Une étoile de plus brille ce soir…

7 avril 2010 par Frank Laisser une réponse »
Photo d'Olivier Föllmi qui fut exposée  à Washington lors de la venue du Daïla-Lama au USA en 2006

Photo d'Olivier Föllmi qui fut exposée à Washington lors de la venue du Daïla-Lama au USA en 2006

L’autre nuit une étoile supplémentaire est née, tu es parti sur la pointe des pieds, je ne te connaissais pas trop mais tu étais un grand sportif qui avait, après les défis décidé de se consacrer à Dieu et tu étais devenu un pasteur ! On se voyais très peu mais tu avais eu le courage de me dire au lendemain de mon accident que c’était par la grâce de Dieu qu’il m ‘était arrivé ce drame, je l’avais trés mal accepté et il m’aura fallu beaucoup d’années pour que je te donne un peu raison, aujourd’hui beaucoup te pleure et c’est légitime, pourtant comme je l’ai dit à ton fils, mon cousin, je suis serein car tu es parti rejoindre les tiens et ton passage sur terre n’aura été que partage et amour, une sacrée leçon de vie, tu avais choisi une religion pour le faire et tu l’as fait avec conviction, bravo je suis fier de t’avoir eu comme parrain.

Cette pensée Amérindienne est pour toi, chacun donne un nom différent à ses ou son Dieu pourtant le plus important dans notre passage larvaire sur terre est partage et amour.


Quand nos ancêtres sont arrivés en terre du grand Ouest ils ont appelé les natifs de ces terres vierges : les « sauvages ».  En découvrant ce poème Athapascan, je me demande si les « sauvages » ce ne serait pas nous ?

Tout le monde fuit la mort alors qu’elle est inévitable et nous les grands donneurs de leçons nous nous cachons derrière un océan de mensonge…
Lisez le avec paix et un air de liberté du grand nord va vous envahir et vous rendre serein, si vous êtes mal à l’aise après sa lecture c’est que vous n’êtes vraiment pas bien avec vous même et il est toujours grand temps de s’ouvrir à l’inconnu.

Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,
Laissez-moi partir.
J’ai tellement de choses à faire et à voir.
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié.
Vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m’avez apporté.

Je vous remercie de l’amour que chacun vous m’avez démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur.

Je ne suis pas loin et la vie continue …
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai.
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là.
Et si vous écoutez votre cœur, vous éprouverez clairement
La douceur de l’amour que j’apporterai.

Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.

N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là, je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là. Je ne suis pas mort.

Plus le temps passe plus une partie de moi part déjà pour un voyage incroyable…
Le voyage intérieur celui qui vous fait peur…

A bientôt Walter !

Ton filleul

4 commentaires

  1. marie de voujeaucourt dit :

    Quel joli texte, et c’est tellement vrai … la mort c’est la suite logique de notre venue sur terre … à nous de profiter de chaque instants en mettant de côté toutes ces choses inutiles qui nous font perdre du temps et de l’énergie inutilement … Merci Franck de nous remettre les pendules à l’heure … bisous

  2. MARCOZZI Brigitte dit :

    Neveu, je vais te faire parvenir une prière très ancienne qui résume parfaitement notre passage sur terre et la manière de rester éternel. Point de notion de valeur marchande, uniquement des valeurs morales.
    C’est un travail sur soi-même et périlleux. Tout comme toi, j’ai peu connu Walter mais je l’ai toujours apprécié pour le courage qu’il a eu d’assumer sa vérité au risque d’être jugé négativement par certains.
    Je t’embrasse très fort et pense à toi plus souvent que je ne le laisse paraitre !

  3. MARCOZZI Brigitte dit :

    LA MORT N’EST RIEN
    je suis seulement passé de l’autre côté.
    Je suis Moi, tu es Toi.
    Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.
    Donne moi le nom que tu m’as toujours donné.
    Parle moi comme tu l’as toujours fait.
    N’emploie pas un ton différent.
    Ne prends pas un air solennel ou triste.
    Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble…
    Prie, souris, pense à moi, prie avec moi.
    Que mon nom soit prononcé à la maison
    comme il a toujours été,
    sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.
    La vie signifie toujours ce qu’elle a toujours signifié.
    Elle est ce qu’elle a toujours été ; le fil n’est pas coupé.
    Pourquoi serais-je hors de ta pensée ?
    Simplement parce que je suis hors de ta vue ?
    Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin …
    Tu vois, tout est bien…
    Tu retrouveras mon coeur, tu retrouveras les tendresses épurées.
    Essuie tes larmes, et ne pleure pas si tu m’aimes.

    (cette prière bien singulière a été lue à ma demande lorsque maman est partie, et je la porte dans mon coeur à chaque fois que je doute) biz Zia

  4. monique dit :

    la vie est un long rêve dont la mort est le réveil (Aménophis IV) C’est enfin libéré de notre corps charnel que le corps spirituel trouvera sa plénitude & la vraie vie. Poussière nous revenons poussière, lumière, nous resterons lumière, amour nous perdurerons. La mort n’est qu’une autre Vie. Ta tante

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