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Je vais essayer de répondre à toutes les questions que vous m’avez envoyé sur mes trucs et astuces pour s’endurcir et développer la résistance longue distance en deux mots comment renforcer son mental !
Déjà je vous rappelle que je n’ai ni entraîneur ou préparateur physique mais une soif insatiable d’apprendre et de me découvrir, juste de longues conversations avec un cardiologue, une diététicienne du sport et mes potes Bixente L et Laurent B que je ne vous présente plus.
Ensuite il faut se souvenir d’où l’on vient en sachant que l’on ne sait jamais où l’on va et que seul le moment présent est le plus important.
Les entraînements ensuite sont très importants ils doivent être plus durs que l’épreuve par elle-même.
Par exemple pour l’étape du tour j’ai enchaîné des sorties de plusieurs jours de kayak avec des nuits blanches de pagaies pour retourner chercher en vélo ma voiture 160 kilomètres plus loin avec le minimum de récupération.
Ou enchaîner des sorties vélo avec des vents violents et une température négative et juste avant l’épreuve des sorties au delà des 150 kilomètres avec des 39° à l’ombre.
Tout cela c’est mon instinct qui me l’a dicté et jusqu’à preuve du contraire ça a toujours marché.
Les sites Internet ou livres ou coach ne peuvent penser et agir pour nous. Une épreuve dite d’endurance se gère de l’intérieur dans son intime profond, dans l’ascension du Mont Ventoux ce qui m’a marqué c’est la réaction des participants, pour la plupart ils n’avaient en tête que la difficulté du dénivelé sans penser à autre chose, ils focalisaient là-dessus et du coup lui donnaient encore plus de souffrance et d’importance.
Je me suis continuellement évadé de mon corps qui souffrait, quand la crampe venait je dialoguais avec je troquais avec elle un peu de répit contre un contrat de respiration énergétique !
Je captais le chant d’un oiseau, je m’efforçais de remercier le public qui m’encourageait, je n’étais pas là pour un podium mais juste pour gravir ce géant dans les meilleures conditions.
Je pensais à mes proches, aux enfants « abîmés » que je croise tout au long de l’année…
On me demande même quelle marque de produits je prends, quelle fréquence de prise ?
Je ne peux pas répondre car ce n’est pas trés important, je suis à la lettre cette maxime que m’a rabaché mon père :
Un métier ça ne s’apprend pas ça se vol !
Dans le sport c’est pareil, pour franchir des paliers il faut être un papier buvard et capter le positif.
Je suis toujours à l’affût des grands sportifs et leurs pique leurs manies, combien de fois j’ai épier Bixente ou Laurent dans des séances d’étirements. J’ai tout enregistré et imprimé dans mon disque dur. Sur des sorties vélo dès que je croise plus fort je détaille tout, position des mains, des jambes du tronc, fréquence de pédalage…
Le dernier facteur aussi des plus importants est le pourquoi on fait ça ?
Si c’est pour ressembler à un tel,
Pour rentrer dans la légende,
Pour épater les copains
Alors c’est sur c’est l’échec !!!
Moi j’ai décidé de suivre mon propre cours d’eau, alors tous les obstacles sont contournés, je ne les affronte plus et ne les fuis pas, juste je les contourne pour les mettre loin derrière moi et une fois dépassés leurs courants deviennent porteurs jusqu’au prochain que je contourne jusqu’à un jour ou la goutte d’eau que nous sommes tous rejoint des milliards d’autres pour former l’océan et rien n’est plus beau et plus fort qu’un océan…
N’hésitez pas à laisser vos commentaires ici plutôt que sur ma boite mail, c’est bien que les autres en profite aussi !
OK Jo Zef tu préfères être une goutte de Nutela qu’une goutte d’eau !!!
Sacré mascotte !
A pluche !
Déja gamin je mettais tout de mon côté pour avancer, le paternel etait là pour remettre les pendules à l’heure…
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