Les magiciens de la mer

8 juin 2015
Une belle salle à manger avec vue sur la mer!

Une belle salle à manger avec vue sur la mer!

Les Lavezzi sont déjà dans notre sillage, le temps c’est figé, les journées ont semblés nous appartenir pendant cette semaine de liberté. Si en Afrique de l’ouest les handicapés sont appelés les « magiciens » je peux le confirmer, ce stage fût un tour de magie par des apprentis « viveurs » ! La dernière plongée fût bluffante, dans la grande bleue, mes « éclopés », ont bravé leurs doutes pour aller tout au fond, au fond de la mer surement mais surtout au fond d’eux-mêmes. Une semaine marquée par de beaux échanges, de belles personnes qui avaient oublié leur bout en moins. La vie est plus forte que tout, les malheurs n’ont pas eu trop de place à bord, par moments ils ont tenté un abordage mais la solidarité veillait et d’un tour de passe-passe, ces troublions n’ont pû gâcher la fête. Une page est tournée, les souvenirs se sont entassés pêle-mêle, de nouvelles images de références ont pris place tout au fond de leurs âmes, la nouvelle vie à cloche pied sera vécue différemment. La Galiote va prendre une retraite bien méritée, son équipage nous ont gâtés, chouchoutés, vous avez peut-être eu la chance d’y poser une prothèse à bord.  De nouveaux stages vont arriver, un nouveau concept, une autre manière de faire, il ne faut pas avoir peur du nouveau, alors je me réjouis d’avance de l’avenir. Bravo Aline, Marie-Laurence, Véronique, David, Alexis, Ali, Thierry, Christophe et Raynald. Vos rires vont hanter mes pensées pour longtemps, quand le ciel deviendra un peu plus sombre qu’à l’accoutumée souvenez-vous du grand frère Cabochard qui vous a boosté pour devenir des découvreurs de limites, je suis très chanceux de vous avoir rencontré. Un pas après l’autre la vie n’est qu’une succession de petites choses ordinaires qui rendent nos existences extraordinaires…

Une palme au large!

4 juin 2015
Une caresse à mon pote le mérou!

Une caresse à mon pote le mérou!

Eh ben ! Et dire que le détroit de Bonifacio est l’un des coin de Méditerranée les plus ventés, aujourd’hui pas un souffle d’air avec une température de 32° !!! Oui je le crois les stages Bout de vie sont bénis des Dieux. Pour la quatrième plongée c’est assez exceptionnel de voir l’aisance que toute l’équipe au complet. Les plus peureux ont eu le déclic, les plus aguerris ont mis une palme au large. L’apesanteur ne fait plus souffrir les moignons, le grand bleu à ce pouvoir de passer à la trappe les anciennes histoires. Le temps me manque pour tout vous décrire, les mots n’auront jamais l’émotion que procure ses moments de silence. Comme je le dis en boucle un souvenir ne s’achète pas il se vit, et là cela prend encore plus de sens. La porte du large est orné d’une arche de granit, les mérous en sont les gardiens, passer ce monument minéral est un appel à un voyage de l’intérieur. Des milliers de tessons d’amphores témoignent d’un naufrage d’un temps passé, notre imagination a le temps de buller et d’imaginer de pauvre marins romains en détresse. Ce soir le pont de la Galiote est un havre de paix ou les sourires se partagent. Vive la vie en mer…

La mascotte ravie par les crêpes de la cuistot Claudia...

La mascotte ravie par les crêpes de la cuistot Claudia...

Le bonheur dans une grande baignoire!

Le bonheur dans une grande baignoire!

Toujours plus loin, toujours plus profond…

3 juin 2015
Le coin historique des Lavezzi, un murier tri centenaire, le reste de la chapelle Santa Maria du 12 éme siécle qui cache un abri du mégalitique et enfin le puit centrale que j'ai restauré il y a presque 20 ans...

Le coin historique des Lavezzi, un murier tri centenaire, le reste de la chapelle Santa Maria du 12 éme siécle qui cache un abri du mégalitique et enfin le puit centrale que j'ai restauré il y a presque 20 ans...

Encore une journée bénie des Dieux, vent d’ouest faible avec un grand ciel bleu. Entre vous et moi le seul ciel bleu important est celui que l’on a dans son cœur ! Ce matin les mines sont réjouis et pour certain le soleil a bien bossé, voir même avec des heures supplémentaires. Le stage se poursuit à merveille, les équipes sont formées. Ce matin nous allons apprendre à nous équilibrer, un exercice très technique mais quand on est motivé, tout deviens plus facile. Les moins vaillants font preuve d’un courage fantastique, tout le monde est motivé, tout le monde à la soif de vivre plus fort que ce maudit jour ou un bout à été envoyé où je ne sais où ! Les Lavezzi garde leur calme pour l’instant aucun bateau n’a eu le cran de briser notre quiétude. La fusion d’un vrai équipage a été facile, l’entre aide fait plaisir à voir. Cet après-midi Yves, skipper d’un Itama (vedette très rapide), est venu embarquer le team Bout de vie pour une visite express des Bouches de Bonifacio, leur sourire est pied de nez aux affres de la vie. Griserie maritime pour découvrir l’un des plus beaux sanctuaires marins de méditerranée. Pour conclure la journée je me suis transformé en guide, pour dévoiler les 4000 ans de vie au Lavezzi. Si la vie est un grand buffet, les stages Bout de vie en sont les épices…

Bonifacio vu des du haut des Lavezzi.

Bonifacio vu des du haut des Lavezzi.

Des scuptures naturelles totalement féériques!

Des sculptures naturelles totalement féériques!

Une croisière VIP (vrai invalide plongeur!)

Une croisière VIP (vrai invalide plongeur!)

Lecture de la stelle des naufragés de la Semillante.

Lecture de la stelle des naufragés de la Semillante.

Encore!!!

Encore!!!

Une vie à l’eau

2 juin 2015
Le bureau pour la semaine!

Le bureau pour la semaine!

Un pas après l’autre les stagiaires se mettent au parfum des Lavezzi. Le palier à gravir aujourd’hui va les amener dans le monde du silence. La journée d’apnée d’hier à permis de définir la formation des palanqués, ils vont devenir découvreur de leurs nouvelles limites. Le vent d’ouest est toujours en mode douceur et l’avant saison nous gratifie d’un coin bien tranquille. Respirer sous l’eau n’est pas toujours aisé, la vision aussi change du royaume des gens qui courent mais là où le travail va être énorme : c’est la nage. Pour les bipèdes la tâche n’est pas simple mais sur une guibole, l’exercice est des plus compliqués, mais personne n’a le cœur à se plaindre et dans une discipline digne de vieux plongeurs chacun a su trouver sa victoire. Gunther avec son bel accent et ses expressions si typiques leur a donné un cours de théorie, en boucle nous tentons de leur transmettre la rigueur de cette discipline. La journée file de manière paisible sans montre et contrainte. Les poissons sont au rendez-vous, le soleil semble vouloir apaiser les maux de certain. Je conclurai ce bref billet par ces mots. Ne pleure pas que ce sois fini, réjouis toi que ce soit est arrivé. A demain…

Cours de théorie par Gunther, une vraie piéce de théatre...

Cours de théorie par Gunther, une vraie piéce de théatre...

Là on est bien!

Là on est bien!

Cala de l’elephant

1 juin 2015
le bonheur c'est simple il suffit de le cueillir.

le bonheur c'est simple il suffit de le cueillir.

Elle n’a pas bougé, fidèle à elle même, l’île Lavezzi nous offre sa plus belle cale, celle de l’éléphant ! Une part de mystère teinte ce coin si cher à mon cœur, la foule n’est pas encore présente, le calme va être notre confident. Le puffin cendré, le goéland d’Audoin et le comoran huppé nous accueillent avec grâce et dire que pour un cheveu nous  n’aurions pas pu apprécier ce moment. La Galiote est toujours aussi sémillante malgré ses 62 ans de mer et l’équipage fidèle à sa gentillesse. Qu’on est bien là, loin des yeux qui jugent, à l’abri du regard qui blesse. Le matériel est judicieusement distribué, le mot clé du jour, équilibre. Déjà pour un bipède la mise à l’eau est un exercice pas toujours évident, mais alors quand il vous manque un bout, cela devient un tour de magie. Mais vous le savez maintenant, ce bout perdu est devenu une force. Les premiers signes sont appris, la plongée n’est pas un sport mais une discipline, alors chacun va trouver son protocole. Une fois la prothèse enlevée, le stagiaire devra anticiper sa mise à l’eau sur une seule jambe, nous sommes loin des formations assistées. Ici au pays du sel et du vent la pitié n’existe pas, elle n’y a pas sa place. Aujourd’hui nous avons eu le bonheur de faire une longue randonnée d’apnée pour découvrir l’équilibre d’avancer sur une seule jambe. Une petite houle du large sans courant a permis de leur faire comprendre l’immensité de la Méditerranée. La journée est une aubade à la vie, les doutes commencent à se faire du souci, ils sentent qu’ils ne résisteront pas à cette semaine à cloche pied… A demain soir…

Gunther en pleine explication...

Gunther en pleine explication...

Aprendre à respirer différement!

Apprendre à respirer différemment!

Un terrain de jeu execeptionnel.

Un terrain de jeu exceptionnel.

On ne va pas manger que du riz!

On ne va pas manger que du riz!

13 éme stage de plongée

1 juin 2015

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Le Stage annuel de plongée sous-marine Bout de vie vient de débuter, déjà le treizième ! Comme chaque année une palanquée d’hommes et de femmes amputés ont rejoint le bord de la Galiote pour une semaine de mer. Mais celui-ci sera rempli, encore plus d’émotion, en effet mon vieil ami Gunther tire sa révérence en prenant une retraite bien méritée. Depuis 2004 Bout de vie loue les services de ce grand bonhomme et de son équipage, des stages tous bien-sûr différents mais toujours avec le même baume de calme et de partage. Mon « vieux clou », comme j’aime l’appeler avec affection, va vendre sa vieille Galiote pour finir ses jours en Thaïlande. Alors avant le grand bain, je vais savourer encore plus profondément, les quelques jours passés à bord. Ils s’appellent Aline, Véronique, Marie-Laurence, Thierry, Raynald, David, Ali, Alexis, Christophe. Pour eux cela va être une expérience hors-norme. Pendant ces stages, la vie prend un autre cap, les questions aux fils des soirs se recentre vers l’essentiel, vivre. Là-bas au large plus personne pour nous juger, nos malheurs sont restés à Terre avec ceux qui prennent un malin plaisir à gémir. Pendant ces quelques jours la vie va retrouver sa place, avec l’apesanteur de la plongée les moignons ne seront plus douloureux, entre vous et moi je n’ai jamais vu un poisson boiter ! Alors chaque soir quand le soleil rejoindra le bout de l’horizon, sachez que des Femmes et des Hommes à bord d’un vieux bateau en bois vont oublier leur souffrance. A demain soir pour le journal de bord et des photos.

Ce n’est qu’un aurevoir…

7 juin 2014
Véro et les musiciens nous ont rejoint.

Véro et les musiciens nous ont rejoint.

En Corse les chants ont une grande importance et pour conclure en beauté, Jean-François et Paul nous ont enchantés avec violon, mandoline et guitare. Mais avant cette belle soirée, la journée s’est déroulée avec une succession de nouvelles limites découvertes. Sans aucune exception, la totalité de la bande est sortie de la crique de l’éléphant. Les plus aguerris m’ont accompagné avec une surprise énorme, un spectacle que personne ne pourra oublier. Pour commencer une araignée de mer et une grande cigale nous ont longuement observés, mais une drôle de sensation me mettait la puce à l’oreille. Les anthias et amandes qui vivent normalement en pleine eau étaient regroupées en forme de boule, je prévenais la palanqué que le prédateur devait rôder. Soudain surgissant du grand bleu un banc de 8 thons de +- 100kilos nous contournaient, une vision rare en plongée. Le reste de l’exploration nous menait vers une succession de mérous bruns, corbs, dentis et barracudas, cette « bullade » restera gravée dans nos esprits pour longtemps. Les autres copains à leur tour se transformaient l’espace d’une plongée en explorateur de leur âme. Cette discipline est un retour dans le ventre de la mer(e), une bulle où la pesanteur est abolie. Sourires accrochés aux visages, les stagiaires rayonnaient de leur parcours, ils avaient trouvé peut-être un nouveau sens à leur injustice. Les langues se sont déliées, les âmes se sont ouvertes, quelques larmes ont apporté leur part de sel à la méditerranée. Nous sommes entre nous, nous pouvons oser l’épanchement, nous avons les oreilles calées sur la même fréquence. La Galiote a repris son mouillage dans la baie de Santa-Manza, chacun va retrouver son quotidien, sa vie, mais dans les passages tempétueux, quand les doutes s’inviteront aux cœurs des blessés de vie, les images de référence de ce stage seront les antalgiques naturels de la crise de doute. La semaine vient de s’achever, à mon tour je voudrais simplement dire à tous les stagiaires :  » Merci ! vous êtes ma force… »

Encore au paradis…

6 juin 2014
Cala tramontana au nord des Lavezzi.

Cala tramontana au nord des Lavezzi.

Ce matin au petit-déjeuner les commentaires enjoués du tour d’hélicoptère d’hier sont d’actualités. Mais le présent vient s’inviter, la journée ne fait que commencer. Encore au mouillage de Piantarella qui est une lagune turquoise, le programme est une initiation au palmage. Il n’est pas simple de se propulser quand une jambe manque mais la volonté va palier à ce manque. Le vent d’Ouest lève un clapot qui rend l’exercice des plus sportifs. Tout le monde y met du sien, ils n’ont pas le choix le « casse-pied » de service veille ! Après un bon kilomètre aller-retour les visages témoignent de l’effort donné, mais cet exercice était nécessaire pour l’apprentissage de la plongée. Nous levons l’ancre pour rejoindre le mouillage nord des Lavezzi, à l’abri du vent d’ouest qui s’apaise nous sommes cachés dans une piscine naturelle. Le cuistot-plongeur nous régale comme à chaque fois en plus d’être le moniteur attitré de Cathy. La plongée de l’après-midi va être une balade en eau « polynésienne », mais la plongée est une discipline qui demande beaucoup d’exercices de sécu pour pouvoir évoluer plus profond. Carole et Elisa sont les escortes de Gunther, Sylvain, bon plongeur, muni de sa caméra, fixe des souvenirs pour la bande de bulleur. Sophie au fil des jours devient rayonnante, la vie est vraiment un présent. Patrick et Amélie se plient aux règles d’Archimède, munis de leur jacket ils doivent réussir l’exercice d’équilibrage, Jean-Luc lui se transforme en reporter sans surface et s’amuse à effectuer des clichés de tout le monde. La journée passe à une vitesse folle, le vent est devenu un moignon de rafale et sur une mer plate comme une vie sans aventure, Gunther nous offre le tour des Lavezzi vu de la Galiote. Ce soir nous retrouvons la cale de l’éléphant pour un Everest de lasagne accompagné de beaucoup de bonne humeur…

Rêves en cours

4 juin 2014
Les visages parlent d'eux même.

Les visages parlent d'eux même.

Petite houle traversiére, rassurez-vous  ils ont le pied marin!

Petite houle traversière, rassurez-vous ils ont le pied marin!

C'est vrai que c'est beau.

C'est vrai que c'est beau.

L’effet bateau est en mode intensif, les langues se délient, les histoires s’entrechoquent, « tabou » est mort sur le coup. Nos drames ont un lien commun : la renaissance. Je pourrai vous causer de notre escapade sur une zone archéologique dans 20mts d’eau, encore inviolée, mais j’ai bien envie que cela reste le jardin secret de l’équipe. De retour aux échelles de la Galiote, Ali, Frank le cuistot aussi moniteur s’occupent de nos guerriers pacifiques, mais mon bon Gunther est en train de préparer la sirène Elisa. Du haut de ses 13 ans elle a une histoire particulière par rapport à l’association, en effet, en 2004, encadrée par sa mère, elle avait rejoint le bord, mais les années ont passé. Cette fois elle est seule et sa complicité avec les jeunes embarqués fait plaisir à voir. Donc détendeur à la bouche mon vieil ami la prend en main. Sans déranger cette paire, je les suis de près sans me faire remarquer. Une émotion m’embarque, je sens Gunther aussi très ému, ce style d’expérience ne peut nous laisser insensible. La petite fille est devenue une jeune ado pleine d’énergie avec une folle envie de croquer la vie, elle est à l’aise, l’eau devient son élément. De sa poche son moniteur sort un quignon de pain, les « autochtones » sont prêts à l’assaut, oblades, sars, saupes et girelles l’encerclent lui contant légendes salées. Il est temps pour moi de rejoindre le bord cela  fait presque 1h30 que je bulle… Cet après-midi petit tour d’hélico et encore du partage des confidences, chut laissez les rêves se réaliser…

Premières bulles…

3 juin 2014
Une jambe du troisiéme millénaire.

Une jambe du troisième millénaire.

Concentration necessaire avant la plongée.

Concentration nécessaire avant la plongée.

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Pret!

Toujours le sourire...

Toujours le sourire...

Comment décrire une nuit à bord de la Galiote ? Il suffit de la vivre dirait la palisse ! La rotation du vent à l’Ouest va nous assurer une journée sans aucun bateau de passage trouble fête, entre vous et moi : je jubile ! Ce matin c’est le départ pour une « bullade » générale. Dans l’équipe Sylvain et Jean-Luc ont à leur compte quelques centaines de plongées ; Patrick et Amélie ont déjà franchi le cap débutant, la palanqué est donc logique. Gunther et Alexander, un pote moniteur de longue date, vont s’occuper de l’autre équipe. La discipline est de rigueur, chacun doit anticiper son immersion. Le débutant valide peine à cerner la discipline de la plongée, pensez un peu ce que doit gérer en plus le « différent ». Avant le saut dans le grand bleu des exercices de sécurité vont devoir être réussi avec succès. A la proue de la Galiote une large tache de sable à 5mts de profondeur va nous permettre ce contrôle de routine. A genou calmement, des nuages de poissons semblent vouloir assister à ce cours accéléré, nous avons une fantastique sensation d’être  dans un aquarium. Le lâcher d’embout, vidage de masque et équilibrage des bouées sont réussi sans peine, il est temps de partir rejoindre les grands fonds. Amélie la plus craintive s’accroche à mon bras, les garçons ont reçu la consigne de ne pas me lâcher. La passe ouest de la cale de l’éléphant est très riche en faune par régime de Libecciu, les sars pointus et les dorades semblent comprendre que les plongeurs ont un truc en moins, du moins ils ne fuient pas à notre passage. Une arche de granit à 8mts de fond pourrait être la porte des abysses, trois gardiens nous attendent; le mérou brun, maître de méditerranée. La houle se brise sur les écueils, l’écume rend la surface wagnérienne ! Sans aucune appréhension mes compagnons de palanqué, deviennent l’espace d’un instant, habitants des fonds. Mais le sablier lui ne stoppe jamais, il est temps de rentrer… De retour à bord, les sourires sont accrochés aux visages, la journée nous a offert de l’énergie pour les jours à venir…