La simplicité volontaire

4 avril 2016
J'écoute les conseils de la cascade!

J’écoute les conseils de la cascade!

La simplicité volontaire

Mes billets sont plus rares car il me semble bon d’aller de plus en plus vers l’essentiel, alors aujourd’hui je m’envole vers une pensée qui me tient à cœur : le minimalisme. N’y voyez pas du simplisme, mais un quotidien qui de plus en plus me rassure sur ce choix de vie, qu’est le minimalisme. Notre société n’est basée que sur l’expansion, la croissance, le profit, la consommation mais rarement sur la qualité de vie. Une consommation toujours accrue conduit à des besoins financiers également accrus et donc à un surcroît de travail. Le toujours plus nuit à la vie simple, la course à l’éternel profit mène au « burn out », anglicisme à la mode. Vivre n’est pas une course mais un chemin, pas toujours paisible certes, mais qui vaut le coup d’être vécu en prenant le temps de comprendre, d’écouter plutôt que d’entendre, d’observer plutôt qu’apercevoir et surtout de délimiter ses «indispensables. Il y aura toujours mieux, plus moderne, plus dans le coup, mais cette démarche nous projette dans le labyrinthe infernal de la dépendance. Les crédits se croisent, les banques en font leur fonds de commerce, la pub à outrance balance des images subliminales qui ne laissent aucune chance au minimaliste en herbe. Il faut du nerf pour sortir d’une grande surface sans avoir eu le coup de cœur pour le « gadget » indispensable qui sera vite remisé au fond de la cave. Nous sommes maîtres de nos vies, capitaines de nos envies, mais pourtant le paraître prend toute la place, il ne laisse aucune chance aux « objets » réparés, aux envies décapitées. Qu’il est dur de résister aux chants des sirènes du toujours plus. Je ne propose aucune recette miracle, il y a certainement une application pour gérer tous ça, si si ; j’en connais une ! Elle est enfouie au fond de vous, alors démaquisez tout ça et devenez les seuls maîtres de vos envies. Pourquoi attendre une mesure gouvernementale pour utiliser moins d’énergie, pourquoi toujours devoir être « moutonné » pour comprendre que c’est notre vie et que personne ne doit nous l’enlever et nous la dicter.  Le monde est partagé en deux, il y a ceux qui passent leur vie à faire des régimes et l’autre moitié se bat pour ne pas mourir de faim. L’injustice est l’huile essentielle de l’Homme, mais au fait ! C’est vous, moi, toi, qui pouvez métamorphoser tous ça. Ce billet ne changera pas grand-chose, mais comme une pluie n’est qu’une multitude de gouttes d’eau je tente d’être l’une d’elles.

L’aventurier scénariste acteur américain Will Rogers disait

« Trop de gens dépensent de l’argent qu’ils n’ont pas gagné, pour acheter des choses qu’ils ne veulent pas, pour impressionner des gens qu’ils n’aiment pas. »

Le bonheur…

13 mai 2015
Le bonheur c'est simple, ouvrons les yeux de nos coeurs...

Le bonheur c'est simple, ouvrons les yeux de nos cœurs...

Une quête à la mode en ce monde virtuel est le bonheur. Pour un « mec » qui a perdu une jambe et qui a rencontré quelques « petits » soucis dans sa vie privée, chose étrange, depuis quelques jours j’ai enchainé des interviews sur ce sujet. Mais qu’est-ce-que le bonheur façon « Cabochard » ? Le bonheur n’est pas un objectif mais un état d’âme du moment présent, l’équilibre mental en est le berceau. Mais si je ne dis pas de bêtise, ne sommes-nous pas les capitaines de nos âmes ? Les raisons de nous tirer vers le bas sont multiples et pourtant j’en suis certain il y aura toujours un ou deux arguments pour nous pousser vers le haut. Le proverbe tibétain m’inspire : « quand deux chemins s’ouvrent à toi, choisis toujours le plus difficile, celui qui exigera le meilleur de toi ». Oui il est plus facile de se morfondre que d’être heureux, pourtant cela est si simple. Depuis la nuit des temps les hommes ont inventé les alchimistes qui transformaient le plomb en or, quelques sages avaient déjà compris le jeu de la métaphore, car ; oui : nous sommes tous alchimistes. Nous pouvons tous nous enivrer de bonheur que l’on aura transformé. Le bonheur ce n’est pas attendre des « autres », le bonheur ce n’est pas une utopie, le bonheur c’est savoir ouvrir ses yeux sur les choses les plus simples, c’est disséquer les « tuiles » pour en tirer des leçons qui nous feront grandir. Pourquoi vouloir lutter, alors qu’il suffit de contourner, pourquoi vouloir changer son entourage alors que c’est à nous à nous adapter. Le torrent ne casse pas l’obstacle, il le contourne, le vent ne refuse pas la montagne il la caresse. Nous les Hommes, nous sommes des pourvoyeurs de bonheur, les malheurs n’ont pas la place dans notre existence, d’ailleurs ils n’existent que dans nos têtes. Soyons prêt au pire et le bonheur sortira de la lampe d’Aladin. Avec beaucoup d’humour j’aime affirmer qu’il ne me manque pas une jambe mais qu’il m’en reste une ! Oui l’humour est notre arnica, le baume qui apaise les maux, qui fait avaler les plats trop amers. Moquons-nous de nous, estropions nos soucis et vous verrez qu’une contrariété qui boite n’arrivera pas à vous suivre bien longtemps. J’ai remarqué que pour beaucoup les malheurs, la rage, la violence étaient une sorte de cocon protecteur ; ce mécanisme les réconforte dans une vie sans bonheur. Notre monde ne tourne plus que par des clicks d’une souris, tout et de suite. Les crédits menottent la société, les écrans hypnotisent les plus faibles, la vie devient virtuelle, et tout ce cataclysme violent rend les gens malheureux. S’assoir pour écouter le vent, lever le nez pour découvrir son étoile, prendre la main de la personne que l’on aime, même si elle n’est pas physiquement à nos côtés, sont des moments de bonheur simples. Ferme le poing et tu possèderas le vide ouvre la main et le monde t’appartiendra. Alors pour le Cabochard le bonheur existe, c’est une fleur des champs, ne la cueillez pas, allongez-vous à côté d’elle et regardez la vivre, elle vous remplira de bonheur…