Programme 1er semestre 2015

5 janvier 2015
Les stages de plongée sous-marine fil rouge de l'association. Le décor est idylique.

Les stages de plongée sous-marine sont le fil rouge de l'association. Le décor est idyllique.

Pour commencer de bon pied l’année 2015 voici une esquisse du programme de l’association.

Janvier :

Comme à l’accoutumé j’irai à la rencontre des scolaires, voile avec les élèves du primaire de Bonifacio vendredi 9 janvier, film débat « l’aventure à cloche pied » avec le centre adapté de St Lucie de Porto-Vecchio isatis mardi 13 janvier, film débat « Corsaire des glaces » avec les primaires de Zicavo vendredi 16 janvier…

Enregistrement mercredi 14 janvier de l’émission sur France 2 « Toute une histoire », le thème : Mon handicap ne m’a pas emporté.

Février:

stage de survie en tête à tête avec le marin Eric Bellion qui prépare le Vendée Globe challenge.

Mars:

Deux stages de survie chez moi en Corse du Sud, l’un d’eux, sera composé de 5 jeunes en grosse difficulté sociale. Les participants, en payant cette formation, financent les projets Bout de vie.

Rencontre dans la région du Doubs de Fréderic Parise qui est en train de récolter des fonds pour Bout de vie, en contre partie il pourra porter les couleurs de l’asso pour sa première participation au Marathon des sables au Maroc.

Partenariat avec l’école d’orthopédie Mont-plaisir de Valence ; conférence avec les jeunes futurs prothésistes et stage de survie en ma compagnie. Une manière directe et sans tabou d’échanger avec des futurs appareilleurs.

Avril:

Série de conférence à travers l’Europe francophone, le thème est toujours le même : Ma différence est ma force. Les dates et lieux sont encore à définir.

Mai:

13éme stage de plongée Bout de vie, pendant une semaine une belle équipe de bancale va être initiée à la plongée sous-marine en plein milieu du parc marin international des Bouches de Bonifacio.

Eté 2015 expédition Niviarsiaq. Du 9 juin à fin aout je vais tenter en solitaire de remonter la côte ouest du Groenland avec mon kayak, soit 1200 km d’un voyage de l’intérieur. D’un autre côté une équipe de jeune de l’association va me rejoindre au village de Kullorsuaq, où Nicolas Dubreuil a sa cabane. Du 15 au 31 aout ils devront s’adapter à la vie d’un village esquimau situé à plus de 1000 km du cercle polaire…

Vous voyez l’actualité du premier semestre est bien chargée, à noter que la Fondation Française des Jeux a renouvelé sa confiance pour l’opération « Des cols et des Ecoles » qui aura lieu début octobre. Le Rotaract 17 30 est aussi venu rejoindre l’association en effectuant une opération vente de chocolat pour les fêtes, d’autres événements sont en train de se mettre en place.

Bout de vie a besoin de vous pour transmettre de l’espoir à ceux qui n’y croient plus, alors en cliquant sur ce lien vous allez pouvoir vous aussi nous aider en adhérent. Merci de votre ralliement.

Que Dieu vous prothèse.

Programme 2014-2015

11 septembre 2014

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Comme je vous l’écrivais dans le précedent billet voici la liste des « aventures » de votre association Bout de Vie ces prochains mois.

Des Cols et des écoles : Projet soutenu par la Fondation Française des Jeux.

Le théme sera Sport de haut niveau et « handicap ».

Du 5 au 10 octobre, nous serons 6 amputés cyclistes à rallier Bastia à Figari. Vélo le matin rencontre des scolaires l’après-midi.

Bastia-Corte lundi 6 octobre et rencontre en soirée des universitaires organisée par Ludovic Martel.

Corte-Zicavo mardi 7 octobre rencontre des primaires l’après- midi.

Zicavo-Levie mercredi 8 octobre rencontre en fin de journée organisée par l’association de José Pietri Via in Livia. Présentation du film Arcticorsica et signature de mon dernier livre Carnet de voyage d’un homme libre.

Levie-Figari jeudi 9 octobre rencontre l’après-midi des primaires de l’école de Figari.

Stage de vie sauvage : Financé en totalité par l’association Res-publica.

Du 20 au 25 octobre cinq personnes « différentes » invitées formeront un groupe pour progresser dans un coin du maquis secret, les marches seront faibles mais engagées tout de même. Pendant ces jours de baroude, malgré leur mutilation, elles devront s’adapter à une vie sommaire que certains appellent : « survie ». Au programme récolte de plante, cuisson de pain sur pierre, traversée de torrent malgré leur jambe de bois, montage de bivouac, etc etc. Marie sera la seule non amputée, sa « différence » est qu’elle est non-voyante !

Stage de sur-vie : Ces stages sont payant, une manière de récolter de façon non conventionnelle des fonds pour Bout de vie.

Du 9 au 12 novembre, toujours dans un coin secret de l’extrême sud je vais guider un groupe d’hommes et de femmes à partager une aventure que je vis au quotidien dans mes expéditions engagées. Nous dormirons sous une « belle » bâche, la nourriture lyophilisée sera améliorée par de la cueillette et plein de surprises les attendent. Aucun contact avec l’extérieur ne sera permis pendant ces jours d’aventure. La seule connexion possible sera avec la nature et eux même. Le prochain stage où il reste encore de la place sera du 8 au 11 mars 2015, 320 euros en pension complète!  (Chèque au nom de l’association)!

Stage de plongée sous-marine à bord de la Galiote :

Première semaine de juin 2015 se déroulera le 13éme stage de plongée sous-marine au Lavezzi pour dix jeunes amputés (les préinscriptions peuvent déjà être envoyées, il reste 5 places).

Expédition Nivarsiaq Groenland été 2015 :

Je m’élancerai en kayak d’Ilulissat sur la côte Ouest du Groenland pour rejoindre le village de Kullorsuaq à 1200 km plus au nord. Trois mois seront nécessaires pour cette « balade ». Pendant ce temps quatre jeunes « différents » me rejoindront à partir du 15 aout au village de Kullorsuaq pour mon arrivée  prévue à partir de cette date, l’avion retour nous ramènera le 1 septembre.

Bien-sûr d’autres événements vont très certainement arriver au fil des jours mais voilà un beau programme à cloche pied.

A pluche !

10 pages affligeantes!

23 mars 2014
A mes yeux cette image refléte l'esprit Bout de vie!

A mes yeux cette image reflète l'esprit Bout de vie!

Je ne vais pas en faire une « crêpe farcie, » mais j’avoue que je ne m’attendais pas à une lettre de 10 pages calomnieuses de la part d’un délégué d’une organisation aussi importante qu’elle. Qui ? Mais l’APF, l’Association des Paralysés de France. Cette missive reçue la semaine dernière m’a décoiffé, m’a écorché, m’a profondément blessé, cependant comme le chat qui retombe toujours sur ses pattes je m’en suis vite remis, mais je me devais de vous en faire part. (Je l’ai précieusement gardée en cas de coups tordus procéduraux de ces donneurs de leçons!) Oui, j’ai pris l’initiative seul de diffuser dans la presse une lettre ouverte au sujet du report de l’accessibilité des lieux publics pour les personnes à mobilité réduite.  Oui, j’ai poussé seul les politiques de l’extrême sud de Corse à ouvrir une plage à Bonifacio et deux à Porto-Vecchio pour les personnes à mobilités réduites. Si je n’ai pas cité cet organisme c’est qu’il a été inexistant et stérile dans ces démarches. Seul je suis monté à l’assaut des élus pour forcer ce pas supplémentaire d’accessibilité aux « assis ». Oui, j’ai conseillé aux personnes handicapées croisées de créer leur propre association sans se fédérer aux sectes du genre si vous voyez de qui je veux causer. Non je ne fais pas ça pour me mettre à l’honneur, la preuve on ne me voit jamais aux inaugurations de ces initiatives, les petits fours et caresses dans le dos, cela ne me convient pas. Depuis onze ans je mène Bout de vie à ma manière et comme j’ai osé le dire crument dans un droit de réponse sur les ondes de France Bleu RCFM, « je ne supporte plus qu’on me casse les c……s », c’est la première fois que je lâche une telle phrase dans les médias, mais là, c’est sorti du cœur. Je retiendrai deux magnifiques comparaisons dans tout les messages de soutien que j’ai reçu : Frank c’est une sorte de Coluche du handicap, un autre m’a qualifié de Kersauson, les deux me vont bien. Oui, Bout de vie est atypique mais entre vous et moi depuis onze ans de présidence quelques initiatives ont vu le jour, à chaque fois les « autres » m’ont dit : mais ça ne marchera jamais ton histoire. En 2001, bien avant Bout de vie, j’avais exaucé le souhait d’une jeune femme tétraplégique complète qui rêvait de plonger; je m’en souviens comme si c’était hier, le moment était d’une force inégalable. Une fois de plus les grandes instances avaient tenté de me laminer car je ne m’étais pas soumis à leur règle. En créant Bout de vie en électron libre on m’avait traité de dingo, mais en onze ans de vie associative des centaines d’amputés ont touché du bout de leur moignon leur possibilité infinie. Attention j’ai beaucoup appris sur le public handi, un grand nombre se cachent derrière le  carcan du handicap, plutôt que de se bouger les fesses. Avec Bout de vie ce n’est pas de l’assistance, demandez autour de vous, certains ont défrisé quand ils couinaient dans ma palme. L’incident est clos, j’ai trop de « trucs » en cours pour m’égarer dans ces gamineries de maternelle.

Dans ma brève réponse au délégué qui m’a « allumé » une pensée de Confucius lui a été soumise, je ne suis pas sûr qu’il a compris.                         Quand le sage montre la lune, le sot regarde son doigt. Je vous rassure je ne me prends pas pour un sage, d’ailleurs je n’ai jamais aimé être sage !

Rendez-vous : à la librairie Raconte-moi la Terre de Lyon le vendredi 28 mars à 19h et à la médiathèque de Firminy le samedi 29 mars à 10h pour des cafés littéraires. En effet mon dernier ouvrage Ayeltgnu le défi d’une vie debout a été présélectionné avec 180 autres livres par le Festival Curieux voyageur et à ma grande surprise il fait parti des quatre retenus par les lecteurs.

A pluche.

L’arrivée n’est qu’un prétexte pour repartir…

26 avril 2013
Le bonheur c'est simple comme un bivouac au milieu de nul part...

Le bonheur c'est simple comme un bivouac au milieu de nul part...

C’est le printemps la période la plus intense de l’année pour moi, je suis revenu mais pas encore reparti. Je crois que certains parlent de 35h, je dois m’en  approcher mais sur 24h ! La mascotte se gratte la tête : Bosser 35h sur 24h mais ché pas possible ! Entre une sortie vélo, un coup de laque sur mon vieux Cabochard, une plongée pour déplacer un truc indéplaçable, le courrier en retard, les tonnes de projets où l’on me sollicite ; le  touriste qui s’égard sur « mon » ponton par malheurs, repart en constatant avec stupeur et effroi que des « Ours » vivent en Corse, il en a croisé un ! Ma dernière aventure je l’ai choisie au milieu des « autres » ; volontairement je me suis mélangé à la vie urbaine, la traversée de l’Europe en vélo m’a ouvert les yeux : nous sommes une fourmilière pas seulement composée de gentils individus travailleurs et ordonnés. Il y a aussi les fourmis rouges carnivores qui tuent tout sur leur passage, j’en ai croisé mais pas assez pour être mangé. Le  vrai voyage nous fait qu’effleurer les autochtones, l’arrivée n’est qu’un prétexte au départ. Depuis mon retour je me suis refait une santé physique assez facilement, le mental est revenu aussi, mais je vous l’avoue je dois aller chercher loin pour rester zen, pour garder le cap de ma croisade associative. Dans une époque de crise, les mécènes sans ciller répondent présent, je pourrai claironner que la vie est belle mais je suis blessé au plus profond de moi par le tourbillon égoïste et nombriliste qui gangrène notre si belle planète. Il n’y a pas une semaine où je ne constate pas une « vacherie », un non respect de règle, des sans réponses à mes demandes. D’un autre côté, je reçois des propositions de tout bord pour l’asso, j’ai même eu droit à un joueur de foot de ligue 1 qui m’a demandé d’être parrain de l’asso, je ne connaissais même pas son nom avant qu’il ne me contact ! J’ouvre les yeux je n’ai pas à me plaindre, Bout de vie a pris du grade, mais je n’oublie pas cette devise : On ne sait pas où l’on va mais il faut se souvenir d’où l’on vient ! Je sais que ces drôleries ne me sont pas adressées personnellement ils sont le pâle reflet de ce qu’est en train de devenir notre monde hexagonal. Alors j’hurle je rage, je suis un « Free man » un coup de prothèse dans la fourmilière et je me « barre ».  Mais ma Véro sait trouver les mots, un courrier me dévoile une confidence magnifique, un dessin m’est offert sans arrière pensée, une interview enfin intelligente me laisse sans voix, quelques stagiaires se souviennent, ils sont rares ! Le week-end avec ma « vrai » nous nous cachons dans la forêt, notre p’tit coin planqué des mantes religieuses nous remplit d’énergie, une tente lapone y donne un air boréal. Par moment je me dis que je lâche tout et reprends ce que j’ai toujours vécu ; la vie d’errance. Ma maison est un bateau, il suffit de larguer les amarres, je l’ai déjà fait. A nous les îles de la mer Egée en hiver avec ses épaves antiques, une rafale de baklava turc pour les mascottes, un tchaï avec des airs de saz (instrument à corde ottoman) partagé avec ma Véro. Un autre truc encore, construire une cabane au fin fond d’une contrée polaire… Mais je suis dur à la douleur, je suis convaincu que ce n’est pas mal Bout de Vie, un sourire croisé un mot sympa et je reprends mon sceptre de partage… Ce n’est pas un coup de gueule ni une déception mais le cap des dix ans de vie associative est un virage, alors je vire. Fin juin 2014 il y aura encore un stage de plongée avec la Galiote, puis la retraite sonnera pour ce bateau mythique, Gunther l’a vendu, ce sera l’occasion pour moi de faire un bilan avec vous. En attendant, mon Cabochard reprend de l’éclat, je refuse poliment, je crois, l’avalanche de sollicitations « fabuleuses »,mes cuisses retrouvent le reflet granit et des cartes recommencent à être déployées sur la table de mon carré…Immaqa m’affirme que lui n’a pas besoin de visa !!!

Comment on dit crêpe en russe, Jo  Zef ?..

Yes i’m a free man

Proverbe russe : Dans les larmes d’une femme le sage n’y voit que de l’eau…

La Fondation de la Française des jeux et Bout de Vie…

2 avril 2013

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Comme diraient les jeunes : Je kif grave la couv de la Fondation FDJ ! Quel honneur !

La Fondation d’entreprise la Française des Jeux fête ses vingt ans et elle n’a rien trouvé de mieux que de mettre en couverture le « Cabochard » de Bout de Vie. Je ne sais quoi dire, je me repasse en boucle ces 10 ans de vie associative. Du premier stage de plongée à aujourd’hui, il en a filé de l’eau sous la quille du Cabochard. Bien sur ces semaines d’apprentissages à la vie de mer sont le phare de l’association mais a mes yeux il y a aussi un travail très important, les échanges avec les nouveaux venus dans le monde cruel de l’amputation. Ma plus belle victoire n’est pas la réussite de telle ou telle expédition mais de redonner de l’énergie à ceux qui n’y croient plus du tout. Aucun trophée et médaille n’auraient la même saveur que cette voix de l’autre bout du fil qui se met à reprendre espoir après m’avoir raconté en détail les malheurs de sa mutilation. La liste serait trop longue et imprécise mais je peux vous croire que c’est marqué au fer rouge dans ma petite tête de solitaire qui d’un coup se transforme en solidaire. Des idées j’en  ai des milliers mais il faut des partenaires et des mécènes, sans eux rien ne serait possible. La Fondation d’entreprise la Française des Jeux depuis trois ans est la béquille de Bout de Vie ! Je vais essayer en étant le plus bref possible de vous raconter la genèse de ce soutien. Il y a quelques années la FDJ réunissait un panel de célébrités pour une émission TV en prime time, le but faire la promo des heureux gagnants et mettre en avant sa fondation et ses actions. Bixente Lizarazu parrain de mérite de Bout de Vie était invité pour son asso Liza pour une mer en bleue, mais le surfeur basque est têtu et il avait accepté l’invitation à condition que je sois à ses côté pour causer de Bout de Vie. Si je ne dis pas de bêtise des fidèles de l’asso faisaient partie du public. Au buffet en fin d’émission le directeur de la Fondation était des plus chaleureux et nous avions passé un bon moment à échanger, mais je ne suis pas opportuniste dans ces milieux là. Quelques années plus tard Laurent Benezech autre parrain de cœur prenait à mon insu rendez vous avec la Fondation, la phase 1 était acceptée, la phase 2 me demandait de passer devant un comité de douze personnes ; en quelques minutes je devais étoffer le dossier qu’ils avaient en main. Je ne suis pas très fort pour lire des papiers préparés à l’avance et je laissais parler mes tripes, en fin de rendez-vous un homme me souriait, il comprenait que son visage ne me permettait pas de lui redonner un nom, c’était le big-boss ; aventurier le président pas trop physionomiste ! Nous apprenions quelques semaines après mon oral que Bout de Vie était soutenue par La Fondation, depuis trois ans maintenant nous pouvons compter sur leur soutien. Par ce billet je tiens à remercier tous les bénévoles de l’asso qui dans l’ombre se démènent, je ne suis pas toujours tendre avec eux mais pour être encore là après dix ans c’est le prix à payer. Comme je le répète sans cesse je suis intransigeant avec moi-même alors je suis exigeant avec eux ! Je ne considère pas Bout de Vie comme une association mais comme une grande famille réunie par quelques petits bouts perdus. Pour ceux qui ne l’aurez pas encore fait sachez que vous pouvez rejoindre la grande famille Bout de Vie par une p’tite adhésion, le premier prix est à 5 euros. L’union fait la force. Je compte sur vous…

A pluche !

Soirée concert à Ajaccio le 3 decembre…

30 novembre 2010

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Une belle initiative de Maéva Ottavy du lycée Fesch d’Ajaccio.

La section BTS Service et prestation du secteur sanitaires et social organise une grande soirée chant Corse au palais des congrès d’Ajaccio.

Des t-shirts, mascottes, DVD, livres seront en ventes aux profit de l’association Bout de vie.

Venez nombreux, Jo Zef sera bien présent !

A pluche.