Chronique du paradoxe…

25 avril 2012

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Connexion, wifi, t’es où, je suis en mode look at me, i’m the nombril of the world… Les flics patrouillent, ils nous protègent, les pourris rodent, ils nous dépouillent. Les bons eux, sont tranquilles!!! Le portable dans la poche t’es localisé, la conversation qui va t’ébranler, coupée par la sonnerie plus importante que les yeux bleus océan devant toi qui se livrent. T’es pas sur le net ? C’est dommage j’aurai su qui tu étais ! Malheur à celui qui se déconnecte… Terroriste, celui qui cause aux oiseaux. Tu ne rentres pas dans la case, tu n’es pas dans le moule. Eux, c’est des mecs bien ! Qui ??? Mais les vendeurs de rêve en ligne. Les autres, les moutons sages qui parfois s’indignent plutôt que de s’amputer, se laissent encercler, parquer et attendent la  tonte. Khalife « paradoxe » est en convoi et souvent fauche le cliqueur de PC ! Merde, il m’a heurté ! Ouf, j’ai tout en poche, il m’a tout remis. Mon blog est là, mes face book aussi, il me manque un compte tweeter, on verra ça demain. « Paradoxe »  a passé son chemin, je suis mon errance, il faut que je m’allège la route est longue et mes épaules sont écrasées par le poids du sac des « choses importantes ». Je zappe face book, c’est vrai que je suis plus léger, je bloque mon blog contre un bloc et oblique. Waouh, c’est bon d’être en apesanteur! Encore un truc en moins, j’oublie mon portable, les brebis ont des puces moi je vire la mienne… Aux  croisés des chemins, une crique. J’entends les sirènes,  ici même Ulysse a mouillé son ancre. Sa nef a été prise en otage, le nouveau capitaine me fixe, je le reconnais, le khalife des paradoxes. Je baisse la tête, remets ma peau de mouton. C’est vrai quoi, l’air est frais, il faut se couvrir. Je remplis de nouveau ma besace de tout mon attirail et de nouveau je suis en contact… Ouf j’ai failli vous perdre !!!