Les 4éme édition de l’opération Des Cols et des Ecoles, avec le soutien de la Fondation d’Entreprise Française des Jeux, peuvent enfin être officiellement déclarés ouverte. Le départ se fait tout doux depuis Pianottoli, au fil du parcours, à la façon Forest Gump, des cyclistes nous rejoignent, le col de l’Ospédale nous barre la route, les organismes vont de suite être au courant du programme de la semaine. Jean-Luc vient de se mettre depuis peu au vélo et malgré son amputation fémorale, qui ne lui permet pas le port de la prothèse, il attaque sans relâche. La mixité du peloton est assez géniale, puisque pour certain ils découvrent la « différence », le « hors norme ». J’entends en catimini, les questions : mais pourquoi certains ont des prothèses et d’autres pas. Vive la différence qui est là pour faire grandir et non fuir. Le col est classé en 2éme catégorie, mais la volonté du groupe, elle, est sans limite. Certains s’inquiètent de la météo, de nos efforts ; mais nous les « éclopés », avons d’autres préoccupations que ces « valido-souçis ». Perdre un bout de vie en plein élan d’existence, recadre l’essentiel du quotidien, alors nous pédalons la fleur au fusil laissant derrière nous le ciel gris des « tristus ». Au bout de 4h le petit village de Levie nous accueille ; je devrais dire le collège de l’Alta Rocca. Dominique Benassi, dit Dume, prend la parole, s’ensuivront mini-film et débat. Les élèves sont attentifs, ils observent, découvrent, acquiescent, c’est vrai, ce n’est pas si grave de perdre un morceau de soi, cela peut rendre plus fort, si l’on s’en donne les moyens .Mais ne croyez pas que l’on va s’arrêter là, l’association de José Pietri Livia Via, nous accueille toujours aussi chaleureusement, un film et un magnifique échange qui nous mènera dans une auberge au coin du feu pour conclure cette journée en beauté… Ce matin transpire comme un air boréal, pluie fine, brouillard nous enveloppe, les muscles sont froids, les moignons ne veulent pas en rester là, il leur faut du paysage, du dénivelé, du vent. Alors nous roulons le sourire accroché au visage, la route est déserte, les cochons monopolisent l’asphalte, Aulléne avec un arrêt café et le col de la Vacchia pour rejoindre Zicavo, l’étape est merveilleusement automnale. Nous arrivons pile poil « d’ours » au moment du déjeuner pour les primaires qui nous attendent, la charmante maitresse nous permet de poser notre glacière avec eux. Depuis 3 ans nous passons les voir, ils sont presque plus impatients de voir la mascotte Jo Zef que nos bouts en moins. Dume est en forme, les enfants aussi, l’échange est magnifique, le « 4 heures » sucré ravi tout le monde. A ceux qui chouinent, à ceux qui doutent, aux dépressifs, aux grincheux, aux virtuels, aux « autres » en somme, coupez vous une jambe, et vous trouverez très certainement la vie meilleur. Demain nous glisseront vers Ajaccio pour d’autres aventures. A pluche et que Dieu vous prothèse.
En Alta-Rocca Des cols et des Ecoles
11 octobre 2016Des 25éme Ecrans de l’aventure à Des cols et des Ecoles…
9 octobre 2016Le rideau est tombé sur les 25éme Ecrans de l’aventure et à notre grande joie le Prix Ushuaia TV a été attribué à Frères de sport scuba diving. L’équipe est récompensée pour ce documentaire réalisé par de grands professionnels. Merci Bixente, David et René, cela restera gravé dans nos têtes et nos coeurs pour longtemps.
Mais je n’ai pas le temps de me reposer sur ces lauriers, l’opération Des Cols et des Ecoles est en voie de préparation. Des copains amputés qui vont traverser la Corse du sud en vélo pour aller rencontrer les scolaires et leur causer de la différence, çà, c’est le programme de la semaine. Cette année l’animateur sera Dumé, mon compagnon de rame. Les étapes matinales seront lundi 10 octobre Pianottoli-Levie par le col de l’Ospédale, rencontre des collégiens avec un film sur les 15 titres de champion du monde de triathlon de Sir Benassi et le soir avec l’association de José Pietri Livia Via.
Le mardi matin 11octobre nous rejoindrons Levie pour Zicavo par le col de la Vacca avec la rencontre des primaires du village, Dume leur a préparé un sacré cocktail sur la différence…
Pour suivre cette belle semaine de partage, chaque soir je tenterai de rédiger un journal de bord avec les plus beaux clichés de la journée. Dans le groupe Facebook Bout de vie le déroulé de la journée vous sera offert… A pluche et yakapédaler !
Une semaine de mer…
24 septembre 2016Le dernier stagiaire est déposé à l’aéroport ; les 14éme édition viennent de se conclure. Un chapitre de vie se referme, les mots apposés sont teintés de douceur et d’émotion. Une semaine qui laissera des traces au fond de nous tous. Quand la douleur sera trop forte pour avancer, ces quelques jours de mer, seront là pour atténuer le trop-plein de maux. Entre 11 et 59 ans, le clan s’est formé comme si tout le monde se connaissait depuis toujours, je me demande si le sang versé n’est pas un engrais pour devenir, plus fort, plus humain. Les échanges ont été profonds et sans tabou, on aurait envie de dire « grâce » et non plus à cause de l’amputation. Devenir plus humain, n’est pas donné à tout le monde, mais à bord de la Galiote, là-bas en mer les esprits océaniques ont veillé à la bande un peu boiteuse. De plongée en plongée, de bord en bord, entre Galiote et Nomade, entre Gunther et Christophe, les langues se sont déliées, les abcès se sont résorbés. En plus de l’émotion il y eu le sentiment d’une fin d’un long voyage. « Mon » Gunther est sur le point de se séparer de son vieux bateau qui partira d’ici peu dans le sud de la Sardaigne, ce stage fût le dernier avec Mrs Galiote. Hier soir, alors que Daniel (I Mantini) et Petru- Anto nous transmettaient les vibrations musicales insulaires, chaque participant se laissait envelopper par l’émotion, les 3 gazelles alternaient entre larmes de rire et de mélancolie, la vie en mer a soudé les blessés de vie. Plutôt, que de vous saouler avec mes mots, je vais laisser place aux plus courageux des stagiaires qui très certainement laisseront dans les commentaires de ce billet leur sentiment. Un grand merci à tous ceux qui ont contribué au financement de ce stage, des quatre coins de l’hexagone des initiatives fraternelles ont permis la réalisation de cette merveilleuse opération… La vie est un présent tellement précieux que nous avons croqué à pleine dent chaque seconde.
Merci Louane, Lara, Marion, Myriam, Guillaume, Cédric, Philippe, Frédéric, Christophe et Jeannot, vos rires résonnent encore dans ma tête de grande gueule de Cabochard. Que Dieu vous prothèse !
Un pas vers l’arche…
22 septembre 2016Finalement le vent et a houle d’ouest ont changé d’archipel, c’est dommage on se sentait protégé, comme dans un cocon bien douillé. Les journées semblent filer à toute allure, les activités ne laissent aucun temps mort aux bulleurs-voileux ! En quelques jours les stagiaires ont su ingurgiter les règles de base pour affronter les profondeurs. Malgré un restant d’onde, nous quittons enfin la lagune pour le grand large, l’arche recouverte de son écume de mistral nous ouvre sa passe. Chacun se prend en main, l’assistanat n’a pas de place dans les stages Bout de vie, vous avez déjà vu une tempête se soucier des Hommes, vous croyez qu’une lame de fond s’apitoie sur un bout perdu ! Le grand bleu est face à nous, les grottes, la profondeur tout est là pour les stresser, mais rien à y faire, chacun se trouve émerveillé de ce champ infini qui se dévoile sans pudeur… La bonne humeur et les blagues en tout genre fusent, la vie nous a donné trop de leçons pour se prendre la tête et se soucier du paraître. Là-bas au milieu d’un amas de granit, quelques vies s’en donnent à cœur joie, l’important est de ne jamais boiter dans sa tête…
Les choses sérieuses!
21 septembre 2016Sans vouloir passer pour un électron libre, ici Bout de vie démontre que les cases sont contraignantes, étouffantes et surtout qu’elles éloignent de la « vraie » vie. Pas de section handisport « chez » Bout de vie, pas de ghetto, le seul mot de ralliement : s’adapter. Hier après-midi après la matinée sous voile, n’y voyez aucun signe religieux, il est temps de se mettre à l’eau. Le bateau n’est pas adapté et encore moins le moniteur aux allures un poil « Cabochard ». Avant la mise à l’eau, chacun doit se connecter sur une application qui s’appelle le cerveau ! Anticiper la mise à l’eau mais aussi la sortie, il est hors de question qu’une serviette ou une prothèse ne soient pas à porté de moignon. Un regard, un souffle polaire de ma part et de la plus jeune au doyen tout le monde s’active, en pleine concentration pour que tout soit en règle. La piscine du matin est à la température parfaite, soit 25°, à tour de rôle chacun flotte à la poupe de la Galiote, le baptême d’hier fût concluant alors aujourd’hui l’initiation va encore leur faire découvrir de nouvelles limites. Oter son détendeur en douceur, enlever son masque en le remettant en une seule fois et utiliser son stabilizing-jacket à la perfection sont les programmes de la palanqué. Une confidence entre vous et moi, qu’est ce que je souhaiterais d’avoir des élèves soi disant valides comme eux. Vive la vie aux Lavezzi !
Nomade aux Lavezzi
20 septembre 2016
La routine n’est pas un bon compagnon de route, alors d’un accord commun, nous l’avons volontairement laissé à terre. Christophe, skipper du magnifique catamaran Nomade n’est pas un marin ordinaire, à l’âge de 12 ans, alors que ses copains d’école parlaient football, lui rêvait déjà de bateau et de départ. Constructeur de son propre bateau alors à l’aube de ses 20 ans, il prit le large. Puis au hasard d’un ponton, il devint le skipper de l’ancien ministre Jean- François Deniau. Une escale un peu plus longue au Sénégal et il y rencontra une jeune jolie Corse travaillant à l’ambassade de France, le coup de foudre et s’en suit un tour du monde à la voile de 7 ans. Ils partirent à 2 pour boucler leur aventure à 3. Bonifacio comme escale prolongée, mais l’appel fût trop fort, alors les amarres bien lovées dans un coffre d’un magnifique catamaran, l’année dernière toujours à 3, ils ont bouclé une balade qui devait les mener du grain de sable de Bonifacio au pied de la statue de la Liberté à New-York, un voyage de 2 ans. En attente pour l’orient, Christophe s’est gentiment proposé de passer la semaine avec nous pour une initiation au nomadisme nautique… Des histoires salées à n’en plus finir, des anecdotes aux airs de corsaires somaliens, de motus polynésiens encore isolés, de détroit de Torres au embruns pacifiques et surtout de partages uniques. Une fois de plus nous réalisons que même avec un bout en moins le présent est un cadeau…
Premier jour de mer…
19 septembre 2016
Quelques nouvelles des Lavezzi : Nous voilà dans le repaire des corsaires, ouf le vent d’ouest est là, il évite aux marins des pontons de roder sur nos traces. Le coin ? Comment vous dire ! Un paradis mais en mieux. Ici Adam et Eve devait y vivre il y bien longtemps mais ce n’est pas la pomme qu’ils ont croqué mais très certainement un détendeur pour aller dans le ventre de mer nourricière. Un bloc de granit, un goéland ; une passe inondée de courant violent, oui c’est bien ici que va se dérouler le 14éme stage de plongée sous marine Bout de vie… A pluche.
14éme stage de plongée Bout de vie
18 septembre 2016Le 14 éme stage de plongée sous-marine vient de débuter. En un claquement de doigt tout le monde s’est laissé porter par le futur horizon qui là-bas au large laisse deviner de belles choses. les tabous sont mis aux oubliettes, les « moi a ta place » ont du faire naufrage, on n’en voit aucun à bord de la Galiote. Comme cocktail de bienvenu une bande de dauphins leur tourne autour, de 11 à 59 ans le cru 2016 semble excellent. Demain nous larguerons les amarres pour aller à la rencontre d’un nouveau monde, d’un univers si différent mais si proche, là-bas au milieu du granit millénaire, la nature, elle, ne juge pas…
Bout de vie, saison 2016-2017
31 août 2016
La saison 2016- 2017 est déjà là, en voici les lignes principales.
19 au 25 septembre dix jeunes amputés sont invités en Corse à passer une semaine en mer pour être initié à la plongée sous-marine.
Du 6 au 8 octobre, les Ecrans de l’aventure de Dijon, pour fêter leurs 25 ans, ont sélectionné le film Frères de sport de Bixente Lizarazu. Puis hors compétition pour illustrer les 25 ans d’aventure le film de Jean-Charles Marsily « Giramondu » sera présenté avec 9 autres documentaires. Un sacré honneur pour le simple et « pôvre » Cabochard que je suis !
Du 10 au 15 octobre accompagné d’un peloton d’amputés cyclistes nous traverserons en vélo la Corse du sud, étape le matin rencontre des scolaires l’après-midi. Des cols et des Ecoles. Cette année Dominique Benassi 15 fois champion du monde de triathlon sera l’animateur avec comme support un film de son parcours qui se nomme : Ma vie sur une jambe. Opération financée par la Fondation d’entreprise Française des Jeux.
26 octobre conférence privé pour le rotary club de Menton qui va s’engager financièrement au côté de Bout de Vie, initiative qui me touche énormément son nouveau président Antoine Mari est un ami d’enfance.
Du 29 octobre au 1 novembre, stage de survie en Corse du Sud. 6 personnes valides et moins valides vont arpenter le maquis hors des sentiers battus pour une initiation à la vie sommaire dans la nature.
25 novembre le documentaire Frères de sport a été sélectionné par le Festival du film d’aventure de Lyon Quai du départ.
Fin novembre, à bord du Porte avions Charles De Gaulle je faire être nommé Chevalier de l’ordre national de la Légion d’Honneur.
Du 28 février au 2 mars, stage de survie en Corse du Sud. 6 personnes valides et moins valides vont arpenter le maquis hors des sentiers battus pour une initiation à la vie sommaire dans la nature.
Du 9 au 25 avril expédition Avannaanut (vers le Nord en groenlandais) 4 jeunes « différents » vont me suivre sur les pas de Paul Emile Victor. En chien de traineau avec des chasseurs locaux nous glisseront jusqu’au glacier de Eqi, là où l’équipe de PEV a observé l’un des plus grands glaciers de l’hémisphère Nord.
Du 15 juin au 15 septembre j’embarquerai avec mon vieux complice, le kayak Immaqa (peut-être en groenlandais) sur la côté ouest du Groenland, depuis Ilullisat pour aller le plus au nord possible pendant ce bref été, un voyage de l’intérieur, juste entre la nature et mes sens. Je laisse le soin aux « autres » aventuriers de dénoncer le réchauffement climatique où d’aller à la rencontre de l’autochtone, la poésie, la rêverie et une vie sans boiter seront mes seuls messages.
Puis pour ceux qui me connaissent un peu plus, si si ça existe ; attendez je compte : un, deux, et vous. Je vais ramener « mon » Cabochard sur la côte pour sa nouvelle vie. Ce n’est plus une page, un chapitre, mais un nouveau livre qui s’écrit.
N’oubliez pas que Bout de vie c’est vous alors continuons droit devant nous, un léger coup d’œil sur le passé, une tête en l’air pour l’avenir mais un immense sourire pour le présent qui doit être mangé sans laisser aucune miette.
Je vous embrasse bien fort, la mascotte se joint à mes côtés aussi…
Chevalier de la Légion d’honneur…
19 juillet 2016Je ne sais pas, par quel bout commencer. Je ne sais pas si je dois être solennel, si je dois mettre de côté ce billet, les Hommes me surprennent autant qu’ils m’attristent. Au matin du 14 juillet je recevais cette missive qui me laissait sans voix, une date que je ne pourrais oublier. Quelques heures plus tard, à quelques kilomètres de la ville où je venais au monde, il y a 51 ans, l’horreur fauchait des innocents… Je prends mon courage à deux mains, pour vous annoncer, un honneur, qui en un battement d’ailes, a perdu toute sa signification.
La France m’a remis le titre de Chevalier de la Légion d’honneur !
Une surprise énorme, qui jusqu’au dernier moment, m’a laissé dubitatif. Le 4 mars une lettre du gouvernement me prévenait que j’avais été choisi pour l’une des plus haute distinction nationale et que je devais m’atteler à répondre à un long questionnaire. Heureusement qu’un numéro de téléphone était joint au courrier, ce qui me permit de remplir le formulaire sans erreur. Pendant ces mois d’attente, de la décision définitive du Grand Chancelier, je me questionnais sur la genèse de cet honneur, quel politique avait eu la drôle d’idée de me proposer ? La Légion d’honneur est toujours allouée par un ministre mais jusqu’au dernier moment, je ne pouvais savoir qui en était l’initiateur. Le secrétaire de cabinet, est un homme a l’écoute et j’en suis sur, mon franc-parler l’a fait, plus d’une fois sourire. Mes questions ont été multiples, mais la principale était celle-ci : quel critère pour cette distinction ? Eh « ben » 3 ! En premier mon service rendu à la nation en 1983 qui me coûtait une jambe, puis ma « croisade » associative avec Bout de vie depuis 2003 avec cette obstination à partager coute que coute et myrtille sur la crêpe, mes aventures qui ont été souvent des premières mondiales. Ce triptyque avait convaincu le gouvernement de me proposer la rosette. Donc me voici gratifié de Chevalier de la Légion d’honneur. Mais entre vous et moi je vais vous dévoiler quelques confidences. Dans le protocole, il me falait choisir un parrain, qui a déjà reçu cet honneur, c’est lui qui sera à mes côtés le grand jour. En faisant le tour de mes potes assez proches, le seul en toute évidence qui pouvait endosser cette fonction était mon « frère de sport » alias Bixente Lizarazu, qui n’a pas hésité un millième de seconde pour accepter ce rôle ! Puis je devais aussi choisir, un lieu officiel. Vous me voyez à l’Elysée, avec le costume, les souliers vernis et tout le tralala ? Non, non, j’ai trouvé mieux. Puisque tout a commencé en service commandé sur un porte-avions, pour boucler l’affaire, la logique m’a amené en toute simplicité à demander le porte-avions Charles-de-Gaulle comme lieu de réception. Mission impossible m’a susurré « mon » parrain, mais ma détermination saupoudrée de bonne étoile m’a offert cette opportunité. Le 14 juillet 2016, sur le journal officiel, la liste de la promotion Légion d’honneur a été dévoilé et à ma grande surprise mon nom était mentionné. Je fais partie des 13 nominés du ministre des sports, donc il ne me reste plus qu’à patienter pour le grand jour. Qui me sera donné par le Commandant Eric Malbrunot pacha du PA Charles-De-Gaulle.
Avant de conclure ce billet rouge rosette, je tenais à vous remercier tous du fond du cœur. Ce n’est pas moi qui reçois cet honneur, mais vous tous qui œuvrez pour que Bout de vie existe. A chaque fin de stage, qu’organise l’association, vos sourires sont des récompenses immenses, des bains de bonheur que je souhaite à tout le monde. Dans mes aventures extrêmes, vos soutiens m’ont toujours amené au bout de mes rêves qui sont devenus un peu les votre, puis un grand merci au Commandant Bertrand de Lorgeril patron des plongeurs démineurs, qui va me permettre de remonter à bord d’un bâtiment de guerre où il y a 33 ans tout avait commencé dans un drame qui s’est transformé en force transmissible…
Décidément l’été 2016 restera une sacrée année dans ma vie de Cabochard…
PS : Je me demande si je dois amener aussi ma mascotte Jo Zef, il serait capable de me piquer la médaille !!!