kayak en mer de Barents…

26 juillet 2011

Être sur les bords de l’océan Arctique sans pouvoir y tremper la pagaie cela devenait une déchirure !

Mehamn ne compte que 800 habitants quasiment tous pêcheurs. Le touriste est celui qui s’est égaré ! En cherchant sur le port, je tombe sur Ruan, Sud-Africain tombé amoureux du coin en effectuant avec sa compagne suisse, Tina, cap Nordkin-sud Grèce à pied en 3 ans, soit 6000km. Ouf je me sens moins seul, enfin un gars un  peu fêlé comme moi. Il est employé dans l’usine à morue, un métier rude, mais qui lui permet de résider en péninsule de Nordkin. Depuis cette année ils ont ouvert un bed and breakfast et tentent de créer une activité nature. Rando, chiens de traineau en hiver, kite sur glace et location de 4 kayaks. Je suis son premier client ! Je trépigne de pouvoir m’aventurer dans une mer si sauvage et isolée, mais ce n’est pas « Immaqa » dans lequel je prends place mais un p’tit kayak un poil instable à mon gout ! Combinaison étanche neuve, gilet neuf, je prépare un sac étanche avec un minimum au cas où et vogue la galère. A midi je donne rendez-vous à Véro sur une plage qu’elle rejoindra à pied et dès le casse-croute englouti je pars cap au nord. Des marsouins me précédent sans se laisser approcher, les sternes arctiques dorment sur du bois flottant, la mer est un mélange de bleu nuit et de gris d’encre. Un poil tendu le « Cabochard » ! J’avance rapidement et commence à m’habituer à naviguer avec ce type d’embarcation. J’essaie de ne pas penser à l’endroit où je me trouve car sinon c’est la boule au ventre. La mer de Barents a une sale réputation, mais c’est plus fort que moi, je veux aller jusqu’au promontoire sombre vers l’Est ; de là je devrais voir le fameux phare de Seltnes, le plus nord de l’Europe, juste 10 petits kilomètres. Des oiseaux en pagaille et de la grosse solitude, celle qui fait déglutir avec difficulté, celle qui ne donne plus envie de se nourrir… Je persiste et évite de penser au cas où je dessalerai. Encore un petit mille et je pourrais enfin le voir, la mer est d’un calme anormal, je suis sur mes gardes. Le courant violent du cap que j’avais pressenti est bien présent. L’autoroute se transforme en piste en terre et je suis en kayak de promenade et pas de guerre comme mon « Nautiraid 540 ». Ca bouge dans tous les sens. Je tente la photo mais promis juste un coup c’est tout, avec beaucoup de concentration je vire de bord pour reprendre la route de Mehamn. Bien-sûr ici tout est éphémère et le grand bleu laisse la place à la tourmente. Je ne traîne plus, je ne cause plus aux oiseaux, j’appuie sur les pagaies de toutes mes forces et essaie d’anticiper d’où viendra le combat ! Là-bas au port les éclairs claquent et le vent fraîchit, pour l’instant je suis dans du calme, pourvu que ça dur. Je prends l’option de rejoindre la côte, cela allongera la route mais en cas d’embrouille je pourrais avoir un plan B ! Une faille se découvre et j’en prends la direction. Finalement dans cette espèce de brèche, je m’enfile… Pause relaxation, je mange un bout, effectue quelques étirements sans trop attendre, je sais que là-bas on doit s’inquiéter pour moi, l’orage claque à en perdre haleine. Je reprends la mer, ça y est, c’est pour moi, des grosses gouttes me nettoient le visage, les éclairs donnent de la voix et le pagayeur pagaie, quoi que de plus normal me diriez-vous ! Finalement je double le premier phare du port pour me retrouver face à face avec des rennes. Je leur explique ma journée mais je crois que cela ne les intéresse pas trop ! Plus de respect pour les aventuriers à cloche pied ! Véro me rejoint et voit dans mes yeux le déroulement de ma « kayakerie ».  Dans leur magnifique appartement, vu sur le port, nous écoutons nos nouveaux  copains nous narrer leur périple à pied. 8 paires de chaussures usées jusqu’au bout et une taille et demi de plus en pointure pour 6000 km de « marche et rêve ». Ruan me surprend en train de décortiquer la carte de la mer de Barents, lui aussi passe des heures devant la planisphère à imaginer des voyages insolites… je lui présente mon idée de projet, mélange d’aventure en solitaire et de partage avec des louveteaux de Bout de vie. Il m’épaulera avec les jeunes et j’en suis très heureux, c’est un gars fait d’acier en qui j’ai confiance, bizarre en quelques heures ? Non, quand on vit des expériences aussi fortes que les nôtres et que l’on se croise, quelque chose d’inexplicable se produit, comme si l’on se connaissait depuis toujours. Si vous voulez découvrir la péninsule de Nordkin c’est par Red Tree qu’il faut passer, Tina, Ruan et leur mascotte Harry vous accueilleront chaleureusement.

Juste entre vous et moi en toute intimité, je vous dévoile déjà le titre de ma future « folie »

Arcticorsica 2012…Chut c’est un secret…

Mehamn, port de pêche du bout du monde.

Mehamn, port de pêche du bout du monde.

A peine sorti du port la solitude envahi le kayakiste qui kayakait!

A peine sorti du port la solitude envahi le kayakiste qui kayakait!

Cap 17°, au bout du promontoire je devrais apercevoir au loin le phare le plus nord d'Europe, Slettnes.

Cap 17°, au bout du promontoire je devrais apercevoir au loin le phare le plus nord d'Europe, Slettnes.

Une faille, une bréche, je vais tenter un debarquement acrobatique!

Une faille, une brèche, je vais tenter un débarquement acrobatique!

Des rennes pour m'accueillir aprés une journée de mer placée sous le signe de l'émotion.

Des rennes pour m'accueillir après une journée de mer placée sous le signe de l'émotion.

Tina et Ruan devant leur maison, Jo Zef rencontre Harry leur mascotte!!!

Tina et Ruan devant leur maison, Jo Zef rencontre Harry leur mascotte!!!

Week-end corsé pour Valentin…

20 juin 2011

Bout de Vie juin 2011 004

Que c’est court un week-end!                                                                                                                                                                          Valentin et son “body guard” Laurent sont déjà repartis ! Deux petites journées, certes, mais intensives…

Eole grand seigneur a su orchestrer les bouches de Bonifacio si souvent ventilées avec un samedi matin calme et une mer à peine ridée. Le pneumatique paré, nous voilà partis de mon repaire de Corsaire pour le détroit du vent « déventé » !… Sacré joli clin d’œil.

Jaloux de mes coins perdus, je mettais de côté ma devise de sauvage pour dévoiler à nos amis vosgiens des coins d’eaux encore protégés des « autres » ! De criques, en grottes, de fjords en cales nous arrivions dans le repaire des Lavezzi. Au ralenti, nous nous faufilions au milieu des géants de granit. Valentin reconnaissait comme un vieux loup de mer  la crique de la Galiote où il avait partagé son Bout de vie avec d’autres amis eux aussi différents !

D’un coin d’œil je surveille le vent, le contrat est donné, calme ce matin, violent demain…

Magnifique balade ou d’émerveillement en émerveillement nous rejoignons le bord du Cabochard.

Jo Zef la mascotte nous attendait de pied ferme car l’heure du déjeuner était déjà bien avancée. Dans un petit restaurant, réservé rien que pour nous, nous nous régalions de quelques plats énergisants. Emmanuel Coindre, narrait à Valentin ses 8 traversées océaniques à la rame et Laurent Benezech quelques plaquages sévères de All Blacks si redoutés pourtant… La journée n’est pas finie, malgré le sable qui glisse dans la sphère de verre nous essayons de bloquer le sablier ! J’engage mon tout terrain dans une piste en terre qui rappelle à mon « p’tit  neveu de cœur » sa dernière aventure sur le marathon des sables au sud Maroc avec les p’tits suisses de l’association de Carole Lauk courir ensemble. La piste semble mener à nulle part, pourtant je sais qu’au bout de la route défoncée se dresse un beau lac isolé…

Passage par le monastère de la Trinité où une réunion avait lieu. Mélange de paghjela, chant traditionnel religieux en langue corse et hommage très émouvant à un défunt…

Il est temps de renter à l’hôtel pour se préparer au match…

Roselyne et Yan Rocchi ont organisé cette belle soirée. Réunir des champions est toujours un exercice périlleux. Tellement sollicités, leurs venues est toujours un cadeau. Entre jeunes retraités et footballeurs en trêve, l’équipe est solide. Nicolas  Pennettau de Porto-Vecchio, actuel gardien de Valencienne en L1, avait prévu le coup et  offrira son maillot de gardien à notre jeune vosgien, la tenue du match endossé, Valentin donnera le coup d’envoi de la partie. Deux fois trente minutes, entente parfaite sans la moindre anicroche et une victoire courte contre les pompiers de l’extrême sud…

Soirée chant corse et grillade…

Le sable du sablier glisse  toujours à la même vitesse, la nuit fût bonne mais courte. Eole se lâche et met les gaz… Il a compris que cette journée nous mènera sur les bords d’une paisible rivière où les truites sont en quête de moucherons égarés… Valentin s’adonnera au lancé. Quelques rameaux de Népita (Sorte de menthe endémique) dans le sac de notre jeune aventurier et nous voilà déjà à l’aéroport de Figari…

Résumé d’un petit week-end bien sympathique…

Rien ne sert de briller si tu n’éclaires personne…

Remerciement à tout les bénévoles, vous avez été nombreux à œuvrer pour que cette soirée soit magnifique. Roselyne et Yan vous avez été le scintillement des étoiles de ce samedi soir…

Une leçon d’aventure pour les élèves de CM1 de Bonifacio…

8 mars 2011
Ecole de CM1 de Bonifacio

Ecole de CM1 de Bonifacio

Article du Corse Matin du 23 février 2011 signé Alex Rolet:

A l’invitation d’Eric Volto, directeur de l’école élémentaire, Frank Bruno a offert une grande leçon d’humanisme à plus de 40 élèves, captivés par ses récits d’aventures, plus étonnantes les unes que les autres.

Un Bonifacien de réputation internationale

Bonifacien d’adoption, résident sur son bateau nommé Cabochard et aventurier de profession, Frank Bruno est connu et reconnu dans le monde entier pour ses exploits physiques et ses défis surhumains. Il a même été lauréat en 2009 du Trophée Peter Bird qui récompense un aventurier « normal », si l’on peut dire. Car dès l’âge de 20 ans, il doit être amputé d’une jambe lors d’un accident à bord du porte-avions Foch. Un handicap qui n’aura de cesse de le motiver à se dépasser, à nous dépasser même. Car ce qu’il réalise aujourd’hui, bien peu d’entre nous en sont capables. D’ailleurs, devant des enfants amusés et médusés, il nous affirme non sans humour : « aujourd’hui, mon seul handicap, c’est que je fais des fautes d’orthographe ». Ce qui n’est pas sans poser problème quand on écrit un livre comme il le fait en ce moment.

Ayeltgnu : le titre de son nouveau livre

Prononcez « alietnou », ce qui veut dire « tu as de la chance » en langue athapascan, du nom du peuple de « natives » qui habitent le bassin du Yukon. Ce fleuve coule sur plus de 3 000 kilomètres, de l’ouest du Canada en traversant l’Alaska jusqu’à la mer de Béring. Il offre des paysages aussi extraordinaires que quasi désertiques, parsemés de milliers de lacs. Mais seul, Frank ne le sera jamais. Lors de la descente en kayak de cette rivière puissante, parfois large de 15 kilomètres, Frank fera les 300 premiers kilomètres accompagné de 6 enfants invités, eux aussi handicapés, dont Elliott résident à Bonifacio. Ensuite, oui, Frank fera la descente en solitaire.

Mais toujours accompagné de Jo-Zef, sa mascotte (qui déteste qu’on dise d’elle qu’elle est une simple peluche), et de nombreux animaux tels que loups, renard des neiges, orignal, lynx et quelques autres biens moins sympas que des peluches, même si de loin il y a ressemblance.

En effet, ours noirs et grizzly (3 mètres debout, 500 kg, griffes de 15 centimètres et vitesse de pointe de 66 kilomètres/heure) sont omniprésents tout au long du parcours. Comme nous le disait un élève de CM1 imaginatif et émerveillé par les performances de Frank Bruno, « le grizzly, il est plus haut que le plafond de la classe ».

Des rafales de questions

Après plus d’une heure de récits palpitants, la séance de questions a été très animée. Les unes concernant les diverses expéditions de Frank (dont la traversée de l’atlantique à la rame), mais beaucoup de questions ont fusé aussi au sujet du handicap d’être unijambiste voire même d’être différent. La prothèse de Frank baptisée Maggie (car « ma guibole ») est passée de main en main, d’abord avec appréhension, mais très vite, les enfants ont compris que Frank n’est pas différent de nous. Sauf peut-être que depuis des années, il a développé plus de volonté, plus de combativité et plus d’humanité que la grande majorité. Sur une jambe, il nous a tous doublés, il faut bien l’avouer. Rendez-vous sur le site www.boutdevie.org pour découvrir ses aventures, les pensées de Jo-Zef et quelques coups de gueule justifiés.

Alex Rolet

Sacrée mascotte… La crêpe attitude…

1 février 2011

Jo Zef obsédé par les crêpes...

Jo Zef obsédé par les crêpes...

Qu’est ce que je suis bien enfoui sous mon duvet, dehors la Tramontane s’est renforcée et la pluie martèle le roof de mon petit bateau. Soudain comme une explosion, un cri d’horreur, un souffle de folie couvrent la nuit de la baie qui m’abrite. Jo Zef est hystérique, il bondit de la bannette au cockpit, grimpe et se jette du haut du mat les bras bien tendus en formant le saut de l’ange, il réintègre la cabine, démonte le coin cuisine et me jette au visage tous les ustensiles…

La mascotte est atteinte de « dinguote », un regain de vache folle, aurait-elle pédalée avec Contador ? Serait-elle allée en boîte de nuit avec Ribery ? Je fais le mort et juste au moment où elle passe, je la ceinture et lui tamponne le museau de chloroforme…  Ouf elle dort ! Minuit, j’essaie de retrouver le calme, je surveille son sommeil, Jo Zef m’inquiète, son endormissement est saccadé, son rythme irrégulier, il prononce des mots incompréhensibles… Demain je l’amène au « mascotologue » !

C’est vrai qu’on est bien quand il vente dehors, le Cabochard me berce et finalement je reprends mon rêve en cours.

Une lumière violente m’est projetée dans les yeux, la corne de brume est enclenchée. Je suis en garde à vue, je ne parlerai pas, je ne connais personne !!! Mais non je suis sur le bateau, c’est Jo Zef qui s’est réveillé, je tente de le ceinturer, mais il bave, l’œil qui brille, j’ai compris il est possédé : « Jeanne d’Arc aide moi, au secours. »

Il m’esquive, file vers l’éphéméride et décroche la date du jour : C’est la chandeleur !!!

Vive les rafales de crêpes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

patours

Jo Zef into the World

2 décembre 2007

Une mascotte aventureuse au Cap Horn !

Une mascotte aventureuse au Cap Horn !

Youssef l'africain...

Youssef l'africain...

Jo Zef en pére noël pendant un traversée océanique à la rame...

Jo Zef en père noël pendant un traversée océanique à la rame...

Les instigatrices de la soirée complice avec la mascotte.

Les instigatrices de la soirée Ajaccienne complice avec la mascotte.

Neil guide de haute montagne, mais ça pu des pieds ici !

Neil guide de haute montagne, mais ça pu des pieds ici !

Yves Rossy le célébre fou volant et Alexandre Ahr, tout de bon...

Yves Rossy le célébre fou volant et Alexandre Ahr, tout de bon...

Avec Vincent (e) Mac Doum

Avec Vincent (e) Mac Doum

La mascotte ne sera jamais en Bern !

La mascotte ne sera jamais en Bern !

Miss "Chuisse"euh Suisse.  Whitney Toyloy

Miss "Chuisse"euh Suisse. Whitney Toyloy

Un vrai pilier ce Laurent Benezech!

Un vrai pilier ce Laurent Benezech!

Goaaaaaaaaaaaaaaal ! Avec Sepp Blatter big boss de la FIFA

Goaaaaaaaaaaaaaaal ! Avec Sepp Blatter big boss de la FIFA

En scéne avec Jean-Philippe Rapp...

En scéne avec Jean-Philippe Rapp...

En direct avec Marina Rambaldi et LaurenT Vitali FR3 C orse

En direct avec Marina Rambaldi et LaurenT Vitali FR3 C orse

Là je me rappelle plus avec qui j'étais !

Là je me rappelle plus avec qui j'étais !

Avec ma "meuf"la marmotte on à lu une tome, de fromage !

Avec ma "meuf"la marmotte on a lu une tome, de fromage !

En signature "d'orthographe" ?

En signature "d'orthographe" ?

Polo Savary et Thomas Deruns essaient de me faire boire! Allez les Aigles du GSHC...

Polo Savary et Thomas Deruns essaient de me faire boire! Allez les Aigles du GSHC...

J'ai mis un coup de dent au nez du capitaine Goran Bezina !!!

J'ai mis un coup de dent au nez du capitaine Goran Bezina !!!

Ca c'est pas Claire !

Ca c'est pas Claire !

A moi le maillot jaune en contre la montre...

A moi le maillot jaune en contre la montre...

Si il me lache je lui saut dans les bras! Lean la belle chanteuse Norvégienne.

Si il me lâche je lui saute dans les bras! Lean la belle chanteuse Norvégienne.

record d'altitude pour une mascotte... Argentina Cerro Pissis

Record d'altitude pour une mascotte... Argentina Cerro Pissis

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Y ma eu le traitre! Chu passé à la lessiveuse!!!

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