Vivre, vibrer, exister, encore un stage de sur-vie douce qui s’est déroulé au fil des rêveries automnales. Lucie, Nathalie, Yann, Clément, Christian et Gérald composaient la fine équipe des survivalistes ! Marches lentes mais silencieuses, la vallée perdue sait envouter ceux qui s’y perdent. Le but est de vivre sereinement au fil des ateliers qui se présentent à nous. Manier la ficelle pour l’apprentissage des nœuds, l’éternel feu qui rassure, réchauffe, éclaire les longues soirées humides mais si magiques, dégustation de glands de chêne, de poires sauvages, de fruits d’églantier et des premiers nombrils de vénus. Mais plus que tout cela, c’est l’unité que crée l’esprit de groupe: chacun vient de mondes si différents, de régions et de pays opposés. Cependant je n’ai vu qu’une bande de femmes et d’hommes toujours prêts à s’entraider, à se confier, à déléguer et à partager. Loin des très mauvaises caricatures de ce que doit être la survie, nous n’avons pas mangé de « bestioles » répugnantes et nous n’avons pas allumé de feu avec un silex en étant habillés en peau de bête. Les participants ne se sont pas évanouis d’efforts trop violents, je laisse ça aux autres. Ici c’est la découverte, de la bonne essence pour démarrer un feu avec une seule allumette, de l’emplacement zen pour monter le bivouac et du belvédère pour improviser le foyer qui nous fera repérer par les sauveteurs. Depuis quelques décennies, j’ai accumulé des expériences en expédition que je tente d’offrir aux participants. Le torrent n’est pas si froid que ça si la motivation est trouvée, la volonté n’a rien à voir, il faut juste comprendre pourquoi on fait les choses. Les marches sont lentes et silencieuses pour permettre un voyage de l’intérieur, qui va décrasser certaines situations floues et obscures de nos existences d’Hommes. Plus qu’un stage de survie, c’est un bout de vie partagé… Les bâches-abris, montées en fin d’après-midi définissent la tonalité qu’aura la longue soirée au coin du feu. Certains sont plus doués que d’autres, mais la compétition n’a pas sa place ici, alors chacun va aider et conseiller l’autre. La pluie nous remet en place, les grains se sont succédés, les fragrances de la forêt nous ont ravis, même si les habits sentaient une forte odeur de fumée… Ces 4 jours se sont envolés, j’espère qu’ils resteront gravés pour longtemps dans le cœur et l’âme des participants…
Le prochain stage aura lieu la première semaine de mars, il reste encore deux places… inscriptions bout2vie@wanadoo.fr
Ca donne vraiment envie, vous êtes inspirant.
Je viens de finir votre livre, quelle claque, votre liberté est envahissante et inspirante. merci cher Freeman.
Ces stages devraient être remboursés par la sécu. Ne lachez rien Franck, grace à vous nous comprenons nos vies. Merci et bravo.
Dans une époque de paraître, votre parcours est un exemple pour notre future génération. Vous ne manifestez pas, vous ne promettez rien, vous faîtes et ça c’est tout juste magnifique. Faites vous des stages de survie aussi sur le continent? Ce serait chouette aussi… Bien à vous Mr le Freeman.
Vous me faîtes rêver…J’espére que vos conférences vous porterons vers la côte d’Azur, j’aimerais tellement vous rencontrer. Bonne suite cher Freeman.
Je vous ai découvert dans l’émission Thalassa, vous êtes un exemple. Je viens de commander votre livre, en attendant je dévore votre blog, quelle vie. Bravo freeman.
Tous les souvenirs 2016 remontent à la surface, à chaque nouveaux stages de « survie » 😉 deux ans déjà … et toujours autant de sourires … et oui l’essentiel est là au plus profond de la terre … dans le maquis on le comprend vite … merci Frank pour tout ce que tu fais et ce que tu es … bonne route à ces nouveaux « stagières » repartis boostés !
Bisous à toutes et tous <3
Joyeux anniversaire à toi cher Freeman et que cette nouvelle année 2019 t’apporte encore pleins de jolies rencontres et la réalisation de ce merveilleux projet … qui se réalisera … bisous à toi et à « Bout de Vie »