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20 novembre 2008

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Mais aussi :

LULU LAMBERT – FORGERON
CLUB ESPOIR 2000 DE SAINT-AME KARATE
ASSOCIATION DES SPORTS ET LOISIRS LE SYNDICAT
LES GLACIERES D’AJACCIO : Ventes de produits alimentaires frais, ultrafrais, surgelés, charcuterie, viennoiseries
MAGASIN DE SOUVENIRS L’ILE O KDO : Centre Commercial Géant Casino de Porto-Vecchio

L’équipement

20 novembre 2008

andaskaMatériel fourni par Andaska
Sous vêtements d’altitude fournis par Vadim Vasiliev aussi PDG de la marque www.satila.ru
Compagnon de marche de Frank pour aller rejoindre le pôle nord en 2005.

EQUIPEMENT INDIVIDUEL

  • 1 sous bonnet en thermique – 1 passe-montagne en polaire
  • 1 ensemble sous-vêtements (tee-shirt et caleçon) en thermique ou laine
  • 1 veste et 1 pantalon en duvet
  • 1 veste et 1 pantalon en Goretex (ou équivalent)
  • 1 paire de moufles en laine épaisse et 1 paire de gants en thermique
  • 2 paires de gants en polaire
  • 1 paire de moufles en duvet pour le sommet
  • 1 paire de sur moufles en Goretex ou Nylon enduit
  • 1 paire de chaussons en duvet
  • 3 paires de chaussettes en laine épaisse – 3 paires de chaussettes fines
  • 1 paire de chaussures type hivernale à chaussons en alvéolite (millet)
  • 1 paire de chaussures légères pour la marche d’approche
  • 1 sac de couchage en duvet -35 degrés
  • 1 sac à dos de montagne 75l
  • 2 couvertures de survie
  • 2 matelas mousse alvéolées fermées
  • quelques sacs en Nylon pour le rangement en altitude
  • survêtements de sport, shorts etc. … pour la marche d’approche
  • 1 piolet classique – 1 paire de crampons
  • 1 baudrier léger – 2 bâtons de ski
  • 1 lampe frontale + 4 ampoules de rechange – 8 piles longue durée
  • 1 paire de lunettes de glacier avec protège nez
  • 1 couteau + 1 briquet – 1 gourde iso thermique
  • 2 mousquetons + 1 descendeur + 1 poignée autobloquante – cordelettes 5,5
  • crème solaire écran total + crème après-solaire
  • stick pour les lèvres écran total et après-solaire
  • sacs poubelle 100l + sacs poubelle 30l
  • 2 réchauds coleman à essence blanche
  • 4 tentes igloo deux places grand froid et grand vent, 8 vis à glace, mini pelle à neige
  • 2 tentes d’assauts type mountain EV2
  • 3 sacs de transport 100 litres (Type North face)
  • Balise satellitaire
  • téléphone satellitaire(mortorola)
  • ordinateur data pour les courriels
  • 1 appareil photos numérique + batterie de rechange
  • 2 caméras numériques + batterie de rechange
  • Panneaux solaires souples (mini 5 amps)
  • 5 ARVA

frank_equipe

1 PETITE PHARMACIE INDIVIDUELLE COMPRENANT

  • élastoplaste 5cm
  • double peau (compeed)
  • antidiarrétique : imodium et ercéfuryl
  • antalgique : aspirine ou Doliprane
  • collyre : uvéline
  • pastilles purifiantes pour l’eau de boisson : hydroclonazone ou micro pure
  • pansements adhésifs
  • compresses désinfectantes
  • somnifère léger
  • antitussif
  • médicament pour la gorge : Strepsyle
  • antibiotique à large spectre

MATERIEL COLLECTIF COMPLEMENTAIRE

  • pharmacie de groupe complète
  • un équipement en oxygène de secours
  • caisson hyperbare
  • radios pour la sécurité du groupe
  • pelles à neige pour installation des camps

andaskaMatériel fourni par Andaska
Sous vêtements d’altitude fournis par Vadim Vasiliev aussi PDG de la marque www.satila.ru
Compagnon de marche de Frank pour aller rejoindre le pôle nord en 2005.

L’équipe

20 novembre 2008

frankFrank Bruno

Frank a 43 ans. Il est Corse. Il connaît une grande souffrance à 18 ans, puisqu’il perd une jambe sur le porte-avion Foch, en plein conflit du Liban.
Son plus grand défi va alors consister à transformer ce drame en une force. Il devient d’abord plongeur professionnel, sortant même premier de sa promotion (alors qu’on ne voulait pas dans un premier temps le laisser s’inscrire au motif qu’il était amputé !).
Il n’a pas loin de 10000 plongées à son actif. Frank est aussi sauveteur en mer. Il est le seul sauveteur en mer en Europe qui est amputé…
Mais Frank est également un aventurier hors norme.

marianneMarianne Chapuisat

Professeur d’éducation physique et de littérature, elle vit dans un petit village de montagne au-dessus de Martigny en Suisse.
Elle est la première et seule femme au monde à avoir gravi un 8000 mètres en conditions hivernales (le Cho- Oyu, 8201m).
Elle a notamment gravi trois autres sommets himalayens (Gasherbrum II, Hidden Peak et Nanga Parbat).

« Passionnée par les échanges humains, la lecture et le mouvement, j’ai enseigné pendant 12 ans.
Depuis deux ans, je tends à varier l’activité professionnelle et à donner plus de place à mes aspirations profondes.
La montagne sous toutes ses formes (de l’escalade à la cascade de glace) me fascine et chaque sortie est vécue comme une fête.
Après une opération à l’épaule en septembre 2008, cette aventure représente pour moi une nouvelle occasion de partage, un retour à la montagne et des retrouvailles avec l’Argentine, pays de ma première expédition… »

nicolasNicolas Dubreuil

Chef d’expédition polaire, plus de 80 à son actif !Il est une référence dans les tournages du grand nord et de l’extrême. Il a été le compagnon de Frank Bruno lors de la traversée du Groenland.

« J’accompagne et guide régulièrement des expéditions de sportifs, de scientifiques ainsi que des équipes de tournage de l’Alaska à la Géorgie du Sud en passant par le Nunavut, le Spitzberg, la péninsule Antarctique et le Groenland.
J’organise de nombreuses expéditions dans l’ensemble des pays circumpolaires, et spécialiste du Groenland et passionné des peuples autochtones, j’ai traversé l’Arctique de la calotte glaciaire du Groenland à la baie du prince William en Alaska, en utilisant les techniques de déplacements traditionnelles inuit. Cette approche m’a permis de réaliser de nombreux documentaires et reportages photographiques sur cette région où je réside périodiquement depuis 1990.  »

Son Site web : http://www.sikumut.com/sikumut/Accueil.html

ericEric Lecomte

Il était granitier lorsque un bloc de granit glisse et lui broie la jambe gauche. Multiples opérations pour essayer de sauver sa jambe. Pendant 5 ans, il est opéré sans résultat. Il prend la décision de se faire amputer au niveau du tibia. Depuis il a repris les courses à pied longue distance (Marathon de Paris, Marathon de Monaco, triathlon de Gérardmer…) Il a participé à l’aventure télévisée de TF1 (« Kilimanjaro – au des limites ») et a réussi à gravir le toit de l’Afrique 5885m).

« Je m’appelle Eric Lecomte. J’ai 45 ans, je travaille dans le domaine de l’insertion professionnelle.
Je suis marié avec Isabelle depuis 23 ans et nous avons un garçon de 13 ans qui s’appelle Julien. J’habite à Basse-sur-le-Rupt, un petit village de montagne dans les Hautes-Vosges. Victime d’un accident du travail en 1994, je suis amputé du tibia gauche. Cette amputation, je ne l’ai pas vécue comme une punition, mais plutôt comme un défi à relever et depuis, je fais de la plongée, je pratique la course à pied(s) et même le marathon, je fais du VTT, de la marche de haute-montagne, de la grande randonnée, du karaté Kyokushinkai, et de la natation. L’année dernière, j’ai gravi le Kilimandjaro dans le cadre le l’émission de TF1 « Kilimandjaro au-delà des limites. »

frank_festorFranck Festor

Suite à un très grave accident de la circulation, sa jambe est mutilée. Il s’acharne pendant 7 ans à la sauver, mais un jour, il prend la décision de se faire amputer. Depuis il détient de multiples records de France en Athlétisme et devient le premier français à courir un marathon avec sa prothèse (Paris, Monaco, New York…). Fin 2007 avec une américaine paraplégique Angela Madsen, il participe à la transat à la rame en double entre les Canaries et Antigua : ils finissent 12ème en 67 jours. Il vient de créer l’association « Bout de vie Lorraine« , pour aider et organiser au niveau régional, des rencontres sportives et humaines pour des personnes fraîchement amputées.

« En 1987, à l’âge de 16 ans, je suis victime d’un accident de la circulation alors que je circule en mobylette. Un banal accident comme tant d’autre, aux conséquences bien malheureuses… 31 interventions, 7 ans de galère et de souffrance avant de prendre la décision de me faire amputer. Une véritable libération et un nouveau départ pour enfin revivre. Après un véritable « parcours du combattant », l’heure est à la reconstruction et à l’espoir qui renait enfin. Je veux courir comme au temps où j’avais mes deux jambes. Un rêve que je réalise et qui me vaudra quelques titres Handisport sur 200 et 400m. Mais je veux courir encore plus loin. En 2003, je suis le premier Français à courir 42km195 avec ma prothèse. En 2004, je participe à un raid VTT au Maroc accompagné d’autres amputés.
Avec Bout de Vie, je fais partie du premier contingent stagiaire du stage de plongé et de ski. En 2007, je rachète le bateau à rame de Bout de vie et traverse l’Atlantique à la rame avec une partenaire américaine paraplégique. Je suis marié et père de deux garçons, Vincent et Alexis. Je travaille comme personnel civil dans un régiment de Transmissions.
Ma devise est « C’est dans la difficulté que l’on trouve la force d’avancer »

Son blog : www.rowoflife.skyblog.com

fabienFabien Pietri

Le benjamin de l’aventure : 25 ans. Gravement accidenté à la main droite, ce sera une première pour lui. Sportif amateur, il est professionnel de la vente de matériel de montagne et m’accompagne souvent en randonnée d’altitude. Il sera le représentant de la jeunesse insulaire.

« Responsable matériel à INTERSPORT Porto-Vecchio en Corse du sud, je suis un jeune aimant le sport et la nature et s’adonnant à diverses activités comme le foot, la randonnée, le bike… Pour moi, ce voyage va être très enrichissant, car je ne suis jamais allé aussi loin de mon île, dans un pays dont je ne connais pas grand chose, qui m’évoque surtout le « CHE », « MARADONNA » et le « TANGO »… mais ayant tout de même des affinités car j’aime la langue et la culture hispanique.
Ce qui va être d’autant plus intéressant pour moi, c’est d’être entouré de vrais « globe-trotters » qui sont aventuriers dans l’âme. Hormis le contexte physique, mental et humain de cette expédition, cette expérience va être un véritable défi pour moi, car je ne suis jamais monté plus haut que 2706 mètres, qui est l’altitude du plus haut sommet de Corse : le « Monte Cinto ».
Qué vivirà! ¡ Verà! »

lucieLucie Jeanne

Lucie Jeanne, 32 ans, est comédienne. Depuis une dizaine d’années, on la voit dans de nombreux téléfilms. Elle est notamment une des héroïnes de la série « Central Nuit » sur France 2.

« Entre deux tournages, je profite de mon temps libre pour voyager. Aux côtés de mon compagnon Nicolas Dubreuil, guide pour expéditions polaires, j’ai parcouru l’Islande, le Groenland, le Canada et l’Antarctique au cours de nombreuses expéditions à pied, en bateau, en kayak de mer ou à ski. »

stephanieStéphanie Marcille

Ostéopathe spécialiste des hauts massifs, elle passe chaque année plusieurs mois en très haute altitude; Elle suit Frank Bruno depuis longtemps dans ses préparations. Elle a gravi le volcan Cotopaxi en Equateur qui culmine à 5896m.

« Je vis en Corse depuis une quinzaine d’années. C’est sur cette île et à travers mes voyages que j’ai découvert ma passion pour la montagne.
Je suis partie en Inde à l’âge de 23 ans pour travailler comme kinésithérapeute durant un an. C’est un pays qui m’a tellement envouté que j’y suis allée 20 fois en 14 ans, visitant un état différent chaque fois et surtout le Laddack où l’immensité et les paysages minéraux comblaient ma recherche de solitude et de liberté.
Le voyage s’était aussi des rencontres exceptionnelles et une aventure humaine tous les jours. De retour en France, j’ai repris mes études pour devenir ostéopathe. Mais le virus du voyage était toujours présent, alors je suis repartie pour 2 ans et demi de voyage à travers l’Asie du sud est, l’Inde, l’Indonésie, l’Australie et la Nouvelle-Zélande où, bien sur, la montagne est omniprésente. Les rencontres se succédèrent mais je ressentais le moment de rentrer en France et de retourner en Corse, où il fait vraiment bon vivre !!!!! »

teddyTeddy Seguin

Photographe professionnel freelance spécialisé dans le reportage documentaire et aventure (plusieurs Grand Prix de photos lui on été décerné). Il suit depuis le départ le chemin de « Bout de vie »… et a illustré beaucoup de média écrits sur les stages ou aventures de l’association.

« Je suis photographe professionnel depuis une petite dizaine d’années. Passionné par les Océans et les hommes qui les peuplent, j’ai réalisé beaucoup de reportages sur l’univers marin et la pêche. Cette passion m’a également poussé à aller jeter un œil sous la surface mais toujours pour les hommes qui explorent les fonds sous-marins. Je travaille depuis maintenant 7 ans avec une équipe d’archéologues sous-marins sur différents chantiers en France et à l’étranger. À ce titre, j’ai participé à l’expédition Lapérouse dans l’archipel des Salomon en 2005.
J’ai découvert Frank et Bout de Vie dans les premières semaines qui ont suivi mon installation en Corse en 2003. Happé par cette aventure humaine, j’essaye tant que possible, depuis, de relayer dans la presse Française les exploits de Frank et de son acolyte Dumé ainsi que l’espoir porté par les actions de l’association.
Depuis deux ans, mon objectif s’est un peu éloigné du grand large pour s’enfoncer dans la jungle de la forêt équatoriale au côté des pygmées Aka de Centrafrique et des communautés Peul de ce même pays dans lequel j’ai vécu en pointillé pendant un an et demi. »

Son site web : www.teddyseguin.com

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jozefJo Zef

C’est la mascotte de Bout de vie, toujours prêt pour l’aventure. Il reste très discret sur sa venue au monde, et l’on pense que d’après l’origine de son nom il viendrait d’un pays du vent où les gens sont courageux : J’ose zef !!! Mais ce qui est sur, c’est qu’il est toujours là où il faut quand il faut.

« Toujours avec Frank, c’est moi en vérité qui le guide un peu comme le maître Jedi. Quand Frank cherche une réponse qui lui paraît insoluble, je suis là pour le conseiller. J’aime les crêpes et les gaufres (pas n’importe lesquelles : celles de Marie et Véro). Et je n’aime pas : qu’on me traite de peluche ! ! ! »

Mais aussi, une équipe technique et administrative…

Véronique Stefani Millet : chargée en communication sur le terrain pendant l’expédition avec le PC en France, elle sera présente au premier camp de base. Secrétaire de l’association Bout de Vie et compagne de Frank, présente dans certaines expéditions mais surtout gérant le lien entre l’équipe et le reste du monde. C’est elle qui a géré les PC pendant toutes les aventures de Frank Bruno.

France Barbe : webmaster entre autre de Jean-Pierre Vidal (Médaille d’or en slalom aux JO d’hiver de Salt Lake City – 2002) qui a mis en page l’expé de Frank au pôle nord et celle du Groenland.

Véronique Lafont : secrétaire chargée en communication de l’association.

Emmanuel Cauchy : médecin d’altitude et guide de haute montagne. Directeur de la société IFREMMONT, il sera notre conseiller d’altitude et sera joignable 24h/24H en cas de problème.

Alexandre Ahr : avocat international Suisse du sport. Agent de tennismen de niveaux internationaux. Ami et agent de Frank Bruno.

Un pied au sommet

20 novembre 2008

C’est une aventure humaine pour essayer d’atteindre les plus hauts volcans de la planète Cerro del Pissis – 6882 m et Ojos del Salado – 6863 m…

map

Ces fortes aventures sont le symbole de la vie, être au plus bas et devoir se relever pour vivre. Suite à une amputation la vie semble s’arrêter, les biens pensant vous déclarent inapte à exister en tant qu’homme à part entière.

paysage

Depart pour la realisation finale de tentative d’ascension 6 Janvier 2009

Cerro del pissis 6782m – Argentine
Ojos del salado 6863m – Chili

Le Paso San Francisco (27°05’S – 68°20’O) sépare la province Argentine de Catamarca de la région chilienne de l’Atacama et se situe a 4720 mètres au dessus du niveau de la mer. Un large col entre les Cerros San Francisco et Dos Conos délimite le vrai Paso Internacional dont les pentes douces descendent vers les deux pays. 700 mètres plus bas et 21 km plus à l’Est se trouve l’intéressante zone de la laguna San Francisco – La Gruta.

Un vaste plateau entouré de montagne a permis la formation d’une lagune salée qui a reçu pour nom San Francisco. Ses contreforts ont favorisé l’implantation humaine depuis l’antiquité jusqu’à aujourd’hui. Ainsi, près de la route un groupe de bâtiments maintient l’unique présence humaine à des kilomètres à la ronde. Un poste de gendarmerie et un refuge routier accueillent et hébergent le visiteur.

Dans les environs, on trouve deux sources d’eaux thermales, une à l’air libre et l’autre dans un bâtiment, une petite grotte (qui donne son nom au lieu) avec une intéressante fouille archéologique. D’autres édifices précolombiens sont disséminés dans cette zone. Certains itinéraires pour véhicules 4×4 sillonnent cette pampa menant entre autre au pied du volcan Incahuasi, ou se perdant au nord dans l’altiplano de l’Atacama, l’un des sites les plus arides du monde.sommet

Soixante-dix kilomètres au sud du volcan Tres Cruces et entièrement en territoire argentin, s’élève le second sommet du Pays et de l’hémisphère austral, l’immense Volcan Pissis. Pareil à une forteresse au milieu du désert hostile, ses pentes enneigées et son lointain sommet proposent un plaisir au rang desquels on peu compter l’immersion solitaire totale dans la nature. Plusieurs glaciers qui permettent d’imaginer de nouveaux itinéraires descendent du plateau sommital qui compte cinq sommets dont le sommet principal, le sommet Ouest.

Le Nevado Ojos del Salado avec une altitude de 6891m, est le plus haut volcan actif du monde, le second plus haut volcan actif du monde étant le Nevado Sajama (6542m, Bolivie) et le troisième l’Antofalla (6409m, Argentine également).

Le Nevados Ojos del Salado est le 54ème plus haut sommet du monde, il présente une activité fumerolienne dans le 2ème plus élevé de ses cratères (il en possède au moins cinq). Sa dernière éruption daterait de 1929 et il aurait émis des cendres en 1993.

Son ascension se fait via 2 camps (à 5200m et 5900m). Étant en bordure du désert d’Atacama, les conditions y sont extrêmement sèches, on y trouve peu de neige. La première ascension eut lieu en 1937 par les Polonais Jan Alfred Szczepa?ski et Justyn Wojsznis. Les dangers lors de cette ascension
sont multiples : altitude, déshydratation, vent violent (pouvant dépasser les 160 km/h), froid intense (entre -15 et -40 °C), terrain volcanique instable…

Le but de notre expédition est de gravir 2 « 7000 » dans les meilleures conditions matérielles et humaines possibles, en profitant de l’expérience de toutes les aventures précédentes de Frank Bruno, du savoir de toute l’équipe et surtout de la connaissance de la très haute montagne de Marianne Chapuisat.

Cependant, n’oublions pas que la montagne et surtout les Andes, reste un milieu dangereux et peu contrôlable. En particulier, la météo joue un rôle déterminant dans le succès.
Mais dans tous les cas, l’aventure que nous vivrons ensemble sera de portée universelle, non plus « des conquérants de l’inutile » mais juste une croisade de délivrance et porteuse d’espoir…

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L’ENVIRONNEMENT

En montagne, l’environnement associe plusieurs types de contraintes auxquelles l’organisme va être confronté :

  • l’altitude et le manque d’oxygène (hypoxie)
  • les contraintes de circulation sanguine sur le moignon
  • les problèmes de dégradation de la prothèse à cause du grand froid
  • les facteurs relationnels et humains.

L’ALTITUDE

La pression atmosphérique diminue progressivement en altitude. A 5000m, il y a 2 fois moins d’oxygène utilisable qu’au niveau de la mer. L’organisme, dont le fonctionnement dépend étroitement de la quantité d’oxygène disponible dans le sang, va devoir s’adapter progressivement à cet état « d’hypoxie » : le coeur bat plus vite, la respiration est plus rapide et après quelques jours, le nombre de globules rouges augmente : c’est l’état d’acclimatation, indispensable pour tenter et réussir le sommet.

LE MOIGNON

Le problème d’altitude peut gêner l’irrigation du moignon et un contrôle régulier médical est indispensable.

LA PROTHESE

Elle est bien sur déjà bien adaptée pour notre préparation et chacun de nous trois aurons bricolé, ajusté la prothèse pour quelle soit optimum pour nous permettre de gravir ces deux sommets. Deux volcans, trois hommes et seulement trois pieds !!!

LE CLIMAT

Le climat des Andes est de type continental avec des amplitudes très marquées entre le jour et la nuit. Beau temps en principe en Janvier / Février. Toutefois les chutes de neige sont toujours possibles et les températures s’abaissent progressivement au fur et à mesure de l’expédition.

L’ACTIVITE PHYSIQUE

Durant l’expédition, nous marcherons ou grimperons plusieurs heures par jour pendant plusieurs semaines. En haute altitude, les efforts sont parfois intenses. Ils sollicitent l’organisme sur de longues périodes. Une très bonne préparation physique (endurance) est indispensable avant le départ.

LES FACTEURS RELATIONNELS ET HUMAINS

D’autres facteurs s’ajoutent et peuvent modifier sensiblement le comportement de l’alpiniste : changement des habitudes alimentaires, isolement dans la nature, vie au sein d’un groupe restreint…
La pratique de la haute montagne comprend des aspects à la fois individuels et communautaires. En expédition, le comportement des individus et du groupe peut être différent de celui constaté lors d’une réunion dans le cadre de vie habituel.
L’isolement peut conduire à une situation de stress et peut entraîner des comportements inhabituels.