On n’est pas « Douillet »…

19 octobre 2009

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David Douillet Député !

Depuis un moment comme beaucoup de monde je reçois des courriels délateurs au sujet de David Douillet, ces attaques sont basses et sans fondement réel.

Par contre je vais essayer en quelques lignes de vous relater une histoire un peu obscure avec cet homme. Ce n’est pas du : « on me l’a dit ou je l’ai lu dans Gala mais un bout de vie bien réel ».

En 2004 Bout de vie en est à son deuxième stage et avec Dumé il nous reste un an avant de partir pour la course de la traversée de l’Atlantique à la rame.

Le hasard me fait rencontrer un bon « bobo » qui sans intérêt !!! veut me faire rencontrer les administrateurs de la Fondation Laureus World Good for Sports.

Abdelatif Benazzi l’ancien capitaine du XV de France vient à ma rencontre et assiste à une journée d’initiation à la plongée dans le cadre de l’association Bout de vie.

Le « rêve » continue puisque avec Dume nous sommes conviés à Paris à une soirée Laureus pour présenter notre « croisade ». Dans une suite d’un palace sur les Champs Elysée, dont le prix d’une nuitée suffirait à réaliser bien des rêves à des gosses amputés, nous sommes logés.

A cette soirée tout le gratin du sport français est là, le but de la Fondation Laureus est de subventionner de petites associations qui ont pour actions la reconstruction des personnes défavorisées ou handicapées par le biais du sport.

Bout de vie est parfaitement dans ce cadre.

Les deux autres administrateurs me sont présentés, Marcel Dessailly et David Douillet.

Devant un grand public il est annoncé que Bout de vie recevra pendant trois ans consécutif 50 000€ par an !!!

Je suis fou de joie, fini la course aux « sous » !

Le président lui est en retrait de tout ça et je sens une gène, un malaise.

La promesse de don ne se réalise pas et le temps passe, la commission veut venir au prochain stage.

OK, ils viendront !

Le vendredi un yacht luxueux arrive sur les Lavezzi et à ma grande surprise les administrateurs ne s’intéressent pas aux stagiaires ou très peu, seul le président Jean-Christophe Bedos est attentif…

Le vendredi soir c’est la soirée de clôture avec la remise des diplômes et de petits cadeaux ; là encore leur manque de tact commence à m’agacer, à part Jean-Christophe et son épouse, le « gratin Laureus » arrive avec 2 heures de retard sans aucune excuse !

Bref finalement un chèque arrivera, 10 000 € !
Mais où sont les 40 000 autres € promis ?

Mais le temps presse et avec Dumé il nous ne reste que quelques petites semaines pour se préparer à ramer.

J’avais demandé aussi aux trois loustiques de nous faire une lettre de soutien pour aller démarcher des partenaires, elle arrivera deux jours avant notre départ !

La traversée se passe comme elle devait se passer et à notre retour je contactais les 3 administrateurs mais impossible de les joindre. Finalement Messieurs Douillet et Benazzi ensemble lors de mon énième appel décrochent, ils me rétorquent de me calmer et que ma demande qui est de faire un peu de promo sur notre première mondiale n’est pas d’actualité !!!

J’explose, je leur dis les quelques vérités qui me tiennent à cœur et raccroche, le lendemain je rappelle le grand David pour lui conseiller de ne jamais utiliser de prés ou de loin l’association Bout de vie pour faire briller sa belle personne sinon ça allait chauffer…

Bien sur je joins le président et lui explique toute la situation et à son tour il se livre et m’annonce qu’il va démissionner de la Fondation Laureus car les administrateurs ne sont pas très clairs et lui font beaucoup de mal dans son dos.

Monsieur Benazzi en devient le président et une année suffira pour que le pot au rose soit découvert et que la Fondation explose et disparaisse …

Jean-Christophe Bédos devient un grand ami et lui le PDG d’un des plus grand groupe au monde de joaillerie devient un sacré ambassadeur de Bout de vie et depuis, à multiples reprises, il m’aide, m’épaule et me soutien dans ma croisade sur la « différence ».

Donc voila pour terminer ma « tartine » j’apprends avec joie que monsieur Douillet est devenu député !

Dans tout ça rien de politique juste une envie de partager une vérité !

Un arbre ne se juge pas sur ses racines mais sur ces fruits…

Jo Zef rajoute nous on est des aventuriers et c’est bien connu on n’est pas des « Douillets »…