Hier je vous confiais ma façon de concevoir la peur, je vous le rappelle je ne suis pas issu des grandes écoles mais celle de la vie. Cela n’engage que moi mais sans la peur la vie serait comme un plat sans épices. Fade !
La peur elle nous façonne et nous oblige à être courageux.
Il y a quelques jours j’ai eu un exemple flagrant.
Aprés une journée de kayak de mer face au vent je rentre dans le golfe où le Cabochard se repose solidement amarré. Je suis épuisé mais heureux, ma belle est sur le ponton à me sourire, sa venue n’était pas prévue. Je suis serein de ce moment de bonheur tout simple.
Mais sorti de je ne sais où une petite embarcation surgit plein pot faisant une vague d’étrave monstrueuse, le port abri est secoué de ce manque de respect, tout les bateaux s’entrechoquent. Je l’interpelle, il m’insulte, les mots fusent, je vais au contact !!!
D’un pas trés lent je m’approche de la personne qui ne cesse de hurler des horreurs sur ma petite vie… Je m’approche de lui à porté de main. Il recule, il hurle à n’en plus finir. Je lui explique calmement que je ne vais pas le frapper, mais il recule en hurlant encore plus fort…
Pour multiples raisons je repars d’où je viens, il continue à vociférer, puis s’en prend à son épouse et ses potes et s’évapore. Je suis scié de tellement de bétise. Cette journée ne pouvait pas finir sur ce tempo, mais pourtant c’est la bien triste vérité.
Quelques jours plus tard je l’aperçois sur le port, il est seul. Je m’approche, il baisse les yeux, je l’interpelle et avant qu’il ne gueule je lui présente mes excuses !!!
Il me regarde pantois et ne comprend plus ce qu’il se passe, de nouveau il baisse la tête et me dit que c’est lui qui s’excuse.
Ma peur d’une fin tragique m’a donné le courage d’éviter l’écueil et comme le ruisseau devant l’obstacle il glisse sur lui sans l’ebranler le laissant loin derrière continuant son chemin tranquille.
La peur, le courage peu importe comment on appelle tout ça, l’important est de grandir et d’avancer tous les jours un peu plus, peut être un jour on devient une rivière puis un fleuve pour se perdre dans la mer, s’évaporer, se transformer en nuage puis devenir pluie qui deviendra source puis un ruisseau …
Donc qu’est ce que le courage ?
En souvenir des régions polaires Jo Zef lui préfère être une « Apoutiak » (flocon de neige)
Romantique la mascotte
A pluche
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