Pêche à la truite en Corse du sud…

31 mars 2010

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Hier ce n’est pas aujourd’hui et c’est tant mieux!

Hier l’aventurier « y serait » les fesses, clinique, blouses blanches, anesthésie, bloc opératoire, scalpel, compresse point de suture…

Après une promesse de me tenir tranquille comme un agneau il ont décidé de me lâcher, l’odeur des médicaments et des plateaux repas à démoraliser un Éthiopien non merci. Promis je me tiendrais à carreaux, Hep Jo Zef croise tes doigts derrière ton dos?!?

Après une nuit son et lumière, le coup d’ouest n’a toujours pas moli donc le kayak et le vélo resteront à leur place, puis forcer avec 11 points de suture dans la mâchoire inférieur « cha pique che machin »

La canne à pêche direction les torrents à truites. Juste une balade sans forcer « tout doux le garçon »

Je profiterais aussi pour faire quelques essais de film sans cadreur tout seul comme un grand.

Là ou je me trouve le vent est presque faible et le lieu déserté par toute présence humaine, que du bonheur personne pour briser ma solitude, au bout du lac le torrent, allez je vais y mouiller juste le bout des bottes…

Et puis : « tiens mais peut être que derrière l’écume c’est plus beau? Allez encore 20 mètres et puis ça mord », mais comme je me le suis promis aussi, je relâche mes victimes, tiens je me sens moins seul avec tous ce fil dans ma bouche quelques truites ce soir pourront dire aussi sur leur blog quelles ont eu une petite intervention chirurgicale!

Je me sens bien la douleur au visage avec l’effort disparaît alors j’avance dans ce torrent qui à une température a vous couper la circulation du sang des pieds, je m’en fous le droit « y sent rien »!

Finalement j’ai remonté le torrent comme un forcené très haut et il faut ou que je rebrousse chemin avec beaucoup de difficulté car monter un torrent est physique mais le descendre c’est vraiment une patinoire ou que je coupe à travers maquis pour peut être trouver un sentier abandonné marqué sur mon lambeau de carte. Azimut plein ouest ,un mur de granit me barre la route, bon on respire par le nez et on l’attaque. Faudrait pas glisser et tomber sur le visage!!!

Ma « Rambotitude » me fait finalement retrouver le chemin bien sale et je rejoins le lac ou je reprend une pêche plus « pépère ».

Je cale mon mini trépied avec la caméra vissée dessus, un petit coup de cadrage et hop Frank and Jozef production présente la pêche à la truite en Corse.

Ouais Jo bientôt à nous les tapis rouges du festival de Cannes. Mais sans les fils dans la bouche!

Bon je vais terminer ma blédine!

A pluche

Jo Zef : En terre inconnue 4

26 décembre 2009

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Salut les filles…

On est toujours à « Cailleland » et ils ont oublié de fermer le freezer!!!

Aujourd’hui voila ce que j’ai vu une fosse à Saumon rien que pour moi!!!

Et une crêpe au saumon, une!

A pluche

Trois jours au dessus des nuages…

30 octobre 2009
Une ile?

Une ile?

Oh soleil ! Tout à l'heure tu reviens?

Oh soleil ! Tout à l'heure tu reviens?

Là tout reprend sa place!

Là tout reprend sa place!

Le pin Lariccu, le seigneur des montagnes corses.

Le pin Lariccu, le seigneur des montagnes corses.

Les pozzines sur le chemin du retour.

Les pozzines sur le chemin du retour.

Elliot apte pour l'aventure du Yukon

Elliot apte pour l'aventure du Yukon

Si prés du ciel…

21 août 2009

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Hier un ami à mes parents m’a fait découvrir une vraie vallée de Tarentaise, isolée, pas de teléphérique, de tours en béton où que l’on pose les yeux, des coins qui ont gardé leurs âmes, leurs histoires.

Mon moignon n’est pas au top niveau, quelques cloques sont venues lui rendre visite lors de mon avant dernière balade et c’est la période où elles peuvent se déchirer et me tittiller un peu…

Mais ce matin dés l’aube je ne prète pas attention à cette pécadille et je veux retrouver ce petit coin isolé, ne vous attendez pas à avoir une précision sur le lieu c’est un secret !!!

Le soleil pointe son nez au moment où je prends la route, le sentier passe devant un hameau qui fut rasé pendant la dernière guerre et une avalanche est venue lui donner le coup de grace, les myrtilles pullulent ainsi que les marmottes, je ne veux pas emprunter le chemin et gravis de bloc en bloc la montagne, le moment fut digne d’un dessin animé, alors que mes « petites mains » me font arriver au sommet du granit je me retrouve nez à nez devant une belle et grasse marmotte. Aussi surprise que moi elle pousse juste avant de s’enfuir un mega sifflement strident qui me rend sourdingue pendant un bon moment.

J’atteins un vaste plateau où des vaches passent l’été, là bas au fond un autre village totalement abandonné. Je m’imagine déjà en train de retaper une maison et rester un hiver complet isolé avec ma Vrai, ici pas d’eau courante et d’éléctricité mais des rivières à profusion , juste l’essentiel de la vie, la quiétude.

Mes rêveries me suivront toute la journée.

Je suis un torrent de couleur laiteuse, en haut le glacier doit éroder du calcaire, plus haut un petit lac m’attend mais le chemin est cahotique et mes petits bobos me rappellent à l’ordre. Je ne veux pas de cette compagnie aujourd’hui, j’ai la chance d’être seul dans un décor magnifique alors ce n’est pas une blessure qui va me rendre la vie difficile.

J’avance à bon pas et finalement j’atteins ce miroir d’altitude, je suis encerclé de géants de granit et une fourmi au milieu, moi !

Je ne veux pas en rester là, je continue, là haut un col devrait me faire découvrir la vallée d’Aoste et le Mont Blanc, le denivelé est rude, mais à pas constant je prends de l’altitude, les derniers mètres, j’utilise un peu mes mains, mais l’effort est recompensé. De ce nid d’aigle la vue est majestueuse, le mont Blanc est recouvert d’un grand manteau, serait il devenu frileux?

Je continue sur ma droite, l’arrête progresse vers une dent qui parait inaccessible mais au bout d’un moment je décide de rebrousser chemin je suis seul et sans aucune garde en cas de chute, en plus je sais que la descente sera un peu douloureuse.

Effectivement je dois serrer tranquillement les dents dans la descente car les pierres roulent et mon moignon tumefié n’apprécie pas trop, je sais que ce ne sera pas trop long et laisse dame souffrance une fois de plus dans sa solitude.

Au bas de ce « mur » je croise un berger qui essaie de regrouper ses brebis, je suis étonné de voir des moutons aussi haut et dans un terrain aussi alpin, il a remarqué que je peinais dans la descente mais avec la pudeur des « vrais » gens il ne m’assennera pas de question, son sac à dos de toile qui n’a pas d’âge comme lui d’ailleurs est rempli de sel, les ovins en raffolent et sur ses hauteurs ils n’en trouvent que trés rarement. Sans aucun dialogue je suis à coté de lui à la recherche d’un égaré, on l’entend béler mais nous ne pouvons le voir, nous scrutons sans bruit les blocs de granit jusqu’au moment où il apparaît, il boite !!! Encore un clin d’oeil de la vie, aprés cet instant de partage chacun repart à sa « légende ». On se serre la main trés chaleureusement et je reprends ma « boititude » de descente.

Aprés 7 heures de marche je retrouve le village abandonné, un guide et sa cliente m’interpellent et me demandent d’où je peux venir par là?

Ils ont vu ma descente cahin caha et me propose de me véhiculer sur ce chemin de terre jusqu’à ma voiture.

Et dire que ce matin j’aurais pu écouter ma blessure et louper ce pur moment de plaisir, décidément dame souffrance a vraiment trouvé un mauvais compagnon de route avec le « Cabochard » que je suis.

De ma blessure en est jailli une montagne de liberté …

Jo Zef a donné ses cartes de visite à toutes les marmottes rencontrées !!!

Sacrée mascotte

A pluche.

Le refuge de la Leisse…

18 août 2009

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De vallée en vallée…

Aprés 5 jours aux Diablerets, 2 jours à Crans-Montana, 1 journée au village de Salvan dans les hauteurs de Martigny (Valais) me voilà dans la Vanoise.

Ces quelques jours marathons ont été un grand bonheur de rencontres, d’échanges mais j’y ai laissé un paquet d’énergie et du coup je me retrouve un peu cuit mentalement.

Ce matin de bonne heure je laisse derrière moi toutes les obligations qui m’attendent pour partir seul en balade. Je suis dans la station de Tignes où habitent une partie de l’année mes parents.

Je dois vider ma tête, les sollicitations sont nombreuses mais en même temps il m’est difficile d’y répondre à toutes et du coup par moment j’ai une surchauffe dans mon cerveau !

Je sais que c’est en m’isolant dans la nature que je vais retrouver mon équilibre, la station est en chantier pour préparer l’hiver et je m’empresse de quitter ce capharnaüm, il me faudra une heure pour oublier cette forêt de béton et enfin me sentir en montagne, les cimes retrouvent leur silence absolu, seules les marmottes sifflent pour annoncer mon arrivée. Pas de problème les filles je suis pas un touriste juste un passeur pensant heureux de vous croiser.

Le soleil est encore au repos et la fraîcheur du matin m’enivre, je suis seul sans personne mais pourtant la nature m’encercle pour me raconter des histoires extraordinaires, elle recèle cette puissance magnifique et nous simple parasite croyons la dominer. Le glacier de la Grande Motte que je contourne par le sud a fondu d’une manière impressionnante, peut être pour se venger de ces promoteurs qui ont cru que l’or blanc était éternel.

Je poursuis mon chemin pour atteindre le col de la Leisse à 2755mts, une vallée gigantesque s’offre à moi avec le soleil qui pointe son nez, les marmottes pullulent dans ce coin protégé, à ma droite une bande de bouquetins semblent bien se moquer de ma présence et de ces siffleuses intempestives. Une succession de lacs étagent la vallée, l’ancien glacier aujourd’hui disparu a érodé la roche et les traces témoignent de la force de ce géant de glace.

Aprés 3 heures de marche à bon pas je rejoins le refuge de la Leisse, le gardien m’accueille fort chaleureusement, dés mon arrêt un groupe de poules me harcèlent à la recherche de quelques miettes oubliées.
Il me parle de sa vie de gardien, comme dans un monastère il restaure les courageux randonneurs qui y font une halte, sa compagne l’aide. J’apprends que l’hiver il y a un des chalets qui reste accessible et déja une idée me vient, je déplois la carte et je découvre une multitude de rando à peau de phoque à partir de ce havre de paix. Il me donne ses coordonnées et même un site Internet du refuge.

Je reprends mon chemin retour par une arrête qui domine la vallée pour rejoindre tranquillement « la ville »…

http://www.vanoise-refugelaleisse.com/

Fatigué physiquement j’ai rechargé les batteries et trouvé les réponses aux invitations du mois de septembre de Paris, Bordeaux, Nice, Genève, Gdansk etc etc…

Je n’irai pas !!!

Etre libre c’est choisir ses contraintes…

Ps : Jo Zef est devenu dingue en voyant ces centaines de jolies marmottes au jolie « popotin » !

Sacrée mascotte !

A pluche !

Col de la roue 2548 mts…

27 février 2009

A 17h15 pile, précision Suisse oblige, Niels me récupère, mon sac est fin pret et pour une fois supplementaire je lui rappelle que j’ai 44 ans, que je n’ai pas son expérience en montagne et qu’accessoirement il me manque un petit bout de jambe.

Il rit !

Moi pas !

Le départ est donné sur l’arrivée d’une piste de luge et déja son pas est beaucoup plus rapide que le mien. Bifurcation à droite et nous attaquons sous les sapins, la lumiére au rythme de mes pas lents disparait. Je commence à avoir chaud malgré la température négative, le denivelé s’intensifie, notre distance aussi. Pour l’instant je n’allume pas ma frontale, je suis en intimité avec les éléments.
J’ai de plus en plus de difficultés à avancer jusqu’au moment où je me doute qu’il y a un problème mécanique. Dés que la pente est forte je glisse car mes peaux n’accrochent pas ?
Elles sont montées à l’envers!!!
Je me traite de tout les noms d’oiseaux et rectifie l’erreur.

Le temps passe et la nuit est trés sombre car voilée par des nuages d’altitudes, Niels est monté « 16 soupapes » moi je suis un vieux diesel qui avance sur un seul cylindre !

Au creux d’une gorge mon compagnon m’annonce que le passage va être délicat et qu’il va falloir être attentif !!!

Et dire que si j’avais écouter Jo Zef je serai à l’hotel dans ma suite à regarder les info de Laurence Ferrari en me gavant de petits fours !!!

La montée est traversiaire et bien sur dans ces situations il faut que je pense à tout sauf au simple fait que je suis unijambiste et que la prothèse ne réagit pas comme une vraie guibole ( logique) !

Bref j’avance, mais je m’interdis de regarder en bas de toute façon la frontale que je viens d’allumer par prudence part dans le vide et ne m’indique pas de combien de dizaine voir centaines de métres est la hauteur du précipice.

Je me concentre, j’ai mille raisons d’arrêter et une de continuer. Trop facile d’arrêter, je me concentre et avance. Je ne pense absolument à plus rien sauf aux pas que je veux faire puis au suivant.

30 minutes aprés nous rejoignons un replat ou je retrouve mon souffle, mais le jeune Valaisan m’assomme en me disant que le plus facile vient d’être fait et que le plus dur est devant nous. Je m’arrête et décide de me restaurer, barre énergétique, eau chaude remise en place des fringues qui comme moi sont chiffons et rebelote à petit pas j’avance. La montée est raide (environs 30%) et je suis obligé de monter en zigzagant pour éviter que mes peaux ne me fassent décroché. Le ciel se dégage et le froid s’intensifie mais vu l’effort physique du moment je ne me sens pas concerné.Petit à petit je découvre au loin la vallée qui canalise une petite riviére qui s’appelle le « Rhone ». Les lumiéres des villages traversé qui le bordent scintillent comme dans un décor de Walt Disney. La petite lampe de Niels disparait derrière un mamelon bien loin devant moi. Je stoppe pour profiter de ce grand moment, comme d’hab je ne peux m’empêcher de ne pas le partager. J’appelle ma Vrai pour lui décrire le moment, mes yeux sont éblouis de tellement de beauté. Je reprends la route, toujours au même pas lent mais régulier, la bise dévale la pente et transforme ma respiration en souffle du dragon, je suis méticuleusement les traces de Niels, les perdre serait synonyme de « petits soucis ». Finalement vers 21H30 j’arriverai à la magnifique étable retapée qui allait nous permettre de récupérer.

Ces petits moments de difficultés sont des périodes intenses de concentration, d’écoute de soi et de la nature, les surmonter sont tout simplement rendre hommage à la vie qui chaque jour malgré des moments noirs sont bénis des dieux.

Le présent est un cadeau.

Ce matin tôt nous avons repris la route pour le col de la roue à 2548mts d’altitudes atteint vers 10h30. Dans une poudreuse exeptionnelle nous avons basculé sur un autre versant de la montagne pour laisser nos traces sur une neige vierge comme un enfant qui offre un dessin à ces parents.

Comme d’hab Jo Zef était amarré sur mon sac à dos et a apprecié le paysage.

A pluche pour d’autres aventures… *

Ce soir on change de costume et de rencontre !!!

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Ski à Ghisoni-Capanelle…

18 février 2009

017Le tournage est un peu au rythme de la bande dessinée d’ Asterix et Obelix, aujourd’hui le théme c’est Jo Zef et Frank au ski !

En Corse du ski ?

De la neige ?

Et oui on n’a pas que les plages et les attentats !

On a aussi la montagne.

Si un hiver, au lieu de vous entasser dans les mégas stations du continent et que vous recherchez quelque chose de plus authentique, rustique et surtout humain je vous conseille Ghisoni Capanelle en haute corse juste à quelques encablures de la mer.

Une micro station avec 3 remontes pentes, un local pour louer du matos deux auberges et stop. Pour se mettre en jambe un domaine de ski de rando à faire palir les » Tignes, Val d’isére et autres industries de l’or blanc.

Ici avec des peaux de phoques un peu de courage vous allez halluciner de la beauté intense de votre périple, des couloirs vierges sans aucune trace. Des sommets bien au delà des 2000mts avec une vue à 360 degré sur la mediterrannée et une paix royale. Pas de tour en béton ou de galeries marchandes nauséabondes. Juste vous et la montagne, pas de triche et de neige synthétique. La qualité de la neige ? 4,00mts à 2400mts c’est pas mal pour faire de la poudreuse !

Donc aujourd’hui le tournage a gravé l’une de mes passions le ski de rando. L’équipe une fois de plus s’est adapté et à tenue le choc la caméra de 17 kilo sur l’épaule il fallait le faire. Le soleil en plus est au rendez vous; en bas au bord de mer le mauvais temps et nous ici au dessus de la mer de nuage.

Bien sur comme c’est petit on se connait tous et je retrouve un pote Jacques Andréani qui à créé l’une des plus belle via ferrata de corse du sud dans le massif de Bavella, si vous passez dans le coin la balade vaut le détour, plusieur tyrolienne à couper le souffle et de la grimpette à déconseiller à ceux qui ont le vertige. http://www.corsica-forest.com/

Encore une belle journée de montagne.

j’ai trouvé un slogan pour définir l’île si chère à mon coeur : Les pieds dans l’eau la tête dans la neige.

PS:Toute la journée JoZef a essayé de parler avec le micro recouvert de poil antivent ! Il croyait que c’était la mascotte du preneur de son !!!

Sacré mascotte

A pluche

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Photos des 3 jours de montagne (Teddy Seguin copyright)

14 décembre 2008

http://www.teddyseguin.com/dotclear/index.php?2008/12/05/20-actualite-un-pied-au-sommet

3éme Jour et toujours du brouillard…

13 décembre 2008

016La nuit fut plus calme le vent a bien voulu nous laisser du répit, le reveil est toujours un peu contraignant quand tout dégouline sur les parois de la tente et que les duvets sont trempés.
Eh on se plaint pas on décrit!
Jo Zef ressemble plutot à un rat mort!!!
La nuit est encore présente et pendant que le ronron du rechaud nous fredonne la balade de la glace qui fond, nous on rassemble le matos; ranger le duvet , les matelas de sols, remiser la nourriture,les céreales engloutis avec un petit café lyo et le dernier Canistrelli.
La glace a formé un belle congère sur la tente et c’est avec precaution que l’on dégage tous ça sans oublier les broches qui maintiennent le bivouac. La pulka bien rangée, on reprend la route dans un brouillard à couper au couteau, Teddy qui m’observait assez quand je tractais la pulka se prend au jeu et se transforme en chien de traineau!!!
Tiens donc!
Mais c’est qu’il traine le loustique!!!
Couche aprés couche il se devetit pour transpirer à grosses gouttes…
En plein brouillard alors qu’il est encore tot je devine dans le coton deux skieurs? Deux militaires en rando sur le massif de l’Incudine!
Ils me connaissent hélas… C’est moi, il y a deux ans, qui ai découvert le corps sans vie de l’un de leur camarade qui venait de se crasher en mer avec un avion de chasse Mirage!
On poursuit nos chemins et finalement nous retrouvons le véhicule. Matos remis en place,et au moment de mettre en route qui je vois surgir du brouillard ???
Stéphanie !
Eh oui,mon amie ostéo qui vient elle aussi tester son matériel pour l’Argentine.
Mais ce n’est plus un endroit isolé c’est les Champs Elysée!
Je ne perds pas de temps car entre 11h et 11h30 je suis en direct sur France Bleu Frequenza Mora avec mon fidéle ami JP Acquaviva pour presenter « un pied au sommet » et pour cela je dois rejoindre une zone où le téléphone passe.
Arret chez ma Vrai et goinferie, même Jo Zef s’y met !!!
Teddy reprendra le ferry pour Marseille car si je viens de lancer la campagne de promo assez humble de l’éxpé de son côté il doit relancer des magazines français et internationaux avec les premiéres images de prépa. Mais ça c’est son taf et son gagne pain.

Ce soir on va retrouver Stephanie pour faire un petit point sur quoi à votre avis??? Ouais Jo Zef on va aussi manger n’ai pas peur tu vas pas avoir le scorbut!!!

Oh fait hier soir il s’est évanoui quand il a vu la couverture de survie de Teddy il croyait que c’était une plaque de chocolat Suisse vu la taille de la feuille d’aluminium géante?
Sacré mascotte!

A pluche…

2ème jour de bivouac…

12 décembre 2008

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015Deuxième journée sur le plateau !
La nuit fut saccadée, vent, froid, humidité au petit jour rien n’a bougé vent, neige et brouillard !
Le petit déjeuner bien consistant pendant que le réchaud fond la neige pour les thermos.

La journée malgré le mauvais temps sera consacrée à bouger le plus possible pour régler pas mal de petits détails. Nous essayons de nous rendre au col de chirlaba que nous avons pointé hier au GPS, le froid est vif mais ne nous dérange pas trop. Teddy souffre un peu des mains et pieds mais en accélérant un peu la cadence le sang régulera les extrémités. Je constate au col qu’il serait imprudent d’essayer de gagner le sommet le vent nous fait chuter la température et la visibilité n’excède pas 10 mètres au mieux. La décision est prise on garde l’altitude présente et suivons l’arête vers le nord. En principe nous devrions trouver un observatoire en ruine. La visibilité est vraiment nulle mais le miracle survient après 1h30 nous sommes dessus. Il est maintenant temps d’essayer de rejoindre la tente! Nous bifurquons vers le sud ouest mais le blanc me perturbe et je dois utiliser le GPS ! Je n’aime pas trop utiliser les subterfuges modernes mais là je n’ai pas le choix. Je ne reconnais plus le coin et le vent me masque le peu de visibilité qu’il reste. Mais avec prudence et calme nous suivons les ordres de la « machine » pour arriver au camp pour le déjeuner. Et qu’est qu’il y a au menu? Des nouilles chinoises!!!
Après un repos bien mérité nous décidons de repartir pour un autre tour et un petit coin de soleil vient nous rendre visite. Seulement quelques minutes !!! Le brouillard reprend sa place et nous la nôtre sous la tente…
J’ai oublié hier de vous décrire le plat et la cuillère de Teddy !
Hier donc juste avant de quitter la voiture notre Tintin reporter s’aperçoit qu’il n’a d’ustensile pour manger ?
Pas de problème je fouille dans mon véhicule à la recherche de l’objet convoité mais rien!!!
On s’adapte j’ai un petit jerrican de 5 litres que je découpe pour récupérer son fond et obtenir un superbe bol rectangulaire et trouve dans le look de mon chausse pied en plastique la parfaite cuillère !!! Aventurier ou casanier ???

PS : Avec ce que Jo Zef a pris hier sur mon sac à dos il a décidé de ne pas bouger du duvet. Sacré mascotte !
A pluche !