dehors la pluie fouette le bitume
A chacun sa ruée vers l’or, j’accélère à travers la brume
Puisque mon temps est limité, mes choix doivent être à la hauteur
C’est une course contre la montre ou une course contre la peur
C’est toujours la même chevauchée, on vise la lueur droit devant
Même si cette quête est insensée, je cours pour me sentir vivant
De l’ombre ou de la lumière
Lequel des deux nous éclaire
On marche vers le soleil
Dans les couleurs de l’hiver
De l’ombre ou de la lumière
Depuis le temps que j’espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l’univers
On court à travers les siècles, mais c’est toujours la même chevauchée
As-tu peur que la route s’achève mais cette course est insensée
As-tu mis un nom sur toutes les lèvres, les lèvres
De l’ombre ou de la lumière
Des astres qui nous éclairent
On marche vers le soleil
Dans les couleurs de l’hiver
De l’ombre ou de la lumière
Depuis le temps qu’on espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l’univers
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l’univers
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A peine arrivé je reprends mon « baton de pélerin » pour rencontrer les futurs adultes, ce sont les primaires de l’école de Figari. Le support cette fois ci sera la croisière en Antarctique de début 2008. Quatre jeunes adhérents avaient participé à une aventure extraordinaire avec la rencontre de la faune et la flore australe. Dans l’équipe il y avait Stéphanie originaire de Figari qui avait suivi toute sa petite scolarité dans cet établissement malgré son bout de vie en moins !






Plusieurs fois par semaine je pars en mer avec mon kayak histoire d’apprendre pas mal de chose : le physique du bonhomme, les techniques de pagaiement, les approches des berges avec l’echouement de l’embarcation, allumer un feu en toute situation, disposition du matos à bord, ma manière de pensée en endurance et depuis peu le maniement d’un cerf volant qui pourrait me tracter..
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