Corsica in musica…

11 novembre 2010

L’hiver pointe son nez, les villages se referment pour affronter les premiers frimas, l’âme de l’île ressurgit et bien sur les chants rappellent les chemins douloureux de nos vieux.

Pour vous quelques chants qui me dressent les poils, me mouillent les yeux et quand loin de mon île je souffre, ces refrains me donnent le force d’avancer sans me plaindre.

Corsica ti tengu cara:

L’hymne de Véro et Frank

Versu te:

Un autre voyage

Un dernier rien qu’entre vous et moi et je peux vous dire que sur cette chanson j’ai prié, pensé, tremblé mais aimé malgré tout SINTINEDDI (sentinelle) un jour je vous dévoilerai une écriture sans prétention inspirée par cette œuvre:

Rencontre des éléves du primaire…

10 novembre 2010

rencontre des primaires de Figari

rencontre des primaires de Figari

Belle initiative des directeurs Francis Santucci de Figari et Eric Volto de Bonifacio.

Hier tout au long de la journée Thierry Corbalan avec un magnifique reportage de sa traversée à la nage des Bouches de Bonifacio ainsi qu’un diaporama de ma descente du fleuve Yukon, nous avons échangé nos bouts de vie tout au long de la journée  avec des élèves du primaire de l’extrême sud de la Corse.

Échange très important pour une vie qui se présente à ces futurs adultes.

Discours sur la différence, la faculté à s’adapter à une épreuve, travail de fond pour réaliser ses rêves intimes.

Pas de tabou, des questions dignes des plus grands journalistes. Quelques graines ont été plantées.

On reconnait l’arbre à ses fruits et non à ses racines.

Epilogue d’Ayeltgnu…

8 novembre 2010

Pas assez d'eau pour pagayer, alors il faut marcher...

Pas assez d'eau pour pagayer, alors il faut marcher...

EPILOGUE:

Mot de la fin sans faim.

De fil en aiguille je dirais plutôt de kayak en pulka, de calotte en banquise, d’Antarctique en Yukon, de sous les mers au dessus des nuages mon bout de vie avance, à un moment clé j’ai été en recherche de reconnaissance des autres, les paillettes m’attiraient et je cherchais inlassablement ma place près des « grands ». Quelle désillusion, que de vent contraire, que de blizzard frigorifiant, mon « unijambité » était devenue ma signature jusqu’au jour où je compris que je devenais un label, une marque non déposée, une carte de jeu de rami.

Mais où était Frank ce Cabochard libre comme le vent celui qui est toujours prêt à larguer les amarres. Ma balade au Yukon m’a fait rencontrer les étoiles à l’infini, celles qui sont immortelles, celles qui ne jugent pas, elles brillent c’est tout et seul le poète un peu fou peut les voir.

Cette solitude je l’ai prise en pleine gueule, elle m’a fait peur, elle m’a fait trembler et chaque jour j’ai du sortir mon livre de vie, l’institutrice m’a donné des cours du soir même sous la tente elle s’invitait. Un jour elle m’a amené un miroir et je n’y voyais plus l’homme libre mais celui des autres, ma croisade était devenue un théâtre où à l’occasion de soirées très privées on s’embrassait car on était le club des grands.

Un coup d’orage, un coup de tonnerre et enfin comme un coup de baguette magique je revenais dans mon monde, le mien, rien qu’à moi celui qui m’a sauvé de beaucoup de pièges, le ciel s’éclaircissait, au bout de mon voyage, une île.

Liberté.

J’allais la rejoindre et rien n’est plus fort que l’amour de la vie sans parka, sans lunette, sans casquette, nu comme au premier jour, nudité qui fragilise mais qui en me dépouillant m’a fait murir, grandir.

Pourquoi paraître car je suis, pourquoi vouloir puisque j’ai, pourquoi dire puisque je fais.

Derrière ma vitrine je vois la fourmilière, je vois les gens courir, manifester, s’agiter, détester.

Un kayak, une tente, un fleuve et le temps qui s’est arrêté ; un guerrier pacifiste qui est assis  sur sa rive et qui pleure, non pas de tristesse, quoi qu’un peu. Pleurer pour cette vie infinie et si éphémère, sur ces déchirures qui laissent des moignons pas très appareillables, je me suis relevé et j’ai hurlé la vie, la mort, les hommes, les femmes, la pluie, le vent, la nuit, le jour. Je suis vivant et je le crie.

Merci au grand fleuve tu m’as offert l’un de tes diamants, celui qui donnera la lumière à mon cœur encore meurtri de trahison d’homme mais maintenant je sais que tu existes et de ma croisade je m’en suis sorti apaisé.

Depuis, comme un mariage, autour de mon cou un galet y est suspendu et si par moment j’oubliais la leçon, la pierre me brulerait la peau pour me la rappeler.

Ayeltgnu

Un bout du prochain livre…

5 novembre 2010

Comme vous avez du le remarquer je suis moins présent sur mon blog, plusieurs raisons.

Mon coup de bourre du retour du grand nord m’a un peu « usé » et cet automne qui a un parfum d’été plus l’écriture de mon deuxième livre me prennent du temps. Mais voilà un chapitre humoristique qui risque de se trouver dans « Ayeltgnu l’aventure à cloche pied ».

Bien sur vos avis sont les bienvenus même si j’ai remarqué une discrétion de votre part qui m’interpelle car sans que vous le sachiez j’ai un « mouchard » qui m’indique combien de visiteurs jour et de quelle région viennent les visites sur le site.

Bref ceci dit voila le chapitre qui est consacré à la mascotte:

Jo l'aventurier de Cailleland!

Jo l'aventurier de Cailleland!

Jo Zef veut la parole:

Je comprends bien que vous devez vous demandez pourquoi un bonhomme comme moi se promène toujours avec une peluche!

Aie Jo Zef pas la tête, t’es pas une peluche ok, mais tu vas t’exprimer tout à l’heure, je vais d’abord te présenter, arrête, ça fait mal !

Noël est une fête que je déteste ! Cette débauche d’argent jeté par les fenêtres pour un soit disant événement et le moutonnisme m’exaspèrent. Et dire que depuis la nuit des temps c’était juste une veillée qui symbolisait le retour des jours qui s’allongeaient.

Mais c’est le 25 décembre et ma belle fille m’offre un koala en peluche.
Moi le solitaire j’en suis presque ému, je lui trouve une place à bord sans trop le calculer. Puis au mois de juin c’est le deuxième stage de plongée où j’accueille entre autre une petite fille de 3 ans qui vient de se faire amputer la jambe par une tondeuse. J’essaie de rentrer en contact avec elle mais c’est un refus absolu, alors c’est là pour la première fois qu’intervient la peluche, aie mais arrête, je te prive de crêpe si tu continues !

Amadoué, à la fin de la semaine elle ne veut plus s’en séparer. Petit subterfuge et je le reprends dans mon bord . L’idée vient de là et si il devenait ma mascotte.

Mais il faut lui trouver un nom, je demande à ma belle fille comment peut on le nommer?

Elle soupire ! Tu as 40 ans je crois et tu veux lui donner un nom ?

Allez aide moi !

Une vraie chipie la Marie.

Bon ben il va s’appeler Joseph. Facile il arrive aux fêtes de Noël tu t’appelles Marie lui c’est Joseph.

Mais attend ça fait un peu cureton comme nom de mascotte?

C’est vrai, ici il y a toujours du vent alors ce sera Zef et puis avec une patte en moins faire le premier pas, faut oser donc affaire conclue nom de la peluche Jo Zef (J’ose zef en phonétique) Ouf et ben c’était long et scabreux comme présentation.

A toi Jo :

Eh ben, pour lui faire lâcher le clavier au grand dadet il en aura fallu du temps.

Ouais je fais équipe avec lui parce que ce sauvage il est toujours seul et puis y faut voir où on part des fois, le trou du fut du monde.

Tu te trompes la mascotte c’est pas fut ! Ok ok va y.

Alors de le voir se démener comme un malade j’essaie de le rassurer. J’ai l’habitude maintenant. Quand il me serre fort dans ses bras noueux c’est qu’il va me saler mon beau pelage, des fois même je dors dans son sac de couchage mais ça c’est vraiment quand on est dans la mdr! Ouais il a le chique pour ça.

A Cailleland, euh Groenland plutôt, j’ai cru qu’on allait y rester pour de bon, y m’avait mis un bonnet mais pas de pantalon un coup à prendre une congestion des trucs du bas.

Pour voir si il a des réflexes je lui fais des coups, pendant qu’il vomissait en ramant je m’étais planqué dans le fond du duvet, fallait voir comme il soupçonnait Dumé de m’avoir jeté par dessus bord ! Bon j’ai pas tenu longtemps dans le sac de couchage on aurai dit qu’il y avait eu un renard mort depuis plusieurs semaines.

Dans les montagnes aussi j’aime bien, alors qu’il promenait avec sa belle sur un sentier de haute randonnée en Suisse j’en ai profité pour sauter de mon siège bébé et rencontrer de jolies marmottes. 1 heure il y aura fallu pour percuter que je n’étais plus là, il était sacrément essoufflé le grand sportif quand il m’a ligoté sur son sac.

Et puis je vais aussi dans des trucs où y a beaucoup de monde avec plein de photographes et des machins qui ressemblent à des caméras. Ouais il aime bien jouer la vedette alors je deviens son garde du corps. Une fois j’ai cru qu’il allait s’évanouir, y me dit on va jouer au foot, aie en principe je suis au fond des cages et comme c’est une passoire je prends tout dans les dents. Bref j’avais réussi à me faire oublier sur son sac à dos avec mon porte bébé euh mascotte pardon quand deux grands mecs s’assoient autour de moi, la même dégaine que le grand dadet, haut sur patte, mince et la boule à zéro. Bien sur il m’ignore et ça parle de famille, et les petits comment ils vont… et moi je suis au milieu.

Les deux mectons même pas ils me calculent, puis devant moi je vois mon aventurier figé comme une statue de plâtre. Y paraît que j’étais entre Zidane et Barthes ! Mais c’est qui ? Des crêpiers bretons de renom pour que se soit si extraordinaire ???!!!

A ouais dans mes vedettes j’ai ma chouchoute, la jolie Claire qui est macquée avec son frère d’océan Bixente, ouais pas facile comme prénom à porter moi j’aurais préféré Vincent mais ça l’énerve quand on l’appelle comme ça, comme quand on me traite de peluche d’ailleurs.

Donc avec « ma » Claire j’ai été sur une île déserte de l’océan indien et pendant que les deux frangins y cherchaient un trésor sous marin moi je dansais le séga avec elle en tête à tête. Et tac!

Et puis on y a même fait une blague assez « Claire », comme le grand la harcèle pour qu’elle cesse de fumer elle m’a scotché une clope au bec. Fallait voir sa tête de déterré.

Mais bon ça c’est pas tous les jours mon quotidien de mascotte aventureuse, c’est plus souvent des fonds de sacs étanches remplis de miettes avec des bouteilles d’essence qui fuient, ou des bivouacs avec des trucs qui me ressemblent mais un poil plus grand et qui ont oublié de se faire couper les ongles.

Moi je préfère les paillettes, le champagne, les suites… La belle vie quoi.

Bon allez je vais vous avouer ma faiblesse , je dois tout vous dire, je suis accro, dépendant même. J’ai tout essayé pour arrêter mais chaque fois je replonge, je ne sais pas comment faire pour me défaire de cette drogue dure. Non non c’est pas le jeu, les femmes ? Mais non pire ! Le LSD ? Si c’était que ça !

je suis dingue des crêpes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Mais avant tout chaque année je l’aide à recevoir des petits frères et sœurs comme lui rabotés, je vais de moignon en moignon et chacun y trouve sa force, son réconfort, ils sont tellement choux avec moi qu’à chaque fin de stage je leur offre un de mes rejetons car le jour où ils auront de l’eau salés dans le fond des yeux d’un trop mal de vivre à leur tour ils pourront serrer très fort un de mes gamins. Je suis comme ça ! Et comme j’aime le dire je vous dis à pluche !

Eh ben la mascotte t’es parfois un peu émouvante.

Et si je te posais quelques questions sympa ?

Allez va y vite, que j’ai des crêpes à finir.

Tu aimes les gens?

Oui, enfin pas tous. Ceux qui ont toujours le nez en l’air à observer la nature ouais, ceux qui râlent et qui se plaignent tout le temps pas trop…

Crois tu en Dieu et si oui comment s’appelle t il ?

Bien sur j’y crois je l’ai même vu à plusieurs reprises, c’est un vieux druide gaulois qui se nomme Goudurix!

Ton animal préféré ?

Oh la blague ! Le koala .

Ta région préférée ?

La Corse quand il n’y a plus les touristes !

Tu serais pas un peu sauvage ?

Un peu mon neveu !

Ton idole ?

Tic et Tac pardi !

Peux tu donner ta recette des crêpes ?

NOOOOONNNNNN Jamais !!!

Ok je la ferai plus celle là.

Et la dernière, ta citation préférée :

Quand tu fais une connerie et que tu sais que tu t’es trompé de chemin c’est pas grave, dis toi que le vieux chêne a commençé sa vie par être un gland.

Merci la mascotte et à pluche !

Humeur vagabonde sur France inter

3 novembre 2010

Les sourires au rendez vous...

Les sourires au rendez vous...

Jeudi 4 novembre dans l’émission de Kathleen Evin sur France Inter à partir de 20h vous allez pouvoir écouter les stagiaires de septembre interviewé par Vinciane Haudebourg, d’après la journaliste les 7 ‘ seront diffusées aux alentours   de 20h45.

Pour ceux qui auraient loupé les derniers reportages consacrées à l’association voici les liens

Journal de 20 h de TF1

Thalassa ma vie à l’eau

Des pieds et des mains…

2 novembre 2010

Des pieds et des mains...

Des pieds et des mains...

La 9ème édition de la Route du Rhum-La Banque Postale s’est lancée depuis Saint Malo le 31 octobre à 13 heures 02 pour un départ unique de tous les concurrents.
Devant les étraves des 87 bateaux inscrits (un record de participation), un parcours de 3510 milles (soit 6500 kilomètres environ) jusqu’à Point à Pitre en Guadeloupe. Des milliers de bateaux suiveurs encore plus de monde à terre et après cette tourmente humaine ils vont se retrouver seuls avec leurs voiliers. Véritable sprint à travers l’Atlantique, la Route du Rhum, qui a lieu tous les quatre ans, reste la course de tous les records. Marquant les esprits dès sa création, en 1978, sa légende n’a depuis cessé de grandir et le prochain “Rhum” ne faillira pas à sa réputation.

Plusieurs catégories.

En premier les formules 1 des mers Catégories Ultimes des multicoques de 60 pieds ou plus sans limitation des tailles qui sont fait à la base pour être en équipage et battre des records, là il y aura le skipper de la toile à n’en plus finir et une météo à savoir déjouer.9 marins

Une course de tactique et d’audace car gérer 600m2 de voile seul c’est titanesque.Le routeur à terre est interdit donc du flair à avoir en lisant les cartes météo.
Un faible pour Franck Cammas

Les multi 50 12 marins sur des bateaux rapides puisque multicoques mais plus petits que les ultimes mais tout aussi physiques et délicats à gérer

Même si il n’est pas favori mon coup de cœur pour Jean-François Lilti sur citoyensdumonde.net.

Pour trouver des financements il a fait naviguer des gens choisis par rapport aux dons versés pour sa transat. Original et ludique.

Les mono coques entre 39 et 59 pieds catégorie Rhum 11 marins

Une bataille rude pour de bons marins qui n’ont pas encore gouté aux grandes transat. Mon coup de cœur pour un voisin sarde sur Vento di Sardegna. Il est skipper professionnel mais n’a jamais navigué en solo. Sa première grosse course et une rage de victoire d’ailleurs il est en tête pour l’instant.

Puis le gros de la course les classes 40

46 inscrits sur des monocoques rapides mais demandant des réglages pointus et surtout un choix de route qui va définir le classement.

La mon gros coup de cœur pour Damien Seguin sur « Des pieds et des mains »

Né avec une main amputée il se bat dans le monde de la voile pour passer de l’handisport à la vraie course au large contre tout le monde. Plus de chichi face aux cadors. Un mental en béton un bateau absolument pas adapté et l’envie de donner son meilleur. Il avait été contesté sur la solo du Figaro mais là les organisateurs ont pris le risque de le laisser prendre le départ.

Donc une course à suivre avec déjà des surprises et des abandons.

La course en direct.

Bonne mer à tous et que les dieux des mers vous « prothésent »!

Face à l'océan, plus de différence...

Face à l'océan, plus de différence...

Attrapeur de mauvais rêve…

29 octobre 2010

Catch dreamer made in Cabochard

Catch dreamer made in Cabochard

Dans la tradition des natifs le cercle revient toujours, symbole de l’infini rien ne commence rien ne s’arrête.

Chaque foyer a son catch dreamer « chasseur de mauvais rêve ». Quand le cauchemar arrive dans la cabane  ce cercle muni de plumes lui interdit l’accès.Je ne pouvais ne pas en avoir un, mais voilà je voulais le mien bien « Cabochardisé ».

En Amérique du nord et même ici en Europe on en trouve partout dans certains commerces mais ce n’était pas pour moi.

Détaillez le :

Le cercle en forme de goutte est en bois de myrte que j’ai cueilli ici en Corse, à la base sur sa jonction une poignée de poil du chien de traineau Sky qui nous a accompagné avec l’équipe des 6 jeunes sur les premiers kilomètres du Yukon, ensuite une peau de saumon tannée tendue offerte par Shyrley la chef du village Athapascan de Grayling en Alaska.

Trois grandes plumes offertes par le grand fleuve :

Au centre la grande noire est d’un aigle, la blanche d’un cygne trompette et celle de droite du Corbeau créateur du monde.

A leurs bases des plumes plus petites d’Eider et pour finir quelques quartz que j’ai glané sur la rive mes soirs de bivouac.

Comme vous vous en doutez ce dream catcher me permettra de repartir dans mes prochaines nuits là bas sur la grande rivière qui est en train de se figer par la glace. Pour en savoir plus sur cette tradition dreamcatcher

En cette période où tous les catholiques vont aller au cimetière pour retrouver leurs morts une bien belle pensée Athapascanne.

Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,
Laissez-moi partir.
J’ai tellement de choses à faire et à voir.
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié.
Vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m’avez apporté.

Je vous remercie de l’amour que chacun vous m’avez démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur.

Je ne suis pas loin et la vie continue …
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai.
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là.
Et si vous écoutez votre cœur, vous éprouverez clairement
La douceur de l’amour que j’apporterai.

Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.

N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là, je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là. Je ne suis pas mort.

Petite phrase pour conclure qui d’après la mascotte me va pas trop mal :

Celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égard ni patience.

René Char

A pluche

Etape du tour Mondovélo 2011

27 octobre 2010

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La semaine dernière la 98 ème édition du tour de France fut dévoilée

Sur les 21 étapes l’une d’elle est retenue pour être proposée au public.

L’étape du tour Mondovélo 2011:

Modane- Alpe d’Huez soit 107 km en passant par le col du Télégraphe, le Galibier classé hors catégorie à 2556mt d’altitude pour finir sur la montée mythique des 12km de l’Alpe d’Huez avec 2km à 14%.

9500 participants au départ plus de 40 nations et depuis 5 ans consécutive une équipe Bout de vie.

Laurent Benezech parrain de l’association après sa carrière brillante de rugbymen s’est mis au vélo d’ailleurs un autre parrain tout aussi prestigieux à la carrière brillante de footballeur roule depuis sa retraite sportive dans son beau pays basque. Vous voyez non?

L’idée est de monter une équipe pour récolter des fonds. Chaque année Laurent donne beaucoup d’énergie au projet et réussit à trouver des partenaires de qualité, depuis 2 ans AXA Atoutcoeur joue le jeu.

Cette année nous avons une fois  de plus beaucoup de chance, le premier casse tête est de trouver un logement prés du départ et je me souviens d’une année où nous avions dormi à 150 km de Pau .

France Barbe web master depuis mes premières aventures réside prêt de Modane et l’opération fut facile. Bravo France !

Donc voilà si vous êtes dans le coin le 11 juillet 2011 vous verrez parmi cette nuée de cyclistes des maillots arborant un dauphin à la queue coupée.

Si vous êtes amputés et que vous roulez bien vous êtes le bienvenu, la condition est de posséder une licence de la FF Cycliste ou de la FF Triathlon ou un certificat médical. Pas nécessaire d’avoir la licence FF Handisport bien sur !

Ensuite une grosse préparation physique pour éviter de se faire manger par la voiture balaie soit à partir du 1 janvier au 11 juillet un total de 6000km minimum de sortie avec pas mal de montagne Et oui une étape du tour ça se mérite.

Il y a 2 ans j’avais participé sur celle de Montélimar-Mont Ventoux sur 9500 coureurs valides j’avais fini 4517éme et s’il vous plait 4′ d’avance sur mon Laurent chouchou !

J’étais le seul amputé de membre inférieur à avoir passé la ligne d’arrivée, au départ une « grande vedette » de l’handisport m’avait dénigré et demandé ce que je faisais là ! J’avais un vélo style fer forgé proche des 10 kilos avec une petite mallette avec mon casse croute au cas où. Lui plusieurs fois champion du monde catégorie amputé fémoral m’avait fait tout un speech sur son côté professionnel et avait attaqué ouvertement Dume Benassi !

C’est vrai que je peux être très « taquin » quand je veux et je m’étais mis en danseuse quand je l’avais vu écroulé sur le bord du géant de Provence, moi même j’étais cuit par les 39 °à l’ombre et les 13% de côte mais je souriais. Un vrai sale gosse le Cabochard.

Donc voilà les filles, un seul mot vive le vélo et quand ça fait mal c’est là que ça vient bon!

Comme disent nos amis Suisses :

Moins vite je pédale, plus vite j’avance doucement !

A pluche

Un pas de danseuse?

Un pas de danseuse?

Et hop on double les copains!

Et hop on double les copains!

Vive le sport!!!

Vive le sport!!!

Héros ou juste vivant ?

24 octobre 2010

La mer  est ma passion, je dirais ma vie tout simplement car les passions sont éphémères et destructrices.

Je prépare mon bateau à affronter l’hiver, je ponce, je mastique, je peins, un œil dans le fond de la cale, pourquoi je m’arrêterais en  plus il fait beau et chaud, je suis seul et mon esprit part en mer celle à qui je dois tout.

Une visite, un copain qui lui aussi a un bateau un peu plus loin, médecin à la retraite passionné de philosophie, je fais un break.

Tu crois que des gars comme toi vous êtes des surhommes ou juste des gens qui aimez avant tout la vie ?

Surhomme surement pas, aimer la vie ? Ah oui !

Il y a deux cas de figure après un drame, ou il te décuple ton envie de vivre ou alors tu tombes en bas du gouffre.

On nait avec, c’est dans les gènes.

On parle de Thierry Corbalan bien sur, ici en Corse tout le monde a suivi son parcours et j’entends beaucoup de choses sur son exploit. L’aurait il fait sans son accident ? Surement pas.

Pour moi aussi je n’aurais pas enchainé toutes ses aventures.

Alors surhomme ou vivant ?

Je crois qu’on a trop failli perdre le droit de vivre et du coup on a plus envie.

Tant mieux pour celui qui n’a pas eu besoin de ça pour bouffer la vie par les deux bouts.

Un bout de chair en moins un bout de vie en plus.

Prenez 5’20 pour vous imprégner de  cette musique, prendre l’énergie du Pacifique et suivre un amoureux de l’océan avant tout. Ce n’est pas un surhomme mais juste un mec qui a failli ne plus jouer avec les vagues.

Juste 5′ avec lui et bonne semaine

Et vous cela vous choque?

19 octobre 2010

Handicapée et sexy sur une pub: « Ce qui étonne les gens, c’est qu’elle soit infographiste »

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Normal, cette annonce pour Cap48 (sorte de Téléthon belge) a été calquée sur cette affiche. Jusqu’au slogan : « Regardez-moi dans les yeux. J’ai dit les yeux… »

Diffusée dans les journaux et les magazines belges depuis une dizaine de jours, elle ne manque pas de marquer les esprits.

La jeune femme est tout aussi sexy que le top model tchèque, VRP de la marque de lingerie.

Avec une aussi jolie poitrine.

Et un détail qui diffère : son bras gauche amputé.

« Avant je voulais toujours cacher mon bras pour que l’on me voie en tant que femme normale. Aujourd’hui, je peux dire au monde entier que je n’ai qu’un bras et que je suis fière de l’avoir », témoigne Tanja Kiewitz, l’égérie de cette campagne choc diffusée en Belgique en septembre.

Objectif de la campagne : faire changer le regard que portent les gens sur le handicap.

Et ça marche ?
Une plainte a été déposée contre cette campagne, nous apprend Libération. « Mais elle a très vite été rejetée », explique au quotidien le président de Cap48.

Contacté par Le Post, Eric Hollander, patron de l’agence Air s’en amuse : « on a fait cette affiche pour que les choses bougent. Si ça provoque du débat tant mieux. Mais ça fait avancer les choses. »

Et de s’étonner de certaines questions de journalistes : « Ce qui étonne les gens, c’est que Tanja soit infographiste chez nous. Ils n’imaginent pas qu’elle puisse travailler. La preuve qu’il y a encore de drôles d’idées sur les personnes handicapées. »

Et Wonderbra a-t-il été prévenu de cette parodie ? « Non. Je n’ai pas voulu prendre le risque qu’ils me disent non. J’ai simplement montré l’affiche à Frédéric Beigbeder, l’auteur de l’affiche originale, et il m’a dit qu’il adorait… »

Chez Wonderbra Belgique, contacté par Le Post, on se dit « surpris de ne pas avoir été prévenus » mais on explique « trouver la campagne très réussie ». « On n’a aucun problème avec cette utilisation surtout si elle permet de mettre en avant la féminité des femmes handicapées. »

Et en France ?
A quand une campagne du même genre ?