Aphorisme amers salés 6

13 novembre 2012
Mefions nous des mots. Il y a les mots coeurs, les mots d'elle, les mots passants... Soyons prudents!

Méfions nous des mots. Il y a les mots cœurs, les mots d'elle, les mots passants... Soyons prudents!

Je reprends le cours de mes délires nocturnes, depuis il y en a eu des choses d’autres maux corrigés, emballés, décortiqués…

Le meilleur moyen de ne plus être harcelé par un rêve c’est de le réaliser…

Se dépouiller de l’indispensable est le seul moyen d’atteindre le bonheur.

Comme je ne suis pas sur que demain je sois plus heureux, je le suis maintenant, heureux !

J’ai fantasmé sur la cambrure de ses reins, je me suis projeté sur le sommet atteint, j’ai salivé sur ces mets présents mais le seul moment de délice n’est il pas l’instant présent ?

Vie d’aventure, la première difficulté n’est elle pas d’affronter les « autres » !

La religion : permet-elle aux hommes d’être ce qu’ils sont ?

L’orage vient d’abattre un arbre, les pessimistes seront désolés, les optimistes saisiront l’opportunité pour s’en servir et traverser le torrent en cru.

Je n’ai rien à perdre mais tout à prendre.

Oh ma chaire tu m’as trahie, toi ma chère tu m’as conquis ; tu m’as torturé, violé, humilié. Je t’ai haïe, répudiée mais tu t’es obstinée à m’enlacer.     Pardon oh douleur je n’avais pas compris que tu étais mon enseignante.

La liberté, c’est le choix de vivre.

Un mal(e), des maux, comme quoi quand les hommes se regroupent la guerre s’installe.

Une action de bienveillance ne nous grandira que si elle est sans intérêt.

J’ai déposé une branche sèche sans odeur au cœur d’une forêt de mimosas, le temps a passé et mon bois mort s’est embaumé.

Lutter contre les éléments est une erreur, ils te détruiront, acceptent leur puissance et ils t’enseigneront.

Funambule atteint de démence,  déséquilibré qui a perdu le fil !

Quand je trouve un sentier qui mène au sommet je ne le prends pas, je préfère défricher le mien.

Le voyage est un sacré magicien, il transforme l’étranger en ami.

Ne pas confondre : Panthéon : lieux où se retrouvent les Dieux.Pantalon : lieu où se cache le petit Jésus !!!

Aventure : Si c’était un verbe je ne le conjuguerai qu’au temps présent !

La lecture m’a amené à la porte de la liberté, l’écriture m’a fait franchir son seuil.

Pour qu’une lecture soit harmonieuse il faut éviter la répétition des mots, pour la vie c’est pareil, il faut éviter la répétition des maux.

Par les livres j’ai voyagé ; par les voyages je me suis livré.

La limite entre bruit et musique, l’amour qu’on lui porte.

Ceux qui réalisent leurs rêves laissent dans leurs sillages ceux qui ne font que rêver.

Un braquage élégant !

20 août 2012
Le team Arcticorsica, mais où sont passée les noisettes?

Le team Arcticorsica, mais où sont passée les noisettes ?

Camping vide mais pas seul quand même ! Hier soir j’ai compté plus de 145 emplacements et seulement nous mais ce matin j’ai trouvé la mascotte en tenue de combat, Franck Festor serait-il dans les parages ? Jo Zef est sur le pied de guerre, il demande le renfort  des commandos de marine et un soutien de la légion !!!  Un détachement aérien est sur le point de décoller de France, le Porte-avion Charles De Gaulle fait route sur la Baltique… Un écureuil nous a déchiqueté le dernier sachet de noisettes qui nous restait !!! J’avais mal fermé la sacoche étanche et le « rappetout » profitant du calme scandinave nous a braqué nos friandises. Bon joueur, j’ai trouvé sa tanière et lui ai déposé le contenu du sachet, l’hiver va vite arriver et ce petit présent lui donnera un coup de main… La mascotte boude ! La pluie est proche mais je veux faire route sud. La forme revient doucement, la longue journée d’hier ne m’a pas trop affecté, les bobos s’atténuent, la selle et mon séant s’entendent un peu mieux. Tient, il pleut, cela faisait longtemps. Le dénivelé revient, je sais que cette étape sera encore de « montagnette » à gravir. Je fais mouliner mes jambes, je tente le vide dans ma tête. Le seul village croisé aujourd’hui s’appelle Korsberga. Si l’on traduit cela pourrait signifier la montagne Corse !!! Mais pas le moindre vieux sur un banc, pas de fromage explosif et encore moins de tag FLNC (Frank Le Nouveau Cycliste). C’est ma première pause café, je suis en corse alors je m’autorise quelques canistrellis, les derniers. Deux mois que je les avais préservé mais aujourd’hui cela s’impose. Une nuée de moustiques s’acharnent sur mon mollet gauche, j’imagine aisément un jumelage de Korsberga avec Porto-Vecchio, l’été on pourrait échanger les « zinzalis corsés » avec des « mosquitos suédois » !!! Je poursuis ma route. Ah non, mais c’est la journée, le lieu dit se nomme Milletholm !!! Millet étant la première partie du nom de famille de Véro. Il ne manque plus qu’une C1 blanche avec un autocollant Bout de vie pour que je m’évanouisse. Je monte, je descends, je monte, je descends, un coup à choper le mal de mer. Je bifurque sur Väjxö, un faux plat descendant me permet pendant 8’ avec le vent dans le dos d’avancer à 32km/h, je suis euphorique, c’est simple le bonheur. Des lacs et encore des lacs, une auberge en bordure de l’un d’eux, c’est l’heure de mon deuxième café, et s’il y avait un expresso ? Je mets sur béquille le vélo et tente l’aventure. Bien-sur monsieur, me répond une charmante serveuse avec une tarte aux pommes fumante sortant du four dans ses mains. Soyons fou, une grosse part m’est servie avec de la crème et une boule de glace à la vanille. Je fais gaffe, Jo Zef et Norra dorment dans le sac étanche, l’odeur pourrait réveiller les fauves et ravager les pâtisseries en vitrine. Je prends mon temps pour déguster ce bonheur, assis sur une terrasse en bois, le soleil tente une échappée et moi je retrouve la joie de vivre. 80km et je monte la tente en bordure d’un lac sur la commune de Väjxö, le vent la pluie se déchainent, je m’endors dans mon abri de toile, quoi qu’il en soit demain je ne serai pas en mer, pas de houle résiduelle, pas de courant dangereux, juste du goudron et du rêve…Qu’est ce qu’il a fait le septième jour le constructeur ? Il s’est reposé ! Demain j’en ferai de même, 550km en 6 jours pour une reprise s’est pas mal.

A pluche !

Sacrée mascotte… La crêpe attitude…

1 février 2011

Jo Zef obsédé par les crêpes...

Jo Zef obsédé par les crêpes...

Qu’est ce que je suis bien enfoui sous mon duvet, dehors la Tramontane s’est renforcée et la pluie martèle le roof de mon petit bateau. Soudain comme une explosion, un cri d’horreur, un souffle de folie couvrent la nuit de la baie qui m’abrite. Jo Zef est hystérique, il bondit de la bannette au cockpit, grimpe et se jette du haut du mat les bras bien tendus en formant le saut de l’ange, il réintègre la cabine, démonte le coin cuisine et me jette au visage tous les ustensiles…

La mascotte est atteinte de « dinguote », un regain de vache folle, aurait-elle pédalée avec Contador ? Serait-elle allée en boîte de nuit avec Ribery ? Je fais le mort et juste au moment où elle passe, je la ceinture et lui tamponne le museau de chloroforme…  Ouf elle dort ! Minuit, j’essaie de retrouver le calme, je surveille son sommeil, Jo Zef m’inquiète, son endormissement est saccadé, son rythme irrégulier, il prononce des mots incompréhensibles… Demain je l’amène au « mascotologue » !

C’est vrai qu’on est bien quand il vente dehors, le Cabochard me berce et finalement je reprends mon rêve en cours.

Une lumière violente m’est projetée dans les yeux, la corne de brume est enclenchée. Je suis en garde à vue, je ne parlerai pas, je ne connais personne !!! Mais non je suis sur le bateau, c’est Jo Zef qui s’est réveillé, je tente de le ceinturer, mais il bave, l’œil qui brille, j’ai compris il est possédé : « Jeanne d’Arc aide moi, au secours. »

Il m’esquive, file vers l’éphéméride et décroche la date du jour : C’est la chandeleur !!!

Vive les rafales de crêpes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

patours