Aphorisme amer salé 7

4 décembre 2012

Balade au plateau (42) copie

Guerre : Les hommes s’entretuent sans connaître les prénoms des gens qu’ils assassinent, un vrai manque de savoir vivre !
Pourquoi je cours le monde ? Je cherche l’ombre quand il fait trop chaud, le soleil quand la brise polaire mord, le silence quand les hommes tuent… Vous voyez, je ne suis pas prêt d’arrêter mon voyage.
L’horizon donna la direction de mes pas, le soleil m’inonda de courage et quand le doute pointait son nez je pensais à toi que je rejoignais…Liberta…
Si les souffrances existent parmi les hommes c’est surement pour purifier leurs âmes.
Sortir de son lit avant le soleil, c’est se lever de bonheur. Oups ! Je voulais dire de bonne heure !!!
Il y a ceux qui n’ont peur de rien, ils ne connaissent pas le danger, puis ceux qui ont peur de tout, leur quotidien n’est que rencontre de menaces. Entre vous et moi, je suis un sacré trouillard !!!
Héro, champion, premier… Foutaise ! Flirter avec la sueur, enlacer la rigueur, caresser l’effort, charmer la douleur… Je les ai choisi comme des maitres de séance…Par eux je donne mon meilleur…
Leçon de vie : Corps mutilés, vie dérobée, amour envolée, travail supprimé… Des pierres blanches pour nous guider, à nous de nous en servir.
Une seconde, un éclair, j’ai croisé ton regard. Tu t’es envolé pourtant de toi pour la vie je me souviens.
Je t’aime, tu m’aimes… Quelle horreur, le même mot ! Aimer un fruit, comme aimer une musique, une poésie, un grand silence… Je te veux du bien, me convient mieux.
Platon m’a offert sa philosophie, Mozart sa folie musicale, Mandela m’a ouvert à la différence, Luther King m’a fait aimer les couleurs et toi mon ami tu es le cadeau de mon présent.
L’égaré suit des traces et non des preuves c’est pour cela que j’écris.
Une apostrophe, une lettre et tout bascule : l’amour devient la mort.
Chez nous on est pauvre de matériel, ailleurs ils sont pauvre de nourriture.
J’hésite, femme de ma vie ou maitresse de ma mort !
Le silence c’est un brouhaha de bruit qu’on aime.
Depuis que les hommes l’ont corrompu en religion dieu ne mérite plus la majuscule.
En ce bel automne un air de vengeance plane en forêt, les unijambistes s’évertuent à couper les pieds des girolles.
Le destin ; la certitude en est son assassin.
Survoler le monde, c’est sur Dieu existe, atterrir zut, je deviens athée.
Le pardon doit être un met culinaire, il est mis à toute les sauces avec beaucoup d’accompagnement, jamais nature.
Les maladies valaisannes peuvent être contagieuses, les maux Sion (bof !)
Le silence nous aide à comprendre ce qui est incompréhensible…