Entre deux eaux :

10 septembre 2013 par Frank Laisser une réponse »
Un commentaire serait superflu!

Un commentaire serait superflu!

Entre deux eaux :

Le Libeccu est heureux d’une équipe aussi dynamique et un peu égoïstement, il a décidé de ne pas quitter le groupe. Un aigle pêcheur nous sert de fond d’écran, à notre tour le petit-déjeuner est servi. Pietre repas composé que de quelques charcuteries et autres bricoles sucrées, pas le moindre poisson frais pêché au milieu de l’avalanche de gâteau ! La mascotte est rassurée de faire partie du bord et non du balbuzard ! L’initiation plongée ne perd pas pied, mais la comptabilité est difficilement gérable, une tête, une bouteille, une palme, tout est impaire sauf la mer. Deux groupes sont formés, deux plongeurs pour Gunther, le reste pour le « Cabochard » de service. La mise à l’eau est plus fluide, plus aisée, la palanqué prend ses aises, mais la  vigilance est de rigueur la plongée n’est pas un sport mais une discipline. Le tombant s’enfonce plein Est, autour de moi des milliers de bulles de bonheur, Julie m’a réquisitionné la main, je sais qu’au bout du promontoire elle aura envie de voler de ses propres ailes. Les girelles nous escortent, un petit poisson fascinant, le mâle règne en maître autour d’un harem, s’il vient à disparaître brutalement la femelle la plus ancienne du groupe se transformera en mâle pour prendre sa place, un poisson qui s’adapte avant tout, comme le team Bout de vie. Vers 13 mètres nous trouvons notre vitesse de croisière, la haut les « autres » ici nous les homo-delfinus à bulle. Pour corser l’histoire, un exercice technique va être brutalement proposé à mes accompagnants, l’équilibre du gilet. A genou sur un fond de sable nous procédons au gonflage et dégonflage de nos bouées, le but est de ne pas percer la surface, trouver le calme nécessaire pour ressentir l’équilibre du corps entre deux eaux, une technique des plus difficiles à maîtriser au premier coup. L’essai est concluant, je suis bluffé de leur sang-froid, après 40’ de grand bleu nous rejoignons le bord. J’aurai pu aussi vous parler du poulpe à qui il manquait une patte, de l’aisance de Maurice et du calme enfin acquis par Laëtitia et plein d’autres moments qui font de cette journée un sacré présent. Mais ça c’est notre jardin secret.

3 commentaires

  1. Olivier dit :

    J’aurai aimé être un mérou pour voir ça…

  2. MARCOZZI dit :

    Je viens de lire ce beau récit, les yeux rivés sur le large (lavezzi, sardaigne) avec un couple d’oiseaux se contant une histoire d’amour, une salamandre juvénile (la voyeuse) pour témoin de leurs ébats et avec l’idée de venir fouiller Santa Manza afin de vous voir du rivage et peut être vous dire bonjour du rivage avec Zio. Inutile de vous dire à tous de profiter pleinement de ces moments magiques et revitalisants !!! car ils restent à jamais gravés dans notre mémoire et nous font passer le message que « la vie mérite d’être vécue ! » malgré tous les obstacles qu’elle peut nous imposer.
    plein plein de bonnes choses à TOUS mais avec une préférence pour le coatch !!
    Zia

  3. marie de voujeaucourt dit :

    Ce sourire en dit long 🙂
    Beijinhos a todos e alegria nos coracaos

    Bisous à tous et joie dans vos coeur … J’aime écrire dans ma langue d’origine pour vous exprimer mes sentiments du moment !

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