Hier soir Jo Zef en trés bonne compagnie presentait : »Un pied au sommet »
Sacré bestiole!!!!
http://corse.france3.fr/emissions/42985235-fr.php#para49463629
Hier soir Jo Zef en trés bonne compagnie presentait : »Un pied au sommet »
Sacré bestiole!!!!
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Niko est un gars avec un parcours assez exceptionnel, trés fort en informatique puisqu’il est docteur en informatique ou un truc comme ça!!! Vous savez moi les diplomes!!! Bref un genie de l’infiniment petit electrique electronique logiciel …
Mais sa vie c’est changé lorsque un ami de famille décide de l’amener faire une peite randonnée en Alaska en tête à tête avec des kayaks de mer. Mais cet ancien militaire l’analyse et le lache au bout de deux semaines en lui disant qu’il a assez appris et qu’il doit se debrouiller seul. A peine 18 ans au compteur et il va longer les cotes nord du pacifique de Vancouver à Juneau 3 mois tout seul !!! Amaigri mais largement renforcé du coté mental il est happé par le monde de l’aventure polaire…
Bien des années plus tard alors qu’il est sur la banquise au Groenland la glace céde et il tombe dans un tombeau d’eau de mer glaciale, avec un peu de chance et de determination il reussi à retrouver la glace épaisse mais les morsures du froid ont commencé à le dévorer.Un ami esquimau était de retour de pêche avec ces deux jeunes enfants dans la remorque en bois tractée et comprend la situation, calé sur le skidoo l’Inuit fonce vers son village mais cette année le redoux a prit un air vicieux et la glace commence à céder et tout le monde est ejecté, Niko et les enfants tombent de nouveau à la mer! La remorque est detruite! Comme tout pére de famille il embarque en priorité ses gamins pour les sauver et comme il n’y a plus de place Niko comprend que son seul salut sera de courir!!!
Comme par miracle il arrivera vivant au village mais les gélures ont envahie son corps.Visage, dos, pieds mais surtout les deux mains trés atteintes. Le médécin local qui connait trés bien ces cas est formel il faudra amputer les deux mains!!!
Niko est vite fait rapatrié en France à Chamonix dans un hopital specialisé dans les gélures. Comme vous pouvez imaginé il a le moral dans les « moufles » mais le medecin français est plus optimiste…
Une infirmiére lui propose d’allumer la télé et encore un coup du hasard il tombe sur un reportage de l’association Bout de vie!!!
Il m’appelle et me jure que des qu’il sortira de l’hosto on se rencontrera!
Miracle de la vie et progrés de la médécine il gardera ses mains…
Mais le temps passe, à quelques jours de mon départ pour rejoindre l’équipe des Russes qui me guideront pour le Pole nord à ski j’appelle l’équipe de l’émission de Thalassa pour savoir si quelqu’un peut me donner des trucs et astuces pour filmer par basses températures. Et qui est au bout du film? Niko!
Je le rencontre à Paris juste avant d’embarquer, il me préte du matos m’éxplique des tas de trucs et on se dit à bientot…
Mais moi aussi à mon retour je cavale de droite et de gauche et perds le contact. Alors qu’avec Véro nous étions en navigation en Afrique du nord Niko m’appelle pour un départ pour la traversée du Groenland à pied. J’accepte et vous connaisssez la suite…
Puis aprés cette aventure il est venu avec sa compagne la comedienne Lucie Jeanne au stage de Bout de vie et à decouvert ce qu’il aurait pu vivre si les médecins n’avaient pas été au top.
En début d’année grace à lui 4 jeunes adhérents sont parti pour une croisiere australe en Géorgie du sud et peninsule Antarctique.
De fil en aiguille le voila embarqué dans pour filmer l’aventure « Un pied au sommet »…Lucie l’assitera.
Je suis convaincu que le hasard n’existe pas!!!
Un grand bravo à Eric et Olivier.Deux grands photographes qui m’ont accompagné dans une belle journée de montagne avec à la fin des conditions un peu polaire.
Bientot des photos assez exceptionnelles sur leur sites.( Humblement les miennes!!! Jo Zef! Non j’ai pas fait ça avec un appareil jetable!!! Sale bestiole!!!)
Moment de montagne par Jo Zef la mascotte aventureu-neigeuse!!! La beauté eclipse la lune et couvre de honte les fleurs.
Tempête, pluie, violente quel temps pourri? Et pourtant! Ni hier, ni demain, juste maintenant; vivre !!!
Mon reveil est toujours trés matinal bien avant le jour comme un rituel, avant tout je pratique une scéance de gainage pour mettre le corps en route, je pourrais me morfondre d’un si mauvais temps mais ce n’est pas inscrit à l’ordre du jour.
Aprés le petit dej j’ouvre la radio et écoute le témoignage de Marie Laure cette maman qui est condamné par la maladie et qui a tout organisé pour que son départ vers les anges ne soit moins compliqué pour ses enfants. La journaliste relate sont courage et sa joie de vivre et précise même qu’elle est non croyante. Comment croire à ce que l’on ne connait pas, elle sait qu’elle va mourir et que ses 4 gamins vont se retrouver seul, alors elle avance et reste sereine pour passer son dernier noël en famille.
Je pourrais me morfondre mais moi aussi comme Marie Laure je sais que je vais mourir alors je VIS!!!
Le vent est regulier une quinzaine de noeuds de Sud Ouest, je vais « kayaker » le ciel est plombé et comme vous pouvez l’imaginer je suis seul en mer, il y a un avis de forte houle donc je reste prudent! Mais comme un aimant j’avance vers la sortie du golfe, la premiere passe me barre la route, les rafales de vent ne me permettent pas de passer au large donc je louvoie mais là ça coince! Cabochard le garçon? Un peu mon neveu! Je devine dans la mousse le passage, pas bien large mais juste ce qui faut pour tenter sans être transformé en beurek turque!
Je ralenti le rythme et accélere, à l’approche de la passe je me concentre attend la bonne vague et comme une anguille un peu kamikaze me voila de l’autre côté mais la tâche n’est pas finie il y a encore une « porte » à franchir!!!
Je me reconcentre, calcule, du moins essais la bonne vague et me lance; ouha impressionnant je passe juste mais au moment de ma sortie un immense rouleau se présente devant ma petite étrave, je n’ai plus le choix j’accelere et tape dans ce mur d’eau…
Je suis toujours là le kayak à tenu le coup et je me retrouve en pleine mer.le vent à un peu fraichi 20 noeuds dans la gueule, je m’applique et avance doucement. Là bas au large une barre noire me fonce dessus un grain avec tout ce qui va avec. Je n’ai plus le choix il faut que j’avance, le rideau de pluie me submerge et le vent se déchaine! La seule solution le large car si je rebrousse chemin les petites passes me seraient fatales. La houle est trés forte et je réussi quand même à me mettre en fuite trois quart arriére, je tire comme un malade sur les pagaies mais je ne veux pas me gacher le privilége d’être là au milieux des éléments, je respire et essais de sentir les coups de boutoirs qui me viennent de derriere. Finalement j’arrive à rejoindre la bouée verte tribord du golfe et me laisse filer dans le fjord venté mais sans houle.
Mais ma balade n’est pas finie, comme depuis plusieurs jours c’est un déluge je décide de remonter le petit fleuve tout au fond de mon abri, dés que je m’enquille dans la riviére la végétation me protége du vent et savour ce moment de plénitude.
Normalement la navigation n’est possible que jusqu’ au pont mais aujourd’hui le niveau d’eau est tel que je tente le passage, le flux est violent et il me faudra beaucoup d’entêtement et d’énérgie pour franchir ce seuil. A savoir que mon kayak n’est pas un gadget de plage ou de competition, c’est un Nautiraid d’expedition qui à vide pése déja 40 kilos! Allez j’arréte de chouiner et reprend ma route « in terra inconicta »!
Le courant est violent mais j’arrive à trouver le rythme pour avancer, plein d’oiseaux que je n’arrive pas à identifier se sont réfugié dans cette estuaire, il me semble que ça doit être des oiseaux migrateurs qui ont choisi ce havre de paix pour se reposer. Pendant un petit kilométre je joue l’explorateur pour finir sur un dédale de micro canaux qui me seront impossible de franchir. Non sans mal j’arrive à retourner mes 5,80 metres de kayak et rejoint le sourire au lévre mon Cabochard.
Et dire que j’aurais pu rester au chaud! Et dire que j’ai failli louper ce moment de bonheur!
Un peu comme Marie Laure cela fait un bon moment que j’ai compris que je n’étais que de passage…
Tempête, pluie, violente quel temps pourri? Et pourtant! Ni hier, ni demain juste maintenant!!!
Mon reveil est toujours trés matinal bien avant le jour comme un rituel, avant tout je pratique une scéance de gainage pour mettre le corps en route, je pourrais me morfondre d’un si mauvais temps mais ce n’est pas inscrit à l’ordre du jour.
Aprés le petit dej j’ouvre la radio et écoute le témoignage de Marie Laure cette maman qui est condamné par la maladie et qui a tout organisé pour que sont départ vers les anges ne soit moins compliqué pour ses enfants. La journaliste relate sont courage et sa joie de vivre et précise même qu’elle est non croyante. Comment croire à ce que l’on ne connait pas, elle sait qu’elle va mourir et que ses 4 gamins vont se retrouver seul, alors elle avance et reste sereine pour passer son dernier noël en famille.
Je pourrais me morfondre mais moi aussi comme Marie Laure je sais que je vais mourir alors je VIS!!!
Le vent est regulier une quinzaine de noeuds de Sud Ouest, je vais « kayaker » le ciel est plombé et comme vous pouvez l’imaginer je suis seul en mer, il y a un avis de forte houle donc je reste prudent! Mais comme un aimant j’avance vers la sortie du golfe, la premiere passe me barre la route, les rafales de vent ne me permettent pas de passer au large donc je louvoie mais là ça coince! Cabochard le garçon? Un peu mon neveu! Je devine dans la mousse le passage, pas bien large mais juste ce qui faut pour tenter sans être transformé en beurek turque!
Je ralenti le rythme et accélere, à l’approche de la passe je me concentre attend la bonne vague et comme une anguille un peu kamikaze me voila de l’autre côté mais la tâche n’est pas finie il y a encore une « porte » à franchir!!!
Je me reconcentre, calcule, du moins essais la bonne vague et me lance; ouha impressionnant je passe juste mais au moment de ma sortie un immense rouleau se présente devant ma petite étrave, je n’ai plus le choix j’accelere et tape dans ce mur d’eau…
Je suis toujours là le kayak à tenu le coup et je me retrouve en pleine mer.le vent à un peu fraichi 20 noeuds dans la gueule, je m’applique et avance doucement. Là bas au large une barre noire me fonce dessus un grain avec tout ce qui va avec. Je n’ai plus le choix il faut que j’avance, le rideau de pluie me submerge et le vent se déchaine! La seule solution le large car si je rebrousse chemin les petites passes me seraient fatales. La houle est trés forte et je réussi quand même à me mettre en fuite trois quart arriére, je tire comme un malade sur les pagaies mais je ne veux pas me gacher le privilége d’être là au milieux des éléments, je respire et essais de sentir les coups de boutoirs qui me viennent de derriere. Finalement j’arrive à rejoindre la bouée verte tribord du golfe et me laisse filer dans le fjord venté mais sans houle.
Mais ma balade n’est pas finie, comme depuis plusieurs jours c’est un déluge je décide de remonter le petit fleuve tout au fond de mon abri, dés que je m’enquille dans la riviére la végétation me protége du vent et savour ce moment de plénitude.
Normalement la navigation n’est possible que jusqu’ au pont mais aujourd’hui le niveau d’eau est tel que je tente le passage, le flux est violent et il me faudra beaucoup d’entêtement et d’énérgie pour franchir ce seuil. A savoir que mon kayak n’est pas un gadget de plage ou de competition, c’est un Nautiraid d’expedition qui à vide pése déja 40 kilos! Allez j’arréte de chouiner et reprend ma route « in terra inconicta »!
Le courant est violent mais j’arrive à trouver le rythme pour avancer, plein d’oiseaux que je n’arrive pas à identifier se sont réfugié dans cette estuaire, il me semble que ça doit être des oiseaux migrateurs qui ont choisi ce havre de paix pour se reposer. Pendant un petit kilométre je joue l’explorateur pour finir sur un dédale de micro canaux qui me seront impossible de franchir. Non sans mal j’arrive à retourner mes 5,80 metres de kayak et rejoint le sourire au lévre mon Cabochard.
Et dire que j’aurais pu rester au chaud! Et dire que j’ai failli louper ce moment de bonheur!
Un peu comme Marie Laure cela fait un bon moment que j’ai compris que je n’étais que de passage…
Encore une nouveauté ! Je m’improvise modèle photo pour une prochaine pub !!!
Qui l’eu cru ? Et pourtant !
La photo que vous voyez n’est qu’un simple pâle apercu de ce que sera le résultat, autre appareil photo autre lumiére et beaucoup de retouche…
Mais ce que je voudrai partager c’est ce pas que j’ai dû faire pour en arriver là !
Il y a peu prés 15 ans une télé avait décidé de me faire un portrait comme plongeur, c’était la première et j’étais trés impatient du résultat.
Heureusement que j’étais seul pendant la projection, je ne pouvais imaginer que l’estropié qui passait à la télé c’était moi, je voulais casser le poste…
Puis plus tard je pris le courage de le regarder et au plus grand des hasards une personne que je ne connaissais pas m’interpella sur le port pour me remercier car le reportage lui avait donné beaucoup de courage ?!?!
Je venais de comprendre que je pouvais aider les autres et du coup m’accepter avec ma « différence ».
Quand j’ai eu l’accident j’étais tellement abimé que je ne pouvais à peine bouger la tête et donc pendant plusieurs semaines je ne pouvais pas me douter comment était « l’image ». Puis un jour il fallu que je me « découvre! » Ce fut un choc mais rapidement je l’acceptais et quelques temps plus tard, une charmante kiné sur ses heures de repos décida de m’amener en salle de sport. Ces endroits sont couverts de miroirs et là je me voyais de plain pied. La pauvre Cécile ne savait plus comment faire pour me faire arrêter de hurler…
Le temps a passé et aujourd’hui j’ai fait une séance photo qui une fois montée, arrangée sera vue par des milliers de gens !!!
L’homme n’oublie rien il s’habitue c’est tout… (Jacques Brel)
Sur le site du photograhe Eric di Marcantonio bientot des photos de la scéance mais avec son appareil et un éclairage approprié.
A l’occasion de mon passage chez les grenats du Genéve Servette Hockey Club j’avais eu droit à une forte médiatisation et entre autre ce reportage assez sympa de Michel Robadin.
Et Jo Zef tu t’es mis au Hockey Maintenant?
http://www.lemanbleu.ch/leman_bleu_archive_flv.php?filename=sport_28-02-2008
A pluche
Pour ceux qui l’avaient vu j’ai failli pêter les plombs avec Rachid Taha mais entre les coups de coude de Bixente et le regard de Marc-olivier j’ai « réspiré par le nez » et trouvé la parade!!!
Ouais Jo Zef je sais me tenir!
Pas tout le temps?
Mais c’est de plus en plus rare!!!!!!
j’attend vos réactions! Cool les commentaires je compte sur vous!
De retour en Corse je constate les stygmates de la tempête qui s’est déchainée, un coup de sud ouest appelé ici Libecciu a atteint des pointes à 200 kilométres heures, beaucoup d’arbres ont été abattus et pas mal de bateaux ont souffert, ici à Pianottoli un voilier de 14 métres sur corps mort a finit dans la vase, le Cabochard amarré avec beaucoup de précaution n’a absolument pas souffert, son ange gardien veillait dessus.
Cet aprés midi j’avais rendez vous avec les éléves du primaire de Bonifacio et plus particuliérement la classe de CM1 d’Eric Volto qui est aussi un grand photographe sous marin. Les éléves avaient préparé 20 questions et je me suis prêté au jeu. Quelques unes m’ont interpellé de leur qualité, les journalistes en herbe n’ont que 9 ans. L’une d’elle était : est ce que de mon accident j’en ai tiré une force ou une faiblesse ! Par moment certaines personnes qui exercent le métier de journaliste n’arrivent pas à trouver de tel discours. Un de mes films leur a été presenté en deux parties et à baton rompu nous avons communiqué sans tabou ( voir la photo). Les enfants me connaissent tous, Bonifacio est un petit village l’hiver.
Sans probléme nous avons parlé aussi bien des cétacés que d’iceberg en passant par les thémes comme l’hygiene en expé ou la découverte de pays et montagnes qu’ils n’ont pas encore étudié. De mèche avec leur instituteur ils vont faire un concour de dessin et je me suis engagé à en prendre un ou deux pour les amener avec moi dans ma prochaine aventure et essayer d’atteindre avec eux mon objectif. Ensuite nous avons établi un plan de communication, une fois par semaine l’école m’enverra une question et avec la sensation du moment je m’appliquerai à leur répondre au mieux !
Ne ralez pas vous allez bientot savoir de quoi il s’agit.
Le froid vient de s’installer sur la Corse et se soir la neige est tombée bien bas un vrai temps pour aller en montagne ou en kayak de mer pour le Cabochard que je suis !!!
A pluche
Bientot sur leur site retrouvez leurs 20 questions avec mes reponses. http://www.eebonifacio.fr/
Je n’avais pas compris pourquoi Franck Nicolas insistait tellement pour que je sois présent à la soirée de la nuit des associations, mais tout c’est révelé samedi matin à la petite réunion post soirée. Bien sur que Bout de vie sera mise à l’honneur et recevra un prix de la main du prince Albert II mais je ne pouvais me douter de l’aventure que m’avait préparé la principauté. En fait le Prince m’apprécie ainsi que Franck et ils ont prévu que je serai le présentateur de la soirée!!!
Aie ! Je crois que c’est un canular ! Peut être une présentation juste de Bout de vie ? Non, absolument pas, c’est moi qui vais devoir animer la soirée en totalité et tout seul !
Vous me connaissez je ne me dégonfle pas, mais quand même un peu de trac. 750 personnes, pas mal de caméras et dans le décor du Sporting club de Monaco aves SAS et l’artiste brésilienne Xuxa.
Je me transforme donc en Drucker !!!
Heureusement que « St Google » est venu a ma riscousse pour me donner un peu le pedigré des personnalités que je vais devoir présenter.
Un fil conducteur m’est donné et c’est à moi avec cette trame à trouver les mots et les vibrations pour maintenir la salle à l’écoute.
Le seul sans cravate devinez qui c’est ?
20 heures pétante SAS accompagné de la poupée bresilienne fait une arrivée princiére, le public debout applaudi, il s’avance doucement en saluant beaucoup de monde, arrivé à sa place il croise mon regard, le protocole est brisé et il vient me saluer et me demander comment je me sens ?
En riant je lui dit : »pas de problème je m’adapte et puis se soir je suis un peu en famille !!! » il me tape dans la main et me souhaite bonne chance.
Le jingle retenti les lumiéres inondent la scène, je me lance et présente la soirée. Bien sur le but de l’ évènement n’est pas d’être dans la salle où se trouve le prince mais belle et bien de présenter son association et de lier des contacts avec les autres. Donc j’essai par l’émotion et l’humour de tisser le lien, de dérider l’atmosphére, mais pris dans mon engouement je loupe une ligne sur mes fiches et fait venir sur scène le premier chanteur !
Un peu tard je réalise ma bourde et je lis dans les yeux du prince beaucoup d’humour et il m’adresse un clin d’oeil, Franck Nicolas dit Franky lui se sent desemparré en se disant que c’est une grosse erreur de m’ avoir laissé mener la soirée.
La chanson terminée comme un chat qui retombe toujours sur ses pattes je rattrape mon loupé et demande au public de recevoir chaleureusement Franky qui va officiellement ouvrir la soirée ! Lui aussi décoince et la voix est ouverte.
Le but étant brièvement de presenter son association, je commence par ma pomme pour donner l’exemple, en 2’30 je présente pourquoi, comment et qu’est ce que bout de vie ? Un mélange de récits , d’informations et de projets. Depuis le temps je maitrise assez bien le sujet, mais là où ça va devenir plus acrobatique c’est de savoir faire venir èes présidents d’asso pour qu’ils se présentent brièvement. Arriver à les guider pour qu’ils soient bref mais précis et qu’ils n’aient pas la sensation d’être bridés. Certain sont trés émus et bafouillent, d’autres un peu moins humbles que d’autres et chaque fois leur donner la parole pour cet échange.
L’exercice va duré 35′ comme me dit Laurent un pote d’enfance qui est à ma table « j’ai l’impression que tu as fait sa toute ta vie ! ». Ensuite entre deux plats commence la remise des médailles de chevalier, officier et commandeur. Une belle Katia russe me rejoint sur scéne avec le coussin ou sont épinglées les décorations, la vice présidente de la nuit des associations a le rôle de décorer les personnes. Je donne la parole à chacun tout en essayant de faire accélérer le mouvement.
Ensuite vient me rejoindre un ingenieur canadien Paul Stevers à la tête d’une fondation pour aider les enfants orphelins sur 6 pays en guerre et à son tour à remettre les médailles au officiers. Puis la belle Xuxa me rejoint car elle aussi a
crée avec son ancien mari Ayrton Senna une fondation pour aider les enfants défavorisés du Brésil.
Ensuite un petit défilé de mode et rebelotte j’insiste que cette soirée a pour but principale d’échanger de rencontrer d’autre oeuvre.
Un petit exercice qui a duré 3 heures mais qui d’aprés ce que j’ai compris a ému pas mal de gens car dés qu’il y avait un blanc je les comblais par des anecdotes des histoires drôles toujours avec un coté bout de vie.
Le prince me rejoint pour cloturer la soirée.
Avant de partir il me raconte le programme de son prochain périple en Antarctique à partir du 18 décembre et moi de mes petites aventures.
Une accolade, encore un rire et voila une soirée qui restera encore un beau Bout de vie.
Maintenant Jo Zef veut que je le vouvois et que je l'appelle Monseigneur ?!?! Sacré mascotte y frime avec la breloque A Pluche